| Livestock Research for Rural Development 35 (1) 2023 | LRRD Search | LRRD Misssion | Guide for preparation of papers | LRRD Newsletter | Citation of this paper |
La durabilité des potentialités pastorales naturelles est le défi principal pour la préservation de l’équilibre de l’écosystème et de système d’élevage en zone pastorale. La recherche d’une méthode moins couteuse et pratiquement facile pour la régénération des espèces autochtones sous l’impact de pacage peut être un moyen nécessaire pour évaluer l'issue des alternatives de gestion et réaliser un équilibre à long terme entre la demande des usagers et la productivité primaire des ressources pastorales disponibles. La population d’ Artemesia herba alba Asso, Astereacea, collecté dans la région de Naama en Algérie a été multipliée végétativement sous différents substrats, choisis selon les attentes des agro-éleveurs et des critères de faible coût et mise en œuvre facile de la multiplication. L’essai de multiplication a été effectué dans le centre universitaire de Naama dans une serre. Les substrats utilisés sont : S1 sol naturel, S2 sable + fumier d’ovin, S3 composte de Pin d’Alep et S4 le terreau. Les différents paramètres de croissance mesurés concernant le taux de reprise, coefficient de taux de reprise, la longueur des tiges, la longueur des racines en cm et la surface foliaire en cm2. Les meilleurs résultats pour l’ensemble des critères par ordre décroissant en fonction des substrats sont S3, S4, S1 et S2. Une influence significative à été trouvée au seuil α= 5%. A la lumière de cette étude une maîtrise de l’ensemble des éléments du biotope permet la régénération des parcours steppiques d’Artemesia herba alba soumis à des contraintes diverses. En fin tous ces efforts de restauration et de réhabilitation nécessitent d’urgence la levée des obstacles juridiques et humains qui entravent la gestion durable et la régénération naturelle des parcours d’ Artemesia herba alba.
Mots clés : durabilité, restauration, multiplication, Artemesia herba alba, parcours
The sustainability of natural pastoral potential is the main challenge for the preservation of the ecosystem balance and livestock system in pastoral areas. The search for a less expensive and practically easy method for the regeneration of native species under the impact of grazing may be a necessary means to evaluate the outcome of management alternatives and to achieve a long-term balance between user demand and the primary productivity of available pastoral resources. The population of Artemesia herba alba Asso, Astereacea, collected in the region of Naama in Algeria was vegetatively propagated under different substrates, chosen according to the expectations of the agro-pastoralists and the criteria of low cost and easy implementation of the multiplication. The multiplication trial was carried out in the university center of Naama in a greenhouse. The substrates used are: S1 natural soil, S2 sand + sheep manure, S3 Aleppo pine compost and S4 potting soil. The different growth parameters measured concerning the recovery rate, recovery rate coefficient, stem length, root length in cm and leaf area in cm2. The best results for all the criteria in decreasing order according to the substrates are S3, S4, S1 and S2. A significant influence was found at the threshold α= 5%. In the light of this study a control of all the elements of the biotope allows the regeneration of steppe rangelands of Artemesia herba alba subjected to various constraints. Finally all these efforts of restoration and rehabilitation require urgently the removal of legal and human obstacles that hinder the sustainable management and natural regeneration of rangelands of Artemesia herba alba.
Key words: sustainability, restoration, multiplication, Artemesia herba alba, rangelands
La dégradation des écosystèmes naturels constitue aujourd'hui la principale préoccupation qui se pose en termes de disponibilité de ressources naturelles, notamment les produits alimentaires. En effet les grands bouleversements dans les relations entre l'homme et la nature ont engendré des perturbations très profondes, mettant en péril permanent l’équilibre de la steppe aride sud méditerranéenne (Yerou et Benabdeli 2013). La gestion durable des parcours en régions arides représente un défi majeur pour l’Algérie afin de stopper la désertification suite à la rupture de l’équilibre entre la productivité primaire et l’usage des ressources pastorales par les ruminants et pour les besoins domestiques des pasteurs. Cependant, ces dernières années, les écosystèmes steppiques connaissent un déséquilibre alarmant dû à une dégradation importante de la végétation. Cela est lié à la rareté des précipitations résultant du changement climatique et des facteurs anthropiques (Yousfi et Azzouzi 2014, Chaalane et al 2015, Lahmar-Zemiti et Aidoud 2016, Morsli et al 2016, Maghni et al 2017, Gaci et al 2021, Boukerker et al 2021, Yerou et al 2022).
Artemesia herba alba, est un petit arbuste pérenne. Cette espèce se trouve principalement en Afrique du Nord et dans le sud-ouest de l'Europe. En Algérie, elle présente une large répartition géographique étendue couvrant environ 4 millions d'hectares, située principalement dans la zone steppique (Abderabbi and al 2018, Yerou and al 2022). Elle constitue donc une plante candidate pour la préservation de la biodiversité, la reconstitution des écosystèmes pastoraux dégradés en bioclimat méditerranéen. Ses caractéristiques morphologiques et physiologiques font d’elle une espèce bien adaptée aux conditions climatiques arides (Ferchichi et al 2004). Le rôle écologique de l'armoise blanche pour la préservation de la steppe Algérienne n'est pas à démontrer. Elle présente une productivité pastorale importante et constitue un fourrage très recherché pour l’alimentation des ovins dans les élevages extensifs (Yerou et al 2022). En outre, elle représente un moyen de lutte naturel contre l'érosion et la désertification par la fixation des sols steppiques. Il existe, d’autres orientations de valorisation durable de cette plante. Selon, (Hellal et al 2007, Maghni et al 2017) indiquent son importante de valorisation dans divers domaines a cause de ces propriétés pharmaceutiques, ces composés biologiques aux activités biocides et allélopathiques . De leur part, Benmansour et al (2016) indiquent que l’ Artemesia herba alba est une espèce aromatique largement utilisée dans la médecine traditionnelle nord-africaine comme expectorant, analgésique, antispasmodique, stomachique, vermifuge, diarrhéique et sédatif. Devant l’inquiétude croissante vis-à-vis du phénomène de désertisation et de dégradation une prise de conscience conduit les organisations et les gouvernements à réfléchir sur les actions de conservation et de préservation de l’écosystème en zone aride. Il est incontournable et urgent de mettre en place une stratégie durable de protection et de repeuplement des parcours steppiques. Les actions à entreprendre visant la protection des espèces spontanées, nécessitent une caractérisation des possibilités de multiplication dans les conditions physiques et biologiques caractérisant les aires écologiques de sa répartition. Notre recherche pour un développement durable de la zone steppique nécessite une restauration par des espèces végétales autochtones, qui sont assez résistantes et bien adaptées aux conditions écologiques locales. Notre contribution expérimentale traite pour la première fois l’étude de la possibilité de multiplication végétative d' Artemesia herba alba sur différents substrats.
Les plantes utilisées dans cette étude proviennent du parcours d’armoise blanche dans la région de Naama. L’aire de répartition de l’espèce Artemesia herba alba se localise au Nord-Ouest du chef lieu de la wilaya (Map 1 a et 1 b).
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| Map 1. présentation de la région d’étude a- Localisation géographique, b °- Aire de répartition d’ Artemesia herba alba |
La région d’étude fait partie des hautes plaines steppique sud oranaises, localisée entre 32° 08’45 et 34°22’13 de latitude nord, et de 0°36’45 est à 0°46’05 de longitude ouest. La superficie total est de 3 millions d’hectares et dispose d’un grand ensemble d’écosystèmes et de diversité biologique. L'utilisation des terres est caractérisée par la dominance du système de pâturage extensif de petits ruminants.
Les plantes testés ont été récoltées en entier avec motte et transportées dans des bidons d’une capacité de 20 litres durant le mois de février 2017 (Photo 1.a), transférées immédiatement sous serre expérimentale du centre universitaire afin d’inciter la reprise végétative, qui a eu lieu vers la fin de mars. L’essai expérimental a duré 2 mois, entre la plantation et la lecture des résultats.
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| Photo 1. Récolte et préparation des boutures a- plantes mères, b- préparation des boutures d’ Artemesia herba alba |
Un bouturage a été effectué sur des fragments d’une longueur de 8 cm et de 2 mm de diamètre à partir des plantes mères de couleur verte claire en bonne état (Photo 1.b). Les boutures sont enlevées à part les deux de l’extrémité afin de réduire l’évapotranspiration, ensuite les submerger dans l’eau pour éviter le desséchement. Les substrats utilisés sont présentés dans la Photo 2.
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| Photo 2. Les types de substrats utilisés S1: Sol naturel, S2 : sable + fumier d’ovin, S3: Composte de Pin d’Alep et S4: Terreau |
La plantation est réalisée après le remplissage des alvéoles par les substrats, à raison de quatre alvéoles de 15 pots (60 répétitions par substrat), Photo 3. Un régime d’irrigation a été adopté suivant les exigences jusqu’à l’apparition de nouvelles pousses.
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| Photo 3. La plantation des boutures dans différents substrats |
La date de débourrement a été prise lorsque 10 % des boutures ont commencé à débourrer. Dans certains cas, on a observé après le débourrement, la mort de la bouture. Cela était généralement associé à la pourriture des racines, mais les jeunes feuilles ont pu se développer à partir des réserves présentes dans la bouture jusqu’à l’épuisement. Dans d'autres cas, il n'y avait aucun débourrement et les boutures sont mortes.
La longueur des tiges, des racines et de la tige principale exprimées en cm et Taux de la reprise : représente le nombre de boutures qui ont fait signe de vie bourgeonnement dans les conditions optimales. Pour un semis direct des boutures sans prétraitement est calculé par la formule suivante :
TE = (Nombre de boutures reprises / Nombre de boutures semis) *100
Coefficient de taux de reprise a été calculé comme suite :CRE= (100/N)*Eni/Ji avec N : le nombre de boutures semis, Ji : le nombre de jours après le semis et ni : le nombre de plantules émergées le jour ji.
Une analyse de la variance a été utilisée pour le traitement des données et qui consiste à recherche si l’effet du facteur étudié sur les paramètres évalués est significatif ou non un avec certains risque d’erreurs choisi et qui est de 5 %. Le test de NEWMAN et KEULS a été utilisé pour la comparaison des moyennes. Le logiciel utilisé pour l’analyse statistique est le STAT BOX sous l’Excel 2007.
Les résultats des boutures enracinées et non enracinées à la fin du mois d’avril indiquent un pourcentage d'enracinement d’ Artemesia herba alba moyen pour l’ensemble des substrats de l’ordre de 39,5 % avec des forte valeurs pour le S1, S3 et S4 soit respectivement 43% (pour le sol naturel), 53 % (le composte pin d'Alep) et 46% (le terreau), tableau 1.
Le coefficient de reprise présente la même tendance avec une forte valeur de 0,84 boutures émergées/j pour le composte de pin d’Alep, suivi par le terreau avec un taux de 0,72 boutures émergées /j. La faible valeur du coefficient du taux de levée enregistrée est de 0,4 boutures émergées /j pour le substrat de mélange de sable et fumier d’ovin.
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Tableau 1. Effet substrat sur le Taux et le coefficient de reprise |
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Type de Substrat |
Taux de reprise % |
CRE |
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S1 |
43 |
0,64 |
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S2 |
16 |
0.4 |
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S3 |
53 |
0,84 |
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S4 |
46 |
0,72 |
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Par ailleurs, selon la recherche bibliographique aucun travail n’a été effectué sur la multiplication végétative d’ Artemesia herba alba et nos résultats sont supérieurs a ceux rapportés sur la capacité germinative des semences d’armoise blanche par (Neffati 1994 et Ferchichi A 1997) était de l’ordre de 35 % avec une durée moyenne de 9 jours dans les conditions tunisienne. En effet, Torchit et al (2011) en condition algérienne a indiqué une valeur supérieure de la capacité germinative de graines de l'ordre 67 %.
Les valeurs de la longueur de la tige principale pour les boutures enracinées sont représentées par la figure 1. L’effet des différents substrats sur l’évolution de la croissance aérienne des boutures de l' Artemesia herba alba indique un effet significatif du substrat sur la croissance en hauteur avec une hauteur moyenne de 14,7 cm légèrement supérieure aux boutures issues du substrat terreau. La valeur moyenne pour l’ensemble des substrats est de l’ordre de 6,22 cm qui est supérieur à la valeur trouvée par Torchit et al (2011) avec 4,3 cm.
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| Figure 1. Effet du substrat sur la longueur de la Tige Principale |
En ce qui concerne la longueur du système racinaire est obtenue par mesure de la racine principale qui est importante appelée le pivot composé de racines secondaires et tertiaires fines et cassantes. L’analyse des résultats obtenus montre que la croissance racinaire est sous l’effet du substrat. Pour les boutures issus du substrat de composte Pin d'Alep ont enregistré les allongements racinaires moyenne le plus importants (11,36 cm), pour le terreau la longueur racinaire moyenne des boutures est (8,26 cm). Les boutures issues du substrat de sol naturel, la longueur racinaire moyenne 0,43 cm et la plus faible valeur (0,36 cm) pour la longueur des racines enregistrée dans le substrat de mélange sable et fumier tableau 2.
L’influence du substrat est confirmé par L’analyse de la variance au seuil α=5% est très hautement significative. Le test de Newman Keuls au seuil α= 5% de la comparaison de moyennes de l’effet de la nature de substrat fait ressortir trois groupes homogènes A, AB, B,. Le groupe (A) représente la moyenne la plus élevée (11,36 cm) qui correspond au substrat de Composte de pin d’Alep, Le groupe AB représente la moyenne médiane (8.26cm) correspondant au substrat terreau, tandis que les plus faibles valeurs sont enregistrées pour le groupe B, avec 0.36 et 0.43 cm respectivement pour le sol naturel et le mélange de sable et fumier (figure 2) . En effet, les écarts de la hauteur des Racines donnent idée sur la rapidité de croissance et l’effet de substrat sur la biométrie de la partie aérienne.
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Tableau 2. Variation des paramètres biométriques d’ Artemesia herba alba |
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Substrat |
Long. tige principale (cm) |
Long. Racine (cm) |
Surf foliaires (cm2) |
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Composte Pin d’alep |
14.7 ± 3.93 A |
11,36 ± 5.34A |
17.8 ± 3.93A |
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Terreau |
6.36 ±1.09 B |
8,26 ±4.27AB |
4.6 ±0.5 B |
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Sol Naturel |
2.53 ±1.66 B |
0,43 ±0.41B |
6.367 ±2.86 B |
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Sable-Fumier |
1.4 ±0.65 B |
0,36±0.20B |
6.733 ±3.49B |
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A, AB, B : Les groupes homogènes du test de New mean- Keuls de la comparaison des moyennes. |
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| Figure 2. Effet du substrat sur la longueur racines d’ Artemesia herba alba |
La surface foliaire fait ressortir une moyenne la plus élevée (17,8 cm 2) pour le substrat composte de pin d’Alep (groupe A), alors que le groupe (B) représente une moyenne qui varie entre 4.6 cm2 et 6,733 cm2 (tableau 2). Les écarts marqués pour la surface foliaire donnent une vision sur la rapidité de croissance et l’effet de substrat sur la biométrie de la partie aérienne (figure 3).
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| Figure 3. Effet du substrat sur la Surface foliaire d’ Artemesia herba alba |
Les résultats obtenus des paramètres étudiés en fonction du substrat indiquent l’existence d’une variabilité et une possibilité de l’aptitude de multiplication de l’armoise blanche sur différents substrats. Cette plasticité de l’espèce a été signalée par (Neffati et al 1996, Ferchichi 1997) en relation avec les facteurs édaphiques, l’ Artemesia herba alba se développe généralement sur des sols peu évolues d'apport ou d'érosion.
La restauration de l’espèce d’Artemesia herba alba, par le recours à la multiplication végétative ouvre de grandes perspectives à l’échelle régionale suite à sa haute valeur économique. Le choix du substrat le moins couteux et acceptable (composte de Pin d’Alep) était dicté par la disponibilité de cette espèce au sein du barrage vert et les régions forestières des wilayas limitrophes. En effet, du fait du taux de chômage élevé et avec l’émergence d’une nouvelle politique nationale en faveur des startups l’idée est orientée vers la création d’entreprise de fabrication de composte à base de ressource naturelle locale pour les pépinières d’élevage de plants pour les jeunes demandeurs d’emploi en zone aride.
Par ailleurs, la multiplication de cette plante dans la région aura une incidence socioéconomique et écologique certaine en raison de son intérêt fourrager et la production des huiles essentielles à usage phytothérapique et agro-industrielle. Le défi détendre la multiplication de l'espèce d’ Artemesia herba alba pour un repeuplement significatif sur le territoire nécessite un complément de recherche en plein champ sur le comportement physiologique et adaptatif des plants d’ Artemesia herba alba après multiplication sous serre pour maitriser les conditions optimales de réussite des futures plantations à une échelle opérationnelle. Les résultats de ces travaux feront l’objet d’autres publications.
L’espace steppique Algérien est touché par le processus de dégradation sous l’effet conjugué des facteurs anthropiques et climatiques. Pour le développement durable de cette espace stratégique le choix d’espèces autochtones adaptées au contraintes édaphiques et l’exploration d’une variabilité intra-spécifique au sein de l’Artemesia herba alba sont parmi les moyens disponibles pour préserver et valoriser ces régions.
L’ Artemesia herba alba se trouve exposée dans cet espace à des conditions climatiques rigoureuses telles que le froid, la sécheresse. Le but étant de tester la possibilité de multiplication végétative en fonction du substrat. Il ressort que le facteur substrat agit sur le taux de reprise et les paramètres biométriques de croissance des plants d' Artemesia herba alba. Un effet significatif remarquable à été enregistré pour l’ensemble des variables analysées. La caractérisation d’ Artemesia herba alba par multiplication végétative sous différents substrats met en évidence des différences au niveau comportementale biométrique de certains traits de croissance, notamment au niveau de la longueur de la tige et de la racine et des mensurations des surfaces.
Nous exprimerons nos remerciements au personnel du laboratoire du centre Universitaire Salhi Ahmed de Naâma et de la Faculté des Sciences et Département des Sciences Agronomiques, faculté SNV Université de Mustapha Stambouli, Mascara pour l’aide dans la réalisation de cette étude.
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