Livestock Research for Rural Development 22 (3) 2010 Notes to Authors LRRD Newsletter

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Influence d’une complémentation de brebis en fin de gestation par des rebuts de dattes sur les performances d’allaitement

L Boudechiche*, A Araba** et R Ouzrout*

* Institut d’Agronomie, Centre Universitaire d’El Tarf, B.P 73, 36000. Algérie
boudechiche_lamia@yahoo.fr
** Département de Productions et de Biotechnologies animales, Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, BP 6202, Rabat Instituts, 10101 Rabat. Maroc

Résumé

L’effet de la complémentation durant les deux derniers mois de gestation en rebuts de dattes sur la croissance des agneaux et les performances laitières des femelles, pendant la phase d’allaitement, a été étudié chez des brebis. Soixante quatre femelles en gestation, multipares, de race Berbère ont été aléatoirement réparties en deux lots de 32 animaux chacun.  Elles ont reçu comme alimentation à base de fourrages du pâturage. Les femelles du lot expérimental ont été complémentées quotidiennement au retour du pâturage avec des rebuts de dattes grossièrement broyés à raison de 350 g/animal/jour après une période d’adaptation de 15 jours. L’impact de cette complémentation a été mesuré par une estimation de la production laitière des brebis en fonction de la croissance de leurs agneaux durant le premier mois de lactation ainsi que l’évaluation du taux de mortalité à cette même période.

 

L’étude statistique réalisée (SAS 1986) a révélé des différences significatives (P= 0,007) entre les performances de croissance des agneaux des lots témoin et expérimental (184 vs. 252 g/jour) et ce entre 0 et 20 jours mais des différences non significatives (P= 0 ,43) entre 20 et 30 jours (151  vs. 181 g/jour) ; parallèlement, la production laitière a été meilleure chez les brebis du lot expérimental, en moyenne 1,08 vs. 0,87 l/j.

 

En conclusion, la complémentation des femelles en fin de gestation par les rebuts de dattes semble avoir un effet positif tant sur les performances laitières des mères que les performances de croissance de leurs agneaux.

Mots clés: agneau, complémentation, ovin, performances de croissance, production laitière



Influence of date waste supplementation of ewes in late gestation on the performance during lactation

Abstract

The effect of complementation during the last two months of gestation by dates rubbish on growth of lambs and dairy performance of females during the lactation was studied in sheep. Sixty-four pregnant Berber ewes, multiparous, were randomly divided into two groups of 32 animals each. They received alimentation based on forage grazing. Females of test group were supplemented daily to the back pasture with dates rubbish coarsely crushed at 350 g / animal / day, after an adjustment period of 15 days. The impact of this complementation was measured by estimation of milk production of ewes according to the growth of their lambs during the first month of lactation and evaluation of mortality at the same period.

 

The statistical study realised (SAS 1986) revealed significant differences (P = 0,007) between the growth performance of lambs of experimental and test groups (184 vs. 252 g / day) between 0 and 20 days but differences not significant (P = 0, 43) between 20 and 30 days (151 vs. 181 g / day), parallel, milk production was higher in ewes of the experimental group, average 1.08 vs. 0.87 l / day.

 

In conclusion, complementation of females in late gestation by dates rubbish seems to have a benefic effect on performance as mother’s milk that growth performance of their lambs.

Keywords: complementation, growth performance, lamb, milk production, sheep


Introduction

Les sous-produits de la datte, notamment les noyaux, ont fait l’objet de certains travaux (Shakir et al 1969, Chehma et al 2004, Al-Kinani et Alwash 1975, Alwash et DePeters 1982), cependant les études sur les rebuts sont limitées, elles ont concerné le mouton et le dromadaire (Chehma et al 2004)

 

Ce sous-produit énergétique pourrait s’avérer tout aussi intéressant pour les brebis en fin de gestation qui constitue une période importante aussi bien pour la préparation à la mise bas que celle de la lactation et qui sont majoritairement influencées par l’alimentation.

 

Le début de lactation constitue la phase la plus critique du cycle de production chez la brebis laitière. En effet, les premières semaines de lactation se caractérisent par un déficit énergétique important et inévitable (De Vries et Veerkamp 2000). Ce déficit réduit la production laitière et affecte la persistance de production, ce qui se répercute inévitablement sur le poids des agneaux. Ce phénomène est beaucoup plus marqué pour les femelles fortes laitières et pour les animaux en système extensif qui auront tendance à puiser dans leurs réserves corporelles.

 

Une des solutions qui s’offre pour palier à ce problème est la complémentation de ces femelles par un apport de concentré pendant la période qui précède la mise bas (steaming) afin d’effectuer des réserves nutritionnelles pour combler le déficit énergétique responsable de désordres métaboliques peri-partum comme les toxémies de gestation.

 

L’objectif de cette étude est  d’étudier l’influence de cette complémentation avec des rebuts de dattes sur la croissance des agneaux durant la phase lactée tout en renseignant sur les performances d’allaitement des mères.

 

Matériel et méthodes 

Animaux et aliments

 

Les brebis  utilisées au cours de cette étude sont de race Berbère. D’un nombre de 64, multipares et ayant des notes d’état corporel significativement identiques, elles ont été divisées par tirage au sort en deux lots de 32 animaux chacun durant les deux derniers mois de leur gestation ; un lot témoin et un autre expérimental.

 

L’aliment de complémentation était constitué de rebuts de dattes qui sont le résultat de triage après la récolte, ce sont des dattes de mauvaise qualité, de faible valeur marchande, impropres à la consommation humaine soit du fait de leur faible qualité gustative, soit du fait de leur texture dure (Estanove 1990), pouvant être valorisées, par leur incorporation, dans la ration alimentaire du bétail (Salhi 1991). Les rebuts utilisés sont de catégorie « Hachef » qui sont des dattes déshydratées, de même variété « Mech Degla », grossièrement broyés, issus d’une exploitation du Sud- Est Algérien.

 

Protocole expérimental

 

La période expérimentale a commencé deux mois avant la mise bas jusqu’à un mois de lactation. L'alimentation des brebis des deux lots était essentiellement basée sur les ressources pastorales que sont les pâturages d’une prairie permanente de plaine de la wilaya d’El Tarf qui se trouve au Nord-Est algérien, pendant toute l’année, à la différence des brebis du lot expérimental qui ont reçu une complémentation à base de rebuts de dattes à raison de 350 g/animal/jour au retour du pâturage, en bergerie, pendant les deux derniers mois de leur gestation. Une période d’adaptation de quinze jours a précédé l’expérimentation durant laquelle les proportions des rebuts de dattes ont augmenté au fur et à mesure.

 

Les agneaux issus de ces femelles, une fois nés, ont été identifiés et pesés. Ils ont été ensuite soumis au programme de pesées du contrôle de croissance officiel (deux pesées à 20 et à 30 jours permettant de calculer les gains de poids types : gain moyen quotidien entre 20 et 30 jours). On s’est limité à cette période car la croissance de l’agneau ne dépend alors que de la production laitière de la mère.

 

Estimation de la production laitière à partir des GMQ des agneaux

 

La production laitière a été estimée, à partir des GMQ des agneaux, par la relation suivante :

PL (jx) = ENE + 2297 x GMQ (jx)/858

ENE  (jx)= 80 x PVjx0,75

Où :

PL : Production laitière en litres par jour (jx) ;

ENE (jx) : Energie nette d’entretien (kcal) d’un agneau non sevré,  non broutard sur la période considérée (jx);

PVjx : Poids vif à jx.
2297  kcal : est l'énergie brute, par kilo de gain, d’un agneau non sevré,  non broutard.

GMQ : Gain Moyen Quotidien ;
858  kcal : est l'énergie dégagée par un litre de lait.

 

Composition chimique et prévision des teneurs énergétiques des rebuts de dattes

 

Les analyses de la composition chimique ont porté sur la détermination de la matière sèche (MS), la matière grasse (MG), la cellulose brute (CB) et les matières azotées totales (MAT) selon les méthodes AOAC (1990). Pour prévoir les teneurs en UFV et UFL des rebuts de dattes, nous avons utilisé les équations INRA (1978)  selon Sauvant (1981) pour les concentrés.

 

Taux de mortalité

 

Ce paramètre conditionné dans certains cas par l’alimentation des agneaux est un facteur d’étude primordial. Aussi a-t-on jugé nécessaire de le prendre en compte.

Analyse statistique

 

Les données obtenues concernant les GMQ des agneaux aux périodes sus citées, ont été soumises à une analyse de la variance grâce à la procédure GLM du système SAS (1986). Dans ces analyses, n’ont été retenues que les brebis ayant allaité un seul agneau.

 

Résultats et discussion

Composition chimique et valeurs énergétiques des rebuts de dattes

 

Le tableau 1 retrace la composition chimique et les valeurs énergétiques des rebuts de dattes.


  Tableau 1. Composition chimique et valeurs énergétiques des rebuts de dattes

MS, %

MM

MAT

MG

CB

UFL

UFV

% de la MS

par kg de MS

83,5

7,96

3,24

2,80

5,68

1,06

1,05

MS : Matière sèche ;  MM : Matière minérale ;  MAT : Matières azotées Totales
MG : Matière grasse ;  CB : Cellulose brute ;  UFL : unité Fourragère Lait

UFV
 : Unité Fourragère Viande


Il en résulte que :

– Les rebuts de dattes sont un co- produit  pauvre en matières azotées totales (MAT) avec des valeurs de 3,24 % de la matière sèche (MS) ;
– Le taux en cellulose brute (CB) est très faible pour les rebuts de dattes avec 5,68 % de la MS.

 

Le faible taux en CB des rebuts de dattes a aussi été signalé par certains auteurs (Rihani et Guessous 1985, Benattia 1989), qui ont enregistré respectivement : 10,30 et 6,69 % de la MS. Ce faible taux de CB des rebuts de dattes est dû au fait que ces derniers sont plus riches en sucres cytoplasmiques qu’en glucides pariétaux, ce qui par ailleurs leur confère une bonne valeur énergétique (1,06 UFL).

 

Production laitière estimée et gains moyens quotidiens (GMQ) durant la période 0 - 20 jours

 

Le tableau 2 illustre les principaux résultats ayant trait aux paramètres de mesure.


Tableau 2.  Effet de la complémentation sur les paramètres de mesure (moyennes ± erreur standard de la moyenne)

Paramètres

Lot témoin

Lot expérimental

P

Signification

GMQ (0 – 20 j), g/jour

184 a ± 0,05

252 b ± 0,04

0 ,007

**

PL, L/j

0,88

1,14

 

 

GMQ (20 – 30 j), g/jour

151 a ±0,07

181 a ± 0,09

0 ,43

NS

PL, L/j

0,86

1,02

 

 

GMQ : Gain Moyen Quotidien, g/jour ; PL : Production laitière, litre/jour
NS : Non significatif ;
ab : sur la même ligne, les valeurs ayant la même lettre ne diffèrent pas significativement


Les agneaux du lot expérimental ont enregistré un GMQ significativement supérieur (252 g/jour) à celui des agneaux du lot témoin (184 g/jour) (P > 0,05) avec une différence moyenne de 68 g/jour.

 

La croissance 0-20 jours des agneaux est une image classique de la valeur laitière des brebis. L’utilisation des rebuts (1,06 UFL), comme complément au pâturage a permis aux brebis de disposer d’un excédent énergétique avant la mise bas qui a, probablement, contribué à la constitution de leurs réserves corporelles et a semblé augmenter la production laitière chez le lot expérimental (1,14 litres/j) ce qui s’est reflété par un gain de poids plus important des agneaux durant la période 0- 20 j. Au contraire, les faibles valeurs alimentaires ainsi que les disponibilités limitées des pâturages estivaux fréquentés par les brebis du lot témoin ont contribué à une production laitière moins importante (0,88 litre/j) qui s’est répercutée sur le poids des agneaux.

 

Ainsi, les femelles qui ont été complémentées au pâturage ont assuré une croissance pré sevrage plus accélérée que celles qui se sont contentées du pâturage.

 

Des résultats identiques ont été trouvés par Molina et al (1991) qui ont complémenté des brebis Sardes au pâturage par du concentré et dont la production laitière pendant la lactation a toujours été plus élevée que celle observée dans les systèmes extensifs.

 

Production laitière estimée et gains moyens quotidiens (GMQ) durant la période 20 - 30 jours

 

Nous assistons à une baisse de vitesse de croissance des agneaux des deux lots par rapport à la période précédente. En effet,  à la période 20-30 j, la moyenne des GMQ est de 181 g/jour pour le lot expérimental et de 151 g/jour pour le lot témoin (Tableau 2, Figure 1).



Figure 1.  Evolution des gains moyens quotidiens des agneaux (J0-20 et J20-30)


Bien que la différence ne soit pas significative entre les gains de poids des agneaux des deux lots (P > 0,05), cependant les GMQ des agneaux du lot expérimental sont globalement plus élevés (181 g/jour) que ceux des agneaux du lot témoin (151 g/jour) avec un écart de 30 g.

 

Les agneaux du lot expérimental ont approché la vitesse de croissance avancée par Boccard (1963) (200 g/j) pour laquelle le rendement de la transformation du lait de la ration en gain de poids vif est maximum.

 

La supériorité des vitesses de croissance des agneaux du lot expérimental résulte d’une bonne gestion des réserves corporelles des brebis. En effet, l’utilisation des rebuts, comme complément au pâturage a semblé retarder la phase de mobilisation complète des réserves corporelles constituées durant les deux derniers mois de gestation, par contre la situation du lot témoin se traduit selon Casu et al (1981) par une forte mobilisation des réserves qui apparaît normalement pendant l’été, période durant laquelle la situation sur le plan alimentaire est défavorable. Cette mobilisation s’est ainsi répercutée sur la production laitière (0,86 vs. 1,02 l/j) et sur la croissance des agneaux.

 

La chute des GMQ de l’ensemble des agneaux de la période 0-20 j à la période 20 - 30 j est aussi liée à la mauvaise valeur alimentaire du pâturage pendant l’été, en effet, à cette période les tissus de soutien se lignifient et les fourrages connaissent une régression de leur valeur alimentaire (baisse en taux de protéines et accroissement en taux de cellulose brute) à cause des températures élevées (Denium et Dirven 1972, Wilson 1976, Demarquilly 1982 et Jarrige 1981).

 

Le niveau d’alimentation est l’un des facteurs d'élevage qui affecte la production du lait car celle-ci augmente avec lui et inversement. L’exploitation des pâturages naturels était insuffisante pour satisfaire les besoins de ces femelles pendant la lactation, ce qui s’est répercuté sur la production laitière et de ce fait sur la croissance des agneaux. Les brebis ont alors besoin d'un apport énergétique supplémentaire pour couvrir leurs besoins et assurer leurs productions. 

 

La complémentation par les rebuts de dattes a ainsi contribué à une alimentation correcte, à une bonne gestion des réserves corporelles et à une meilleure production laitière se répercutant sur les performances pondérales de leurs agneaux.

 

Taux de mortalité

 

Les taux de mortalité ont été de 0% et 6% respectivement pour les lots expérimental et témoin. L’une des principales causes de mortalité néo- natale chez les agneaux a été l’insuffisance alimentaire par suite d’une faible quantité ou bien une mauvaise qualité de lait de mère. Ceci pourrait expliquer, probablement, les mortalités survenues dans le lot témoin.

 

Conclusions

 

Références bibliographiques  

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Received 23 December 2009; Accepted 22 January 2010; Published 1 March 2010

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