Livestock Research for Rural Development 33 (6) 2021 LRRD Search LRRD Misssion Guide for preparation of papers LRRD Newsletter

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Effet de la méthode de récolte sur la production de propolis par l’abeille locale Apis mellifera intermissa en Algérie

H Guermah, S Hadjem1 et H Zemihi2

Département des Sciences Agronomiques, Faculté des Sciences, Université M. Boudiaf, M’Sila, Algérie
guermahocine@yahoo.fr
1 Département des Sciences Agronomiques, Faculté des Sciences Biologiques et Sciences Agronomiques, Université M. Mammeri, Tizi-Ouzou, Algérie
2 Association ADPAL à Tizi-Ouzou, Algérie

Résumé

La propolis est l’un des produits de la ruche les moins disponibles sur le marché local en Algérie. Pourtant, la demande est de plus importante vu la diversité des domaines où elle peut être utilisée. La production de la propolis présente plusieurs avantages comme diversifier les produits de la ruche, améliorer le revenu des apiculteurs, etc. Le but de cette étude était d’évaluer certains procédés de production de propolis par l’abeille locale Apis mellifera intermissa. Trois méthodes ont été testées durant trois périodes différentes (1 août-10 septembre, 20 septembre-31 octobre et 1 novembre-10 décembre) dans la région de Tizi-Ouzou en Algérie : Méthode I ou grille à propolis du commerce, Méthode II ou collecteur de propolis intelligent et Méthode III proposée par Hanachi Zemihi. Les 3 principales espèces butinées étaient l’asphodèle, le genêt épineux et la lavande. Globalement, pour l’ensemble des 3 périodes, il n’a pas été noté de différence significative entre les quantités totales moyennes récoltées par méthode ce qui indique que l’application de ces méthodes ne semble pas avoir eu d’influence sur la quantité totale de propolis produite. Mais il y a eu des différences significatives entre certaines périodes et selon la méthode. Les meilleures productions de propolis ont été obtenues avec les méthodes I et III pendant la période la plus chaude ou récolte I soit 35,2 g/ruche et 36,7 g/ruche respectivement. Les quantités les plus faibles soit 3,3 g/ruche ont été enregistrées pendant la période III en utilisant les méthodes I et III. Mais pendant la période II, c’est la méthode II qui a permis d’extraire le plus de propolis (20,0 g). Pour en savoir plus, il conviendrait de comparer aussi ces méthodes entre avril et juillet.

Mots-clefs : ruche, Apis mellifera intermissa, propolis


Effect of the harvesting method on propolis production by the local honeybee Apis mellifera intermissa in Algeria

Abstract

The propolis is one of the least available products of the beehive on the local market in Algeria. However, the demand for it is increasingly important given the diversity of fields in which it can be used. The production of propolis has several advantages such as diversifying the hive products, improving beekeepers' income, etc. It is in this sense that this study was carried out with the aim of evaluating the production processes of propolis by the local bee Apis mellifera intermissa. Three methods were tested during three different periods (August 1-September 10, September 20-October 31 and November 1-December 10) in the region of Tizi-Ouzou in Algeria: Method I or commercial propolis grid, Method II or intelligent propolis collector and Method III proposed by Hanachi Zemihi. The 3 main foraged species were asphodel, spinybroom and lavander. Globally, for the 3 periods, no significant difference was noted between the average total quantities collected per method, which shows that the application of these methods does not seem to have an influence on the quantity of the total produced propolis. But there were significative differences on production between periods according to the methods. The best productions of propolis were obtained with methods I and III during the period or harvest, period I, i.e. 35.2 g/hive and 36.7 g/hive respectively. The lowest amounts were recorded in period III using both methods I and III, i.e. 3.25 g/hive. The best propolis production was recorded during the hottest period with methods I and III. During the period II, the method II could extract the more propolis (20.0 g). For a better understanding, we should also compare these methods between April and July.

Keys words: beehive, Apis mellifera intermissa, propolis


Introduction

L’image de l’abeille est d’abord associée à celle du miel. Cette capacité à en produire est à l’origine de l’intérêt que lui porte l’homme. Dans le but de s’assurer une récolte de miel abondante, il a progressivement appris à l’élever, l’entretenir et la soigner. Outre le miel, l’abeille procure bien d’autres produits qui intéressent l’homme : de la cire à la gelée royale, jusqu’à la propolis dont il se sert pour de multiples usages.

La propolis est une résine végétale récoltée par les abeilles sur les bourgeons, les pommes de pins et l’écorce de certains arbres (Biri, 1999) pour protéger l’entrée de la ruche et pour en boucher les fissures. Autrefois considérée comme gênante, la propolis est aujourd’hui très recherchée pour ses propriétés antiseptiques et thérapeutiques (Ramos and Miranda 2007, Sforcin 2007, Oršolić 2010, Bankova et al 2014, Zulhendri et al 2021). Selon Bankova et al (2016), en plus de son utilisation en thérapeutique humaine, les domaines d’utilisation de la propolis sont de plus en plus nombreux. En ce sens, elle est de plus en plus proposée à l’utilisation comme additif alimentaire en alimentation animale (Kadhim et al 2018) notamment chez les lapins (Attia et al 2014, Hashem et al 2017), chez les volailles (Khojasteh Shalmany and Shivazad 2006, Tayeb and Sulaiman 2014, Shaddel-Tili et al 2017, Mohamedet al 2018, Kadhim 2019), chez les vaches laitières (Stelzer et al 2009, Aguiar et al 2014a et b, Yoshimura et al, 2018, Alolofi et al 2019), chez les ovins (Silva et al 2014, Shedeed et al 2019, Badawy 2021, Morsy et al 2021) et les caprins (Sadek et al 2020).

Selon Breyer (2000), la demande du marché en propolis due à son application quotidienne à des produits destinés à l’homme et à l’animal et permise par le développement continuel de la recherche portant sur sa composition complexe a entraîné des changements dans l’application et l’élaboration des techniques plus spécialisées de production.

L’Algérie dispose de fortes capacités mellifères et variées avec un climat favorable au développement et l’exploitation de l’apiculture. La race d’abeilles dominante exploitée est Apis mellifera intermissa. Cette abeille est réputée bonne récolteuse de propolis pour son aptitude à récolter en grande masse.

Le but de ce travail a été d’évaluer la production de propolis de l’abeille locale Apis mellifera intermissa en Algérie à l’aide de trois techniques de récolte dans trois périodes différentes qui s’étalent du 1er août au 10 décembre.


Matériel et méthodes

L’étude a été réalisée dans la région d’Idjeur au niveau du village d’Aït Aicha, situé au pied de l’Akfadou, à une distance d’environ 12 km du chef-lieu de la daïra de Bouzeguène dans la wilaya (district) de Tizi-Ouzou, en Algérie.

Les températures moyennes pour la région d’Idjeur sont de 23,6°C pour l’été et de 6,9°C pour l’hiver avec des précipitations annuelles de 1 149 mm.

La biodiversité végétale de la région d’Idjeur est principalement celle des forêts, c'est-à-dire de la flore spontanée, représentée par plusieurs espèces (Tableau 1). Les 5 espèces dominantes sont : l’asphodèle (Asphodelus microcarpus), le genêt épineux (Calycotome spinosa), la lavande (Lavandula stoechas), la bruyère arborescente (Erica arborea L) et l’arbousier (Arbutus unedo).

Les ruches étaient réparties sur trois ruchers se situant dans la même région. L’étude a été entreprise sur une période de quatre mois, de début août (fin de la saison du miel) au début de mois de décembre. La durée de chaque période de production était d’un mois et dix jours soit : période I = 1er août à 10 septembre ; période II = 20 septembre à 31 octobre ; période III = 1er novembre à 10 décembre.

L’abeille utilisée était l’abeille locale ou Tellienne, Apis mellifera intermissa. Les 30 ruches étaient de modèle « Langstroth », placées sur des supports. L’entrée de chaque ruche était orientée vers le nord-est afin de la protéger contre le vent dominant et la pluie. Le nombre de cadres couverts par les abeilles a servi d’indicateur de force de colonies. Les colonies considérées de force égale ont été réparties en trois ruchers à raison de 9 ruches au niveau du rucher 1, de 9 autres dans le rucher 2 et de 12 dans le rucher 3.

Tableau 1. Relevé floristique de la régiond’Idjeur, lieu d’emplacement des ruchers expérimentaux

Alnus glutinosa (L) Gaerth

Lusula forsteri (SM) DC.

Arbutus unedo

Myrtus communis L

Aristolochia longa

Olea europa

Asparagus acutifolius L

Phillyrea angustifolia L

Asphodelus microcarpus

Pinus halepensis L

Calycotome spinosa Link

Pistacia lentiscus

Cistus salviaefolus

Populus nigra

Crataegus mongena

Potentilla micrantha Ramond

Cytisus triflorus

Prunus avium L

Dactylis glomerata L

Quercus canariensis Willd

Echium echiodes

Quercus ilex L

Erica arborea L

Quercus suber L

Fraxinus oxyphylla MB.

Rosa canina

Genista tricuspidata L

Rubus ulmifolius Schott

Hedera helix L

Salix alba

Inula viscose L

Tamus communis L.

Lavandula stoechas L

Ulmus campestris

Lonicera etrusca

Méthodes de récolte de la propolis

Trois méthodes ont été utilisées:

Méthode I : Grille à propolis du commerce

Au début de période de production, on place des grilles à propolis du commerce achetées sur le marché local (d’une maille de 2,5 mm) au-dessus du corps de ruche (Figure 1A). Au-dessus de cette grille, on place une hausse vide (sans cadres) qu’on couvre de couvre-cadres et du couvercle. A l’issue de la période de production, la grille de chaque ruche est enlevée et scellée en sac plastique portant le numéro de la ruche d’où on l’a retiré (Figure 1B), acheminée au laboratoire puis placée au congélateur pendant 24 heures. A cette basse température, la propolis devient rigide et cassante, la rendant facile à enlever. Puis chaque grille est frottée à part dès la sortie du congélateur. Les morceaux sont recueillis et pesés à l’aide d’une balance électronique. La propolis obtenue de ces grilles est mise dans des pots en verre et placée au congélateur.

Figure 1. A : Mise en place de la grille à propolis du commerce. B : Grille à propolis tachetée de propolis à la récolte
Méthode II : « CPI » ou Collecteur de propolis intelligent

Des planchettes mobiles couvertes d’un film transparent (Figure 2A) sont placées sur les parties latérales des ruches (Figure 2B). Le film transparent permet le passage de la lumière qui stimule les abeilles qui vont s’empresser de le boucher avec de la propolis. Les plaques seront recouvertes de propolis et il ne restera qu’à la récolter. La durée de chaque période de production était ici d’un mois et dix jours. On retire les planchettes (Figure 2C) et la propolis est enlevée en forme de lanières à l’aide d’un couteau. La propolis obtenue de chaque ruche est pesée puis recouverte avec du papier aluminium et placée au congélateur.

Figure 2. A : Préparation des planchettes mobiles. B : Planchette mobile placée sur la ruche. C : Planchette à la récolte
Méthode III

C’est une méthode proposée par monsieur Hannachi Zemihi. A partir d’un grillage en plastique d’une maille de 2,5 mm, on a découpé dix grilles suivant les dimensions des couvre-cadres de la ruche du modèle « Langstroth » (Figure 3A). Les grilles ont été fixées sur des supports en bois, d’une hauteur d’un cm pour les soulever des cadres occupant la ruche et permettant ainsi le déplacement libre des abeilles entre la grille et les têtes des cadres (Figure 3B), c’est ce qui fait la différence avec la méthode I. A l’issue de période de production, la grille de chaque ruche est enlevée et scellée en sac plastique portant le numéro de la ruche d’où on l’a retirée (Figure 3B). Elle est acheminée au laboratoire puis placée au congélateur pendant 24 heures. A cette basse température, la propolis devient rigide et cassante, la rendant facile à enlever. Chaque grille est frottée à part dès la sortie du congélateur. Les morceaux sont recueillis et pesés à l’aide d’une balance électronique. La propolis obtenue de ces grilles est mise dans des pots en verre et placée au congélateur.

Figure 3. A : Grilles découpées suivant les dimensions de couvre-cadres de la ruche.
B : Fixation des grilles sur des supports en bois permettant le déplacement libre des abeilles entre la grille et les têtes des cadres.
C : Grille à propolis tachetée de propolis à la récolte

Les trois méthodes étaient réparties au hasard sur les ruches des trois ruchers.

Analyses statistiques

Les données obtenues ont été arrangées dans un fichier type tableur sur Excel 2013 et ensuite soumises à une analyse de la variance à l’aide du Logiciel R 383 3.3.2. La différence statistique était déclarée à P<0,05.


Résultats et discussion

Un total de 522 g de propolis a été produit en utilisant la méthode I, soit une moyenne de 52,2 g/ruche. Concernant la méthode III, la quantité de propolis produite a été de 512 g soit une moyenne de 51,2 g/ruche. Une quantité de 471 g de propolis a été produite en utilisant la méthode II, soit une moyenne de 47,1 g/ruche. Mais l’analyse de variance n’a pas montré de différence significative entre les quantités totales moyennes récoltées par méthode (Tableau 2). Ainsi l’application de ces méthodes ne semble pas avoir eu d’influence sur la quantité totale de propolis produite. Ceci été aussi la conclusion de Inoue et al (2007) au Brésil. Mais dans les conditions locales, Asnoun et Saheb (2009) ont rapporté que la méthode III influence négativement la production de la propolis dans la région de Mechtras à Tizi-Ouzou (Algérie).

La meilleure production de propolis a été obtenue avec les méthodes I et III pendant la période ou récolte I. Les quantités les plus faibles ont été enregistrées pendant la période III en utilisant les méthodes I et III.

Tableau 2. Quantités (g) de propolis produite par ruche selon la méthode et la période de récolte

Méthode 1
(g)

Méthode 2
(g)

Méthode 3
(g)

ESM

P

Récolte 1 (1 août - 10 septembre)

35,3b

12,7a

36,7b

4,19

0,025

Récolte 2 (20 sept. - 31 octobre)

13,7a

20,0a

11,3a

2,41

0,323

Récolte 3 (1 novembre – 10 décembre)

3,3 a

14,5b

3,3a

1,94

0,018

Total récolté par méthode

52,2

47,1

51,2

6,25

0,945

Durant la période I qui correspond à la période chaude (1 août - 10 septembre), on remarque la supériorité des deux méthodes I et III et une production maximale de propolis. Ce qui correspond aux études faites au Brésil par Inoue et al (2007) qui considèrent que la période la plus productive étant pendant la période la plus chaude et selon qui la production de propolis est significativement influencée par la saison.

Pendant la période II et III, on remarque la supériorité de la méthode II par rapport à la méthode I et à la méthode III et une production réduite de ces deux dernières. Ce qui corrobore les résultats de Sahinler et Gul (2005) qui ont rapporté que pendant la période d’automne-hiver la production de propolis est importante sur les parties latérales de la ruche.

Aussi, les quantités de propolis produites par l’ Apis mellifera africana dans l’étude de Inoue et al (2007) ont été largement supérieures à celles permises par Apis mellifera intermissa dans la présente étude et ce quelle que soit la méthode utilisée.


Conclusion


Références

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