Livestock Research for Rural Development 32 (12) 2020 LRRD Search LRRD Misssion Guide for preparation of papers LRRD Newsletter

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Etude des principaux paramètres biométriques des races caprines Arbia et Makatia en steppe Algérienne

A Lahrech, M Hamidi, M Hachi1, A Choukri et K Laoun2

Laboratoire de chimie organique et de substances naturelles, université de Djelfa, Algérie
ticagrise@gmail.com
1 Laboratoire de l’exploitation et de la valorisation des écosystèmes steppiques, université de Djelfa, Algérie
2 Faculté des sciences de la nature et de la vie, université de Djelfa, Algérie

Résumé

L’objectif principal de cette étude est la contribution à la connaissance des deux races caprines Makatia et Arbia qui constituent le cheptel caprin local en zone steppique d’Algérie, et de leurs variabilités dans le phénotype. Sur 80 chèvres adultes du même troupeau dont 40 de chaque race, les résultats indiquent surtout que la race Makatia a été caractérisée par un gabarit plus élevé que la race Arbia avec des hauteurs au garrot de 66,4±2,5 cm et 58,7±4,3 cm et des tours de poitrine de 79,5± 3,1 cm et 72,4±5,9 cm respectivement. La race Makatia avait une longueur des cornes supérieure : 20,0±4,0 cm contre 16,0±2,8 cm. Pour cette race, la majorité des corrélations étaient négatives dont la plus importante était celle entre la longueur des oreilles et la longueur des cornes avec r= -0,52. Pour la race Arbia, la plupart des corrélations étaient positives et les plus élevées ont été observées entre la hauteur au garrot et le tour de poitrine avec r=0,75 et entre le tour du canon et le tour de poitrine avec r=0,72 et enfin entre ce dernier et la longueur de tête avec r= 0,72. Les principaux résultats qui se dégagent de cette étude indiquent que la race Makatia était caractérisée morphologiquement par un gabarit plus élevé que la race Arbia.

Mots clés : biométrie, taille


Studies of the main biometric parameters of goat breeds Arbia and Makatia in Algerian steppe

Abstract

The main objective of this study is the contribution to the knowledge of the local goat breeds reared in the a steppe environment of Algeria through observation and evaluation of biometric characteristics of the two goat breeds Makatia and Arbia which constitute the goat herds in the steppic zone, their variability according to phenotype and size. For this, 80 goats (40 of eachbreed) constituted the experimental material.

The main results indicate that morphologically the Makatia breed was characterized by a larger size compared to the arbia breed with a height at the withers : 66,4±2,5 cm and 58,7±4,3 cm respectively and a chest size : 79,5± 3,1 cm and 72,4±5,9 cm in favor of the Makatia breed ; this last one had higher horn lenghs with 20,0±4,0 cm compared to 16,0±2,8 cm registred by Arbia breed.

For the Makatia breed, the majority of correlations were negatives of which the most important was that between the length of the ears and the length of the horns with r=0,52.

For the Arbia breed, most correlations were positives and the highest were observed between height at the withers and chest measurement with r=0,75 and between around the cannon and chest size with r=0,72 and finally this last one with ahead length with r= 0,72. The main results that emerge from this study shows that Makatia breed was caracteriszed by a big size compared to Arbia breed.

Key words: biometric, size


Introduction

Tout au long de son histoire, la chèvre domestique a généré par différentiation géographique et sélection d’une part, croisements d’autre part, un assez grand nombre de races (près de 200 sont répertoriées dans le monde). Quelques unes des races seulement sont très connues (Denis 2000).

La chèvre a été pendant longtemps élevée avec les troupeaux de moutons où, dans les zones chaudes et sèches une partie de l’année, elle assurait mieux que la vache une fourniture facile de lait (Charlet et Le Jaouen 1976). Les populations caprines de la Méditerranée selon les auteurs précédents , ont subi au cours des siècles des infusions caractéristiques, car dans cette zone les échanges par mer sont nombreux.

En Algérie, les travaux sur l’élevage caprin revêtent une importance capitale en raison des rôles multiples que cet élevage joue dans les zones marginales. Les caprins ont reçu une importance marginale dans les actions de développement par rapport aux ovins et aux bovins.

Au plan génétique, à ce jour, on dispose de très peu de données permettant de caractériser de manière fiable et définitive, les différentes races et types génétiques locaux.

En Algérie, les caprins sont caractérisés par leur grande diversité et leur hétérogénéité qu’ils doivent au brassage incontrôlé entre les différentes races. Les individus d’une même espèce vont donc présenter des variations quantitatives.

La présente étude a pour objectif d’établir des données ethnologiques et morpho - biométriques de deux races caprines algériennes (Makatia et Arbia) en milieu steppique afin de contribuer à une meilleure connaissance des ressources génétiques indigènes qui restent jusqu’alors méconnues et très peu étudiées.


Matériel et méthodes

Ce travail a concerné au sein du même troupeau des chèvres de race Makatia et Arbia du même âge, élevées dans une chèvrerie dès leur naissance en un milieu steppique dans le village de Zaafrane, wilaya de Djelfa. Au total 80 chèvres adultes, 40 de chaque race, ont fait l’objet de l’étude parmi un troupeau de 105 chèvres.

Méthodes

Le travail qui a concerné les mesures corporelles (en cm) effectuées à l’aide d’un ruban mètre est illustré dans la Figure 1.

Figure 1. Les différentes mensurations prises sur les chèvres

Les données ont été saisies sur Excel. Les analyses descriptives ont permis d’exprimer les résultats sous forme de moyenne, écart-type, coefficient de variation pour les paramètres mesurés.

L’ACP (l’analyse en composante principale), a été effectuée avec le logiciel Statistica version 6.1. Ces analyses ont servi à apprécier les relations entre les différentes mesures corporelles des chèvres Makatia et Arbia étudiées. C’est l’une des techniques les plus classiques de la statistique multivariée. Son objectif vise selon Duchesne (2006), par une transformation linéaire des variables (changements de coordonnées) à simplifier la structure de corrélations et à diminuer la dimension du jeu de données (afin de visualiser, de simplifier les analyses, etc.). Toutefois, il faut rappeler que cette méthode s’applique à un ensemble de variables quantitatives (Fantazi 2004). L'ACP traite de tableaux croisant les individus (lignes) et les variables numériques qui caractérisent ces individus (colonnes) (Escofier et Pages 1990).


Résultats et discussion

L’analyse effectuée sur la population caprine (Tableaux 1 et 3) a dévoilé que les chèvres Makatia se distinguent des chèvres Arbia par une taille haute ou un gabarit assez élevé avec une hauteur au garrot de 66,4±2,5 cm par rapport à 58,7±4,3 cm. Une même constatation a été enregistrée pour la longueur des cornes et le tour de poitrine : c’est la race Makatia qui s’est caractérisée par une longueur de cornes assez grande avec 20,0±4,0 cm contre 16,0±2,8 cm enregistrée pour la race Arbia. De même, la moyenne du tour de poitrine de la chèvre Makatia est supérieure à celle Arbia avec des moyennes respectives de 79,5±3,1 cm et 72,4±5,9 cm. Nous avons également noté une supériorité concernant la longueur de la tête en faveur de la race Makatia avec 19.7±1,2 cm contre 18,8±1,7 cm caractérisant l’Arbia.

Par ailleurs, pour le tour du canon, les valeurs des deux races Makatia et Arbia étaient respectivement 11,6±1,6 cm et 10,6±1,0 cm.

Pour la longueur des oreilles, la chèvre Makatia était caractérisée par une longueur moyenne légèrement inférieure à celle de l’Arbia avec des longueurs de 19,6±2,6 cm et 20,6±2,8 cm respectivement.

Tableau 1. Statistiques descriptives des variables quantitatives des chèvres Makatia (n = 40)

Caractères biométriques

HG

TC

LO

LC

TP

LT

Minimum

61,0

10,0

13,5

15,5

74,0

16,0

Maximum

73,5

17,0

24,0

30,5

90,0

22,4

Etendue

12,5

7,0

10,5

15,0

16,0

6 ,4

Moyenne

66,4

11,6

19,6

20,0

79,5

19,7

Coefficient de variance (CV)

0,04

0,14

0,13

0,20

0,04

0,06

Variance estimée

6,2

2,4

6,7

15,2

74,0

16,0

Ecart-type estimé

2,5

1,6

2,6

4,0

3,1

1,2



Tableau 2. Statistiques descriptives des variables quantitatives des chèvres Arbia (n = 40)

Caractères biométriques

HG

TC

LO

LC

TP

LT

Minimum

50,0

9,0

13,0

10,0

62,0

15,0

Maximum

67,0

12,0

27,0

22,0

80,0

21,0

Etendue

17,0

3,0

14,0

12,0

18,0

6,0

Moyenne

58,7

10, 6

20,6

16,0

72,4

18,8

Coefficient de variance (CV)

0,08

0,09

0,13

0,18

0,08

0,09

Variance estimée

19,2

0,92

7,46

7,55

33,2

2,86

Ecart-type estimé

4,3

1,0

2,8

2,8

5,9

1,7

L’examen des résultats obtenus montre une variabilité assez grande entre les variables. On remarque alors que l’étendue est importante pour la race Makatia où le tour de poitrine et la longueur des cornes ont enregistré les valeurs des différences maximales respectives de 16,0 cm et 15,0 cm. D’autre part, concernant la race Arbia, les étendues les plus importantes sont été enregistrées pour le tour de poitrine avec une valeur de 18,0 cm et la hauteur au garrot avec une valeur de 17,0 cm. Dans l’ensemble, nous avons remarqué aussi que les coefficients de variation concernant toutes les variables des deux races caprines sont faibles (maximum 0,18 enregistré pour la longueur des cornes chez la race Arbia). Nous avons également constaté que la dispersion des données est faible par rapport à la moyenne avec des écarts types ne dépassant pas 4,0 cm pour la race Makatia et de 5,9 cm chez la race Arbia.

Le Tableau 4, représente les valeurs moyennes des variables des deux races caprines.

L’usage de L’ACP qui, généralement sert à réduire l’information par le biais d’une discrimination ainsi qu’une représentation graphique des corrélations, nous permet d’analyser les corrélations entre les différentes variables et d’identifier les races qui se distinguent des autres.

Les cercles de corrélation (Figures 2 et 3), correspondent à la projection des variables initiales sur un plan à deux dimensions constitué par les deux premiers facteurs. La projection des points sur le cercle est relativement éloignée du centre du cercle. Cela montre que les résultats obtenus ne sont pas hasardeux.

Figure 2. Les différentes mensurations prises sur les chèvres


Figure 3. Cercle de corrélation pour les caractères
biométriques chez la race Arbia

Quant au choix des deux axes représentants les deux premiers facteurs extraits par l’ACP, pour la race Makatia, le pourcentage de variabilité représenté par les deux premiers facteurs est légèrement élevé (58,8%). Ainsi, l’utilisation du premier plan de l’ACP composé par F1 comme axe horizontal et F2 comme axe vertical suffit pour l’interprétation.

Tandis que pour la race Arbia, le pourcentage de variabilité représenté par les deux premiers facteurs est particulièrement élevé (76,0%).

Au seuil de signification de 5%, la corrélation entre les variables est significative. En utilisant le coefficient de corrélation de Pearson ainsi que le niveau de signification P, la majorité des corrélations sont positives pour la race Arbia (Tableau 4).

Selon Dagnelie (1970) pour une ACP la liaison, au sens statistique, entre deux variables sera d’autant plus forte que leurs directions vectorielles seront proches, que l’angle formé par les deux vecteurs sera petit. Un angle de 0° traduit une « corrélation positive absolue », des variables, de 90° une « indépendance », de 180° une « corrélation négative absolue ».

Pour la race Makatia et d’après le Tableau 3, on observe aussi que certaines corrélations sont négatives entre la hauteur au garrot et le tour du canon (-0,26), entre la longueur des oreilles et celles des cornes (-0,52) d’une part et la longueur des oreilles et celle de la tête d’une autre part avec -0,29. Tandis que la longueur des cornes et la longueur de la tête sont corrélées positivement avec 0,27.

Tableau 3. Matrice des corrélations des variables quantitatives chez la race Makatia

HG

TC

LO

LC

TP

LT

HG

1,0000

p= ---

TC

-0,2649

1,0000

p=0,150

p= ---

LO

0,2939

-0,1429

1,0000

p=0,109

p=0,443

p= ---

LC

-0,4423

0,2878

-0,5216

1,0000

p=0,013

p=0,116

p=0,003

p= ---

TP

0,2261

0,1015

0,0618

0,3490

1,0000

p=0,221

p=0,587

p=0,741

p=0,054

p= ---

LT

-0,0627

0,3190

-0,2882

0,2690

0,2086

1,0000

p=0,738

p=0,080

p=0,116

p=0,143

p=0,260

p= ---



Tableau 4. Matrice des corrélations des variables quantitatives chez la race Arbia

HG

TC

LO

LC

TP

LT

HG

1,0000

p= ---

TC

0,5605

1,0000

p=0,004

p= ---

LO

0,0275

-0,3422

1,0000

p=0,898

p=0,102

p= ---

LC

0,4608

0,2065

0,3588

1,0000

p=0,023

p=0,333

p=0,085

p= ---

TP

0,7469

0,7217

0,0085

0,4558

1,0000

p=0,000

p=0,000

p=0,969

p=0,025

p= ---

LT

0,5454

0,4639

0,2466

0,2907

0,7173

1,0000

p=0,006

p=0,022

p=0,245

p=0,168

p=0,000

p= ---

Pour la race Arbia, de fortes corrélations sont remarquées entre : la hauteur au garrot et le tour de poitrine (0,74) avec un très haut taux de signification de (P=0.000), la hauteur au garrot et le tour du canon (0,56) (Tableau 4).

La corrélation entre la hauteur au garrot et la longueur des cornes est de 0,46. Le tour de poitrine est corrélé positivement (0,72) et hautement significativement (P=0,000) avec le tour du canon. Le même type de corrélation est remarqué entre le tour de poitrine et la longueur de la tête (0,71).

Cependant, on observe que la longueur des oreilles est peu corrélée avec la longueur de la tête (0,25) et elle n’est pas du tout corrélée avec le tour de poitrine.

Les Tableaux 5 et 6, nous renseignent sur l’état des valeurs propres et la variabilité entre les facteurs.

Tableau 5. Valeurs propres et la variabilité entre les facteurs quantitatifs chez la race Makatia

F1

F2

F3

F4

F5

F6

Val. propre

2,22

1,31

0,91

0,81

0,52

0,24

% variance

36,9

21,8

15,1

13,6

8,61

3,93

Cumul

36,6

58,8

73,9

87,5

96,6

100



Tableau 6. Valeurs propres et la variabilité entre les facteurs quantitatifs chez la race Arbia

F1

F2

F3

F4

F5

F6

Val. propre

3,14

1,43

0,68

0,36

0,25

0,15

% variance

52,3

23,8

11,4

5,96

4,19

2,45

Cumul

52,3

76,1

87,4

93,4

93,6

100

Pour la race Makatia, la première valeur propre est de 2,22 et représente 36,9% de la variabilité. Cela signifie que, si on représente les données sur un seul axe, on aura toujours 36,9% de la variabilité totale qui sera préservée. Le deuxième facteur propre F2 représente 21,9% de la variabilité.

Egalement pour l’Arbia, la première valeur propre est de 3,14 et représente 52,3% de la variabilité, le deuxième facteur propre F2 représente 23,8% de cette dernière.

Par ailleurs, les deux premières valeurs propres correspondent à un pourcentage élevé de la variabilité (36,9% et 21,9%) pour la race Makatia et (52,3% et 23,8%) pour la race Arbia.

Facteurs de variation biométrique

Les paramètres biométriques précédents étaient largement influencés par des facteurs génétiques du fait que les chèvres étaient élevées dans les mêmes conditions d’élevage. Ces facteurs avaient des effets directs sur la croissance de ces chèvres dont on a étudié les mensurations.

Clement (1981) définit la croissance comme l’ensemble des modifications de poids de forme et de composition anatomique et biochimique des animaux, depuis la conception jusqu'à l’abattage ou l’âge adulte. Elle est le résultat d’un ensemble de mécanismes complexes se mettant en jeu, au sein des tissus des phénomènes de multiplication, de grandissement et de différentiation cellulaire. La croissance est régie par des lois physiologiques précises, mais elle peut varier avec des facteurs génétiques (race, effet du père, potentiel génétique, sexe, …) ou non génétiques (alimentation, effet maternel, environnement).

Badin et al (1981), ont rapporté que les performances de croissance varient en fonction du potentiel génétique de chaque individu. Il semble bien que la taille de l’animal adulte soit régie par un déterminisme de nature plutôt génétique que nutritionnelle. D’une race à une autre, les performances de la croissance diffèrent.

La comparaison de nos résultats avec ceux enregistrés par Hellal (1986) et Belmihoub et Eddine (1997) sont rapportés dans le Tableau 7.

Les performances de croissance varient donc en fonction du potentiel génétique de chaque individu et de son gabarit adulte.

La chèvre Makatia s’est montrée haute, avec un gabarit élevé par rapport à la chèvre Arbia également. Les tendances remarquées à partir du tableau ci-dessus, sont expliquées par l’influence de l’effet racial (type génétique).

Tableau 7. Biométrie des races Makatia et Arbia selon plusieurs sources

HG

LO

LC

LT

Belmihoub et
Eddine (1997)

Makatia

67

/

/

17

Arbia

63

/

17

22

Hellal (1986)

Makatia

67

16

/

/

Arbia

63

17

17

Nos résultats

Makatia

66,4

19,6

20,0

19,7

Arbia

58,7

20,6

16,0

18,8

D’autres paramètres non génétiques peuvent influencer la taille des animaux tels que l’alimentation.

Badin et al (1981), ont noté que le niveau d’alimentation est un facteur important de la variation de la croissance, car une restriction alimentaire diminue la vitesse de croissance et le stade adulte sera atteint, dans ce cas plus tardivement.

Les mêmes auteurs ajoutent qu’une suralimentation pendant la phase de croissance, outre les risques sanitaires qu’elle comporte, ne permet pas de modifier le format adulte ; elle permet seulement d’obtenir un état d’engraissement plus important.

Selon Reveau et al (1998), parmi les principaux facteurs influençant la croissance l’alimentation regroupant : la quantité, la qualité des aliments et l’équilibre des rations.

D’après Porhiel et al (2005), le tour de poitrine chez les génisses laitières varie selon le régime alimentaire de 4 cm pour les rations à base d’ensilage maïs. De même, il a constaté un effet de 2,5 cm en faveur des régimes de pâture avec plus de 2 kilos de foin.

Durant notre étude, l’alimentation n’était pas maîtrisée, on signale une sous-alimentation ainsi qu’un manque de supplément dans les périodes critiques de leur vie (nos chèvres sont issues du même troupeau, élevées dans les mêmes conditions d’élevage à savoir l’alimentation).

Abdiche (1989) signale qu’un sevrage précoce et brutal à 3 semaines a des répercussions néfastes sur la croissance (à cause du net ralentissement de croissance qu’il provoque pendant les trois semaines suivantes). Les chevreaux s’accommodent mieux à un sevrage progressif (5 à 8 semaines). Dans notre cas, les chèvres étaient sevrées précocement afin d’utiliser le lait de mères pour l’autoconsommation et cela peut influencer leur croissance.

Signalons l’effet d’autres facteurs d’après Reveau et al (1998) :


Conclusion


Références bibliographiques

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