Livestock Research for Rural Development 28 (9) 2016 Guide for preparation of papers LRRD Newsletter

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Production de lait des vaches Bororo blanches et Borgou en élevage traditionnel au Bénin

S K Kassa, C F A Salifou, G K Dayo2, G S Ahounou, O I Dotché, T M Issifou, I Houaga, G B Kountinhouin, G A Mensah1, V Yapi-Gnaoré2 et A K I Youssao

Université d’Abomey-Calavi, Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, Département de Production et Santé Animales, 01 BP 2009 Cotonou, Bénin.
delkassa@yahoo.fr
1 Centre de Recherches Agricoles d’Agonkamey, Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, 01 BP 884 Cotonou 01, Bénin.
2 Centre International de Recherche-Développement sur l’Elevage en zone Subhumide, 01 BP 454 Bobo-Dioulasso 01, Burkina Faso.

Résumé

Les performances de production de lait des races bovines au Bénin sont peu connues. Ainsi, la présente étude vise à évaluer la production de lait des principales races locales élevées en milieu traditionnel : les zébus Bororo blancs (White Fulani) et les bovins Borgou. A cet effet, des quantités de lait ont été collectées sur 30 vaches Borgou et 78 Bororo blanches élevées dans la zone péri-urbaine de Parakou.

La collecte du lait trait a été faite une fois par semaine pendant 11 mois de lactation. Il en ressort que les vaches Bororo blanches ont présenté une production (1,45 ± 0,13 l) moyenne journalière de lait trait supérieure (p=0,02) à celle des vaches Borgou (0,99 ± 0,19 l), sur toute la période de lactation. Les productions totales journalières de lait trait ont suivi la même tendance (p=0,02). En outre, sur une période de 6 mois, les productions de lait ont progressé (p=0,03) du 1er au 4ème rang de mise bas chez les bovins Borgou. Cette production a baissé à partir du 5 ème rang de lactation. Les mêmes tendances ont été observées chez les zébus Bororo blancs. Dans les deux races, les vaches qui ont vêlé en saison pluvieuse ont eu de meilleures productions (p=0,02 pour les Bororo blanches) que celles qui ont mis bas en saison sèche. Les résultats de la présente étude constituent une base pour la mise en place et la réussite d’un programme d’amélioration génétique.

Mots-clés: système traditionnel, bovin


Milk production of White Fulani and Borgou cows in traditional breeding system conditions of Benin

Abstract

Milk production performances of bovine breeds in Benin are not much known. Thus, the present study aims evaluating milk production potential of main indigenous cattle breeds raised in traditional breeding system: White Fulani and Borgou. So, the quantity of milk was collected on 30 Borgou and 78 White Fulani cows raised in the suburban area of Parakou. The milk was collected once a week during 11 months of lactation.

The White Fulani cows presented an average milk production (1.45 ± 0.13 l) higher (p=0.02) than Borgou cows (0.99 ± 0.19 l), throughout the lactation period. The total daily milk production followed the same trend (p=0.02). Moreover, for a 6 month period, milk production increased (p=0.03) from the 1st to the 4th calving rank in Borgou cattle. This production has decreased from the 5th rank of lactation. The same trends were observed with White Fulani cattle. The cows that calved in rainy season had a better (p=0.02 for White Fulani) production than those who had given birth in the dry season. These results provide preliminary information for the establishment and success of a breeding program.

Key words: traditional system, cattle


Introduction

Au Bénin, le cheptel bovin est élevé selon deux principaux systèmes d’élevage : le système d’élevage traditionnel et le système d’élevage semi-amélioré. Le système semi-amélioré se caractérise par une amélioration du système de production, notamment la conduite des animaux et l’organisation de la production par le biais de l’alimentation, le suivi sanitaire, la génétique des animaux... (Ferrari 2013). L’objectif principal de production dans le système semi-amélioré est d’assurer une production continue en toute saison. Le système semi-amélioré est aussi caractérisé par l’apport de compléments alimentaires, le suivi sanitaire et l’amélioration du potentiel génétique des races locales (N’diaye 2006; Yaokorin 2007). Ce système est généralement utilisé dans les fermes d’Etat du Bénin. Quant au système d’élevage traditionnel, il est le plus répandu au Bénin et est caractérisé par l’inexistence de logements pour les animaux qui vivent toute l’année sur des parcs non entretenus. Les pâturages naturels constituent alors les seules sources d’alimentation des animaux et la reproduction est basée sur la monte naturelle avec une quasi-inexistence d’un plan de prophylaxie (Renoux 2009). Par ailleurs, ce système d’élevage traditionnel est très dépendant de l’environnement et des aléas climatiques (Renoux 2009). Au sein de ces systèmes, plusieurs races bovines sont élevées dont deux des principales races bovines locales, notamment les bovins de race Borgou et les zébus Bororo blancs (Aplogan 2013). En effet, la race Borgou représente 51% de l’effectif national bovin (DE 2011). C’est une race de bovins croisés stabilisée et trypanotolérante avec une robe dominante de couleur blanche (pie intégrale) ou grise, quelquefois pie-noire et dont les muqueuses sont généralement noires (Lekeux 2006). Les bovins de race Borgou ont un poids moyen à l’âge adulte de 288 kg, un rendement carcasse brut de 49,4% et un rendement carcasse vrai de 58,1% (Salifou et al 2012). Le zébu adulte Bororo blanc pèse 347 kg avec un rendement boucher brut de 52% et un rendement vrai de 61,1% (Salifou et al 2012). En outre, certains travaux ont porté sur la production journalière du lait des vaches Borgou en système semi-amélioré (Senou et al 2008; Gbangboche et Alkoiret 2011; Kassa et al 2015a). Il ressort de ces travaux que la vache Borgou produit en moyenne 0,8 litre de lait trait par jour sur une période de quatre semaines (Gbangboche et Alkoiret 2011). Cette production peut atteindre 1,77 litre de lait si la vache Borgou reçoit un complément alimentaire (Senou et al 2008). Kassa et al (2015a) rapportent une production moyenne journalière de 0,83 litre de lait trait chez la vache Borgou avec une estimation de 1 litre de lait total par jour dans le système semi-amélioré. D’autres travaux ont été réalisés sur l’évaluation de la production de lait des bovins Borgou et des zébus Bororo blancs en système traditionnel (Dehoux et Hounsou-vê 1993; Sabi Boum 2004). Dehoux et Hounsou-vê (1993) rapportent une production laitière moyenne de 0,85 litre sur une période de lactation de 250 jours chez la vache Borgou, en système traditionnel au Nord-Est du Bénin. Sabi Boum (2004) rapporte une production de 1,53 litre par jour chez les zébus Bororo blancs élevés en système traditionnel dans la Commune de Karimama. Les résultats obtenus sur les vaches Borgou en système traditionnel sont des bribes d’informations qui remontent à plus de deux décennies et ne font pas ressortir les effets des facteurs non génétiques sur la production du lait (rang de mise bas; saison de lactation...). De même, les résultats issus de l’évaluation de la production du lait des zébus Bororo blancs en système traditionnel sont très insuffisants. Ils remontent à plus d’une décennie et également les effets des facteurs non génétiques (rang de mise bas, saison de lactation, ...) sur la production du lait ne ressortent pas. La présente étude a pour but d’apporter une contribution à l’évaluation des facteurs de variations de la production du lait dans la zone septentrionale du Bénin. De façon spécifique, il s’agira de : a) comparer les quantités de lait trait de la vache Borgou à celles des Bororo blancs dans le système d’élevage traditionnel ; b) déterminer les facteurs non génétiques influençant la production du lait des vaches Borgou et Bororo blanches dans ce système d’élevage.

Cadre d’étude

L’étude a été réalisée dans des élevages privés de la zone péri-urbaine de Parakou (figure 1). Située dans le Département du Borgou, la ville de Parakou s'étend sur 441 km² pour une densité de 340 habitants par km². Elle compte 206 667 habitants (INSAE 2015). Elle est située à 369 mètres d'altitude avec une latitude de 9° 21' Nord et une longitude de 2° 37' Est. Le climat de Parakou est de type soudanien avec une alternance d’une saison pluvieuse (mai à octobre) et d’une saison sèche (novembre à avril). La pluviométrie annuelle est comprise entre 858 et 1 400 mm. La température annuelle moyenne varie entre 26 et 27°C. On retrouve aux alentours de la ville de Parakou, de nombreux villages au nombre desquels on peut citer: Tourou, Guéma, Ganou, Baka, Koroborou, Kpassa, Okpara, Baperou, etc. Ces villages se sont pour la plupart fusionnés à la ville de Parakou par le biais de l’urbanisation ou se situent dans un rayon de 20 km de la ville de Parakou. Première ville du Nord Bénin et troisième grande ville du Bénin, Parakou est une ville à statut particulier. Le cheptel de la zone péri-urbaine de Parakou est composé de bovins, d’ovins, de caprins, de porcins, de volaille et de chevaux. Contrairement à ce qu’on observe dans les zones péri-urbaines des villes africaines, autour de Parakou, les animaux sont élevés généralement dans un système traditionnel. La zone péri-urbaine abrite un marché important de bétail. La pêche continentale est également pratiquée et le principal lieu de pêche est le fleuve Okpara et ses affluents (Kora 2006).

Figure 1. Carte localisant la zone péri-urbaine de Parakou


Méthodologie

Caractéristiques de l’élevage

L’élevage dans ce milieu d’étude est de type extensif. L’alimentation est basée essentiellement sur l’exploitation du pâturage naturel. Les graminées dominent dans la strate herbacée dont les espèces sont consommées à des stades de développement et à des degrés divers. Les graminées les plus consommées sont: Panicum maximum, Andropogon gayanus, Hyparrhenia rufa, Pennisetum purpureum, Setaria sphacelata, etc. Pendant la saison pluvieuse, les parcours naturels repoussent et le pâturage est abondant. Par contre, en saison sèche, la capacité de charge des parcours devient très faible. Les animaux sont donc nourris avec des fourrages ligneux et des résidus de récolte. Ces animaux pâturent dans la journée durant en moyenne 8 heures de temps (de 10 heures à 18 heures). Au retour du pâturage le soir, les bovins sont parqués, attachés au piquet ou non pour passer la nuit. Ainsi, ils sont exposés aux différents aléas climatiques (vents, pluies, fraîcheur, poussière, ...). La reproduction est basée sur la monte libre. Aucun véritable plan de prophylaxie n’est appliqué. Toutefois, le suivi sanitaire des animaux se résume à des vaccinations contre la pasteurellose et la péripneumonie contagieuse bovine organisées par le Centre d’Action Régionale pour le Développement Rural (CARDER). Les traitements des pathologies, les cas cliniques dépistés ainsi que les déparasitages internes et externes, interviennent parfois, exécutés par les services techniques vétérinaires ou par les éleveurs eux-mêmes.

Collecte des données

Les données ont été collectées sur 108 vaches en lactation dont 30 de race Borgou et 78 zébus Bororo blancs. Les vaches concernées ont été au préalable identifiées en tenant compte de leur nom, de la race, du nom de la mère, de la date de mise bas et du rang de mise bas. Une fiche de collecte individuelle des données a été établie. La collecte du lait a été faite une fois par semaine et par vache. Une fois le lait trait, la quantité a été mesurée à l’aide d’une éprouvette graduée et sa valeur enregistrée sur la fiche de collecte de données. Les observations particulières qui étaient faites au cours des semaines de lactation ont été mentionnées dans la rubrique de la fiche destinée à cet effet.

Analyses statistiques

Les analyses statistiques ont été réalisées à l’aide du logiciel SAS (Statistical Analysis System 2006). La procédure Proc means a été utilisée pour calculer les moyennes de production du lait trait. L’analyse de variance a été faite par la procédure des Modèles Linéaires Généralisés (Proc GLM) avec comme facteurs de variation de la quantité de lait produit le type génétique, le rang de lactation et la saison de mise bas. Les moyennes ont été comparées deux à deux par le test t de Student.


Résultats

Effet du type génétique sur la production de lait

La production du lait par mois de lactation a été significativement (p=0,02) plus élevée chez les zébus Bororo blancs que chez les Borgou (tableau 1). Les plus fortes productions journalières de lait ont été observées au premier mois de lactation (1,68 l/jour) et au deuxième mois de lactation (1,31 l/j) respectivement chez les vaches Borgou et zébus Bororo blancs. Les plus faibles productions journalières respectives ont été obtenues au dixième mois (0,63 l/j) et au onzième mois (0,92 l/j) de lactation chez les vaches Borgou et les zébus Bororo blancs. En moyenne, sur 11 mois de lactation, les vaches de race Borgou ont produit 0,99 litre de lait par jour tandis que les zébus Bororo blancs en ont produit 1,45 litre par jour. Au total, sur 11 mois de lactation, la vache Borgou a produit 305 litres de lait pendant que la quantité produite par le zébu Bororo blanc a été de 446 litres (figure 2).

Tableau 1. Effet du type génétique sur la production de lait

Mois de lactation

Borgou

Zébu Bororo blanc

Test de signification
(p)

Moyenne (litre)

ES

Moyenne (litre)

ES

1

1,26b

0,12

1,68a

0,1

0,02

2

1,31b

0,14

1,59a

0,08

0,03

3

1,24b

0,14

1,59a

0,08

0,02

4

1,15b

0,17

1,66a

0,09

0,04

5

1,09b

0,25

1,67a

0,12

0,02

6

0,98b

0,21

1,63a

0,10

0,005

7

0,96b

0,24

1,51a

0,12

0,03

8

0,78b

0,25

1,67a

0,19

0,003

9

0,76b

0,19

1,04a

0,18

0,04

10

0,63b

0,18

0,97a

0,17

0,03

11

0,76b

0,21

0,92a

0,19

0,03

Quantité de lait trait (litre/jour)

0,99b

0,19

1,45a

0,13

0,02

ES: Erreur standard. Les moyennes de la même ligne affectées des lettres différentes sont significativement différentes au seuil de 5%.



Figure 2. Production de lait des vaches de bovins de race Borgou et des vaches zébus de race Bororo blanche
Effet du rang de lactation sur la production de lait des vaches Borgou et des zébus Bororo blancs

Le tableau 2 présente l’effet du rang de mise bas sur la production de lait trait des vaches Borgou en fonction des mois de lactation. La production du lait par mois de lactation a varié en fonction du rang de mise bas chez la vache Borgou (p=0,03). Quel que soit le mois de lactation, la quantité de lait trait a augmenté du 1er rang de mise bas au 3eme et au 4eme rang de mise bas. Les plus faibles productions de lait ont été obtenues chez les vaches qui ont un rang de mise bas supérieur ou égal à 5. Les vaches en 2ème rang de mise bas ont eu une production du lait intermédiaire entre celles des vaches de rang de mise bas 1 et de rang de mise bas 3 et ne diffèrent pas significativement. Les quantités moyennes journalières de lait trait sur l’ensemble des 6 mois de lactation suivent également cette tendance (p=0,03). Il en est de même pour les quantités totales sur 6 mois de lactation (figure 3). Aucun effet du rang de mise bas sur la quantité de lait trait n’a été observé du 1er au 5ème mois de lactations chez les zébus Bororo blancs. Il en était de même pour les quantités moyennes journalières de lait trait sur 6 mois de lactation. Une remarque identique a été faite pour les productions totales obtenues durant les 6 mois de lactation (figure 3). Toutefois, les productions de lait ont eu tendance à progresser du 1er au 5ème rang de mise bas et baissent aux 6ème et 7ème rangs de mise bas. La seule différence significative (p=0,03) a été relevée au 6 ème mois de lactation en faveur des vaches qui ont vêlé au 4ème et au 5ème rang de lactation (2,02 l/j). La plus faible production (1,25 l/j) a été signalée au 6ème et au 7ème rang de lactation. L’effet du rang de mise bas sur la production du lait des zébus Bororo blancs est donné au tableau 3.

Tableau 2. Effet du rang de mise bas sur la production de lait des vaches Borgou

Mois de lactation

RMB 1

RMB 2

RMB 3 et 4

RMB 5 et plus

Test de signification
(p)

Moyenne (litre)

ES

Moyenne (litre)

ES

Moyenne (litre)

ES

Moyenne (litre)

ES

1

0,95b

0,31

1,40ab

0,28

1,85a

0,3

0,72c

0,3

0,03

2

1,23b

0,24

1,42ab

0,26

1,61a

0,19

0,68c

0,26

0,02

3

1,16b

0,25

1,26ab

0,26

1,35a

0,21

0,77c

0,35

0,02

4

1,29b

0,18

1,32ab

0,21

1,34a

0,24

0,68c

0,36

0,03

5

1,20b

0,33

1,26ab

0,31

1,32a

0,4

0,72c

0,52

0,04

6

0,96b

0,33

1,10ab

0,3

1,23a

0,34

0,62c

0,48

0,04

Quantité de lait
trait par jour

1,13b

0,27

1,29ab

0,28

1,45a

0,28

0,70c

0,38

0,03

ES: Erreur standard; RMB: Rang de mise bas; Les moyennes de la même ligne affectées des lettres différentes sont significativement différentes au seuil de 5%.



Figure 3. Production de lait des bovins de race Borgou en fonction du rang de mise bas


Tableau 3. Effet du rang de mise bas sur la production de lait des zébus Bororo blancs

Mois de lactation

RMB 1

RMB 2

RMB 3

RMB 4 et 5

RMB 6, 7 et plus

Test de signification
(p)

Moyenne (litre)

ES

Moyenne (litre)

ES

Moyenne (litre)

ES

Moyenne (litre)

ES

Moyenne (litre)

ES

1

1,47a

0,24

1,60a

0,43

1,79a

0,29

1,84a

0,21

1,41a

0,49

0,08

2

1,51a

0,19

1,60a

0,29

1,62a

0,18

1,63a

0,17

1,47a

0,23

0,06

3

1,45a

0,19

1,57a

0,25

1,63a

0,17

1,65a

0,16

1,42a

0,24

0,12

4

1,46a

0,18

1,59a

0,23

1,76a

0,19

1,87a

0,18

1,60a

0,25

0,06

5

1,50a

0,27

1,73a

0,34

1,75a

0,29

1,77a

0,28

1,50a

0,32

0,09

6

1,44c

0,25

1,46c

0,23

1,56c

0,21

2,02a

0,24

1,25b

0,26

0,03

Quantité de lait
trait par jour

1,47a

0,22

1,59a

0,29

1,69a

0,22

1,80a

0,21

1,44a

0,3

0,08

ES: Erreur standard; RMB: Rang de mise bas; Les moyennes de la même ligne affectées des lettres identiques ne sont pas significativement différentes au seuil de 5%



Figure 4. Production de lait des zébus Bororo blancs en fonction du rang de mise bas
Effet de la saison de mise bas sur la production de lait des vaches Borgou et des zébus Bororo blancs

Le tableau 4 présente l’effet de la saison de mise bas sur la production de lait des zébus Bororo blancs en fonction des mois de lactation. L’effet de la saison de mise bas sur la production du lait se subdivise en trois phases chez le zébu Bororo blanc. Au premier mois de lactation, la production du lait a été plus importante (p=0,02) chez les vaches qui ont vêlé pendant la saison pluvieuse (2,09 litres par jour) que celles qui ont mis bas pendant la saison sèche (1,61 litres par jour). Du deuxième au septième mois de lactation, la saison de mise bas n’a pas eu d’effet significatif sur la production du lait chez la vache Bororo blanche. A partir du 8e mois jusqu’à la fin de la lactation, les vaches qui ont vêlé pendant la saison des pluies ont eu une production supérieure à celles qui ont mis bas pendant la saison sèche. En moyenne par jour, sur l’ensemble des 11 mois de lactation, les vaches qui ont vêlé en saison pluvieuse ont une production (1,61 l/j) supérieure (p=0,02) à celle (1,28 l/j) des vaches qui ont vêlé en saison sèche. Une tendance (p=0,02) identique a été observée pour les productions totales sur 11 mois de lactation (figure 4). En ce qui concerne les vaches Borgou, trois phases ont été également identifiées (tableau 5). Par rapport aux vaches qui ont vêlé pendant la saison sèche, la production du lait a été plus importante chez les vaches qui ont vêlé pendant la saison des pluies au premier mois de lactation. Bien que n’étant pas significatif, du deuxième au septième mois de lactation, la production du lait des vaches qui ont mis bas en saison pluvieuse a été dans l’ensemble plus élevée. Cette tendance a été inversée, du 8 ème au 10ème mois de lactation en faveur des vaches qui ont vêlé en saison sèche. Contrairement aux résultats obtenus au début de lactation, une différence a été ressortie en fin de lactation en faveur des vaches qui ont vêlé en saison sèche. Dans l’ensemble, pour toute la période de lactation, la production moyenne journalière n’a pas varié d’une vache à l’autre. Elle a été de 0,97 litre par jour chez les vaches qui ont vêlé pendant la saison sèche et de 1,01 litres chez les vaches qui ont vêlé pendant la saison des pluies (tableau 5). Quant à la production totale de lait trait pour toute la durée de lactation, elle a été de 299 litres en saison sèche et 311 litres en saison des pluies et aucun effet saison de mise bas n’a été observé sur cette production (figure 6).

Tableau 4. Effet de la saison de mise bas sur la production de lait des zébus Bororo blancs

Mois de lactation

Saison sèche

Saison pluvieuse

Test de signification
(p)

Moyenne (litre)

ES

Moyenne (litre)

ES

1

1,61b

0,12

2,09a

0,23

0,02

2

1,53a

0,1

1,84a

0,19

0,09

3

1,57a

0,1

1,66a

0,15

0,11

4

1,57a

0,1

1,84a

0,18

0,09

5

1,55a

0,18

1,76a

0,17

0,09

6

1,46a

0,2

1,71a

0,12

0,12

7

1,21a

0,27

1,59a

0,14

0,07

8

1,19b

0,34

1,69a

0,2

0,02

9

0,76b

0,19

1,21a

0,18

0,02

10

0,72b

0,17

1,22a

0,2

0,03

11

0,70b

0,15

1,11a

0,16

0,03

Quantité de lait trait
(litre/jour)

1,28b

0,17

1,61a

0,17

0,02

ES: Erreur standard.
Les moyennes de la même ligne affectées des lettres différentes sont significativement différentes au seuil de 5%.



Figure 5. Production de lait des zébus Bororo blancs en fonction de la saison de mise bas


Tableau 5. Effet de la saison de mise bas sur la production de lait des vaches Borgou

Mois de lactation

Saison sèche

Saison pluvieuse

Test de signification
(p)

Moyenne (litre)

ES

Moyenne (litre)

ES

1

1,03b

0,18

1,62a

0,22

0,03

2

1,27a

0,17

1,37a

0,23

0,06

3

1,11a

0,22

1,36a

0,2

0,07

4

1,05a

0,25

1,22a

0,23

0,14

5

1,08a

0,40

1,10a

0,35

0,11

6

0,90a

0,34

1,02a

0,28

0,09

7

0,77a

0,47

0,90a

0,26

0,06

8

0,65a

0,4

0,63a

0,47

0,07

9

0,95a

0,24

0,75a

0,17

0,08

10

0,9a

0,27

0,62a

0,14

0,09

11

0,98a

0,2

0,55b

0,15

0,02

Quantité de lait trait
(litre/jour)

0,97a

0,29

1,01a

0,25

0,08

ES: Erreur standard.
Les moyennes de la même ligne affectées des lettres identiques ne sont pas significativement différentes au seuil de 5%.


Figure 6. Production de lait des vaches Borgou en fonction de la saison de mise bas


Discussion

Influence du type génétique

La présente étude montre que la production de lait de la vache Bororo blanche est meilleure que celle de la vache de race Borgou. Les deux races sont élevées dans le même système d’élevage traditionnel et bénéficient des mêmes pratiques d’élevage. Les facteurs environnementaux étant identiques, les différences de production observées entre ces deux races sont liées à la valeur génotypique de chacune des deux races notamment, la valeur génétique additive, la valeur liée à la dominance entre les gènes et l’interaction entre les gènes. L’effet race sur la production du lait a été rapporté dans de nombreux travaux (Boujenane et Aïssa 2008; Gbangboche et Alkoiret 2011; Ouédraogo 2013). Au Bénin, Gbangboche et Alkoiret (2011) ont rapporté que la vache Borgou a une production supérieure à celle de la race N’Dama à la Ferme d’Elevage de l’Okpara. Au Burkina Faso, les travaux effectués par Ouédraogo (2013), ont montré que les zébus Azawak donnent les meilleures performances laitières (5,97 l/j), suivis des métis Azawak x Peulh (5,26 l/j) et des zébus Peulh (2,65 l/j) dans les élevages péri-urbains de Ouagadougou et de Komsilga. Boujenane et Aïssa (2008) ont montré que la production de la vache Holstein est meilleure que celle de la vache Montbéliarde dans des élevages de bon niveau au Maroc. Les travaux de Kéita (2005) corroborent ceux obtenus dans la présente étude en faisant ressortir l’effet du type génétique dans le bassin arachidier au Sénégal (régions de Fatick et Kaolack). Cet auteur précise que les croisés Holstein x zébu Gobra (7,3 l/j) ont un meilleur rendement laitier comparativement aux croisés Montbéliarde x zébu Gobra (5,7 l/j). Les résultats issus des travaux rapportés ci-dessus montrent que la production du lait varie d’une race à l’autre et avec les conditions d’élevage et sont en accord avec ceux de nos travaux. La diversité des prédispositions génétiques déterminent donc la variabilité des productions de lait entre les vaches.

Effet du rang de mise bas sur la production de lait

Globalement, les productions de lait des vaches Borgou et des zébus Bororo blancs augmentent avec le rang de lactation. Les productions progressent du 1 er au 4ème rang de mise bas où elles atteignent le pic et baissent à partir du 5ème rang de mise bas chez les vaches de race Borgou. Cette production progresse jusqu’au 5ème rang de mise chez les zébus Bororo blancs avant de baisser. Cette augmentation en fonction du rang de mise bas s’explique par le fait que les tissus mammaires se développent durant la carrière de reproduction des vaches et à l’âge de la réforme, ces tissus vieillissent. Le développement mammaire conduit donc à une augmentation de la production du lait et le vieillissement mammaire entraîne sa baisse. Ainsi, selon Saidou (2004) et Belhadi (2010), les variations de la production avec le numéro de lactation s’expliquent par l’état physiologique qui se traduit par l’augmentation du tissu mammaire durant les premières gestations et ensuite par le vieillissement normal du tissu. Le rang de mise bas est donc un facteur physiologique de variation de la production du lait (Belhadi 2010). L’âge intervient beaucoup dans l’épanouissement de l’activité sécrétoire de la mamelle (Belhadi 2010). Conformément à la présente étude, Gbangboché et Alkoiret (2011) rapportent l’effet du rang de lactation sur la production du lait des vaches Borgou et N’Dama à la Ferme d’Elevage de l’Okpara. D’après ces auteurs, les productions moyennes journalières du lait progressent de la première à la quatrième lactation. En outre, Alkoiret et al (2011) et Doko et al (2012) rapportent que chez la vaches Girolando à la Ferme d’Elevage de Kpinnou, la production du lait augmente du 1er au 3e rang de lactation. De même, les travaux de Gbodjo et al (2013) chez les vaches hybrides Montbéliarde x Adamance en Côte d’Ivoire ressortent l’effet du rang de lactation. Ces auteurs rapportent qu’au cours des 100 premiers jours, la production moyenne journalière est meilleure à la troisième lactation suivie de celle de la deuxième lactation et de celle de la première lactation. Oumarou (2004) relève une petite nuance chez les vaches Azawak en station à Tounoukous et élevées en milieu rural, au Niger. Il montre qu’il existe une augmentation de la production journalière entre la première et la deuxième lactation, mais la production baisse déjà à la troisième lactation. Globalement, chez tous les herbivores allaitants, la production laitière tend à augmenter avec le rang de mise bas (FAO 2003; Butler 2005).

Effet de la saison de mise bas sur la production de lait

Le présent travail montre que les productions de lait des vaches Bororo blanches sont meilleures lorsqu’elles vêlent en saison pluvieuse. La saison pluvieuse est une période d’abondance fourragère et de disponibilité ad libitum en eau. L’alimentation des vaches est donc assurée sans la moindre rupture. Par contre, au cours de la saison sèche, les fourrages et l’eau deviennent rares en milieu traditionnel et les conséquences immédiates sont l’amaigrissement des animaux et la baisse de leurs productions. Cette tendance est relevée chez les vaches Borgou du 1er au 7ème mois de lactation. Toutefois, du 8ème au 11ème mois de lactation, les vaches Borgou qui ont vêlé en saison sèche ont tendance à être plus performantes. Cela s’explique par le fait que la période de lactation de ces vaches coïncide avec le début de la saison des pluies, pendant lequel les vaches profitent des jeunes repousses fourragères. Par contre, la baisse de production chez les vaches Borgou qui ont vêlé en saison pluvieuse se justifie par le fait que ces vaches tendent vers la fin des pluies et le disponible fourrager commence par s’amenuiser. En effet, les niveaux de production du lait les plus élevés sont enregistrés pour les lactations débutant en saison pluvieuse (coïncidant avec la période de disponibilité de fourrages verts) alors qu’en saison sèche les productions sont faibles, car l’élévation des températures en plus de la rareté des fourrages constituent un frein à l’extériorisation du potentiel de production (Mouffok et Madani 2005; Gbangboche et Alkoiret 2011). Dans les zones tropicales, la disponibilité fourragère conditionne la production laitière car l’aliment de base des vaches est le pâturage. Ces pâturages tropicaux sont très variés et leur quantité et leur qualité sont sous la dépendance des facteurs climatiques et principalement du régime des pluies. L’effet de la saison est remarquable qualitativement, du fait que les graminées des régions tropicales ont une valeur alimentaire très faible par rapport à celles des zones tempérées (FAO 2004). A la ferme d’élevage de Kpinnou, Doko et al (2012) rapportent sur des vaches Girolando, que les vaches qui ont vêlé pendant la grande saison des pluies ont les meilleures productions suivies respectivement de celles des vaches qui ont mis bas dans la petite saison des pluies, dans la petite saison sèche et dans la grande saison sèche. L’effet du régime des pluies conformément à la présente recherche, est aussi décrit par Alkoiret et al (2011) qui prouve que les quantités élevées de lait chez la vache Girolando à Kpinnou, s’obtiennent en grande saison pluvieuse, d’avril à juillet et en petite saison de pluies, d’octobre à décembre. Viennent ensuite les productions de la petite saison sèche d’août à septembre et de la grande saison sèche, de janvier à mars. Contrairement à la présente étude, Senou et al (2008) ne trouvent pratiquement aucune différence de productions entre les saisons pluvieuse, sèche et sèche–pluvieuse lorsque l’éleveur apporte un complément alimentaire aux vaches en lactation pendant la saison sèche. En général, la production de lait varie en fonction de l'effet des fluctuations des pluies sur les ressources fourragères et en eaux. Par conséquent, le climat joue un rôle déterminant car il conditionne la disponibilité des ressources alimentaires du bétail en élevage traditionnel.


Conclusion


Remerciements

Les auteurs remercient le Projet d’Appui à l’Enseignement Supérieur (PAES) de l’Union Economique Ouest Africaine (UEMOA) pour le financement du Projet Lait intitulé «Amélioration des techniques de production, de transformation et de la qualité du lait et des produits laitiers issus des vaches des élevages extensif et semi-intensif au Bénin (PAES-0805)».


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Received 11 April 2016; Accepted 23 July 2016; Published 1 September 2016

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