Etude de la croissance, la qualité et du rendement en carcasse de lapins locaux de la région des Aurès, Algérie

Souad Moumen, Mohammed Melizi et Nacira Zerrouki-Daoudi¹

Institut des sciences vétérinaires et agronomiques
¹ Laboratoire Ressources Naturelles
Faculté des Sciences Biologiques et Sciences Agronomiques.Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Algérie.
Ounassa34@gmail.com

Résumé

L'étude visait à évaluer les performances de croissance et d'abattage de lapins de la population locale Algérienne élevés dans la région des Aurès (Est algérien). 100 lapins mâles sevrés à 28 jours d'âge et pesant 412,1±84,2 g ont été logés au hasard à 3-4 par cage. Ils ont été nourris ad libitum avec un aliment en granulé et abattus à 77±1 jour d'âge à un poids vif de 1 995,5± 483,5 g. Les critères suivants ont été enregistrés : le poids corporel, le gain moyen quotidien de la naissance à l'abattage, la consommation moyenne d'aliment du sevrage à l'abattage, l'âge d'abattage, le poids de la carcasse, le ratio muscle/os, l’adiposité, les poids des pattes avant, des cuisses et du râble et le rendement en carcasse.

Les résultats indiquent un gain moyen quotidien de 32,3±3,5 g/j, une consommation moyenne quotidienne de 89,4±14,5 g/j avec un indice de consommation de 2,7 entre le sevrage et l’abattage, et un rendement en carcasse de 55,1±13,1 % ; les rendements de la partie avant, la partie postérieure et du râble étaient de 14,9±1,7 %, 24,3±3,1 % et 29,7±3,6 % (p ˂ 0,05) respectivement. Ces lapins ont une bonne conformation traduite par un ratio muscle /os de 6,7±1,8 (p˂0,0001) mais une adiposité élevée (3,1±1,8 %, p˂0,0001).

Mots-clés: caractéristique de la carcasse, cuniculture population locale, viande de lapin

Evaluation of local rabbit’s growth, carcass quality and yield at slaughter in the Aures region, Algeria

Abstract

The aim of the study was to evaluate the growth performance and slaughter of local rabbit from Algerian population reared in the Aures area (East of Algeria). 100 rabbits weaned at 28 days of age and weighting 412.1±84.2 g were randomly housed (3-4 rabbits /cage). The rabbits were fed pellets ad libitum and slaughtered at 77±1 days of age and their body weight was 1 995.5±483.5 g. The following traits were recorded : body weight, average daily gain from birth to slaughter, average feed consumption from weaning to slaughter, slaughter age, carcass weight, meat/bone ratio, fat content, prime cuts weight (forepart, loin and hindpart) and dressing percentage. The results indicate a daily average gain of 32.3±3.5 g / day and an average daily consumption 89.4±14.5 g/d with a food conversion ratio of 2.7. A dressing percentage of 55.1±13.1 %, the ratio to commercial carcass of the forepart, hindpart and loin was 14.9±1.7 %, 24.3±3.1 %, and 29.7±3.6 % (p ˂ 0,05) respectively. These rabbits had a good meat to bone ratio (6.7±1.8, p˂0,0001) but a high adiposity (3.1±1.8 %, p˂0,0001).

Key words: carcass trait, cuniculture, local population, rabbit production, rabbit meat

Introduction

La cuniculture peut présenter pour l’Algérie une source de protéines non négligeable compte tenu de l’important déficit de ce nutriment (Gacem et al 2008 ; Berchiche et al 2012). Le recours à la cuniculture est justifié par ses nombreux atouts, entre autres, son cycle biologique court, une forte prolificité : 50 lapereaux d’un poids vif de 2,4 kg abattus par an /lapine ce qui représente une importante quantité de viande (60 à 65 kg par lapine/an) de bonne qualité organoleptique (Combes et al 2005). Plusieurs études portant sur les caractéristiques bouchères des lapins (Lakabi et al 2008 ; Lounaouci et al 2009 ; Volek et al 2014 ; Cardinali et al 2015) démontrent l’influence considérable des paramètres de la croissance : âge, poids, degré de maturité, précocité de croissance sur la qualité des carcasses. Cependant, l’évolution permanente des performances de production consécutive à l’optimisation de l’alimentation et aux progrès techniques d’élevage, justifie la poursuite d’études dans ce domaine.

La présente étude concerne des lapins de population locale élevés dans la région des Aurès dans l’objectif d’évaluer la croissance, la qualité et le rendement en carcasse.

Matériels et méthodes

Cette étude s’est déroulée au niveau du Département Vétérinaire de l’Université d’El Hadj Lakhdar de Batna, qui dispose d’un local d’engraissement, dont l’aération se fait à l’aide d’un ventilateur et dont l’éclairage est naturel (assuré par 2 fenêtres).

Animaux et mise en lot

L’essai d’engraissement a été réalisé sur 100 lapereaux de sexe mâle, issus de 60 portées nées au cours de la période qui s’étale entre le 18/02/ et le 17/05/2014, appartenant à une population locale élevée dans la région des Aurès et achetés sur des marchés hebdomadaires (Batna, Khenchela, Oum El bawagui) (Figure 1). Le sevrage a eu lieu à 28 jours. Les animaux appartenant à des portées différentes en bon état sanitaire, ayant le meilleur poids ont été identifiés par marquage au niveau des oreilles. Ils ont alors été placés dans des cages grillagées de type flat-deck à raison de trois ou quatre par cage. Les cages (62 cm de longueur, 52 cm de largeur et 35 cm de hauteur) étaient munies d’une trémie et d’un système de tétine pour l’abreuvement.

Figure 1. Localisation de la région des Aurès, Algérie. (Http : //fr.wikipedia.org)

 L’aliment

A partir du sevrage (28 jours), les animaux ont été nourris ad libitum avec un aliment en granulé équilibré pour lapin en croissance dont la composition figure dans le tableau 1.

Mesures réalisées

La quantité d’aliment ingérée a été contrôlée semaine par semaine et cage par cage. Les lapereaux ont été pesés individuellement le matin au moment du sevrage, puis une fois par semaine à heure fixe (9 h) jusqu’à l’abattage (77±1 jours).

Les animaux ont été de nouveau pesés individuellement avant et après l’abattage qui a été réalisé le matin. Les carcasses (sans tête et sans manchons) ont été pesées après 24 heures de ressuage à 4C°. Afin d’évaluer le rendement, les critères suivants ont été mesurés suivant les normes de la World Rabbit Science Association (Blasco and Ouhayoun, 1996) : le poids de la carcasse froide, le gras interscapulaire, le gras périrénal, le poids des pattes avant, le poids du râble, le poids des cuisses ; l’une des cuisses a été cuite à l’étuve à 80 °C pendant 2,5 h et le ratio muscle/os a été calculé. Le foie et les reins ont été pesés séparément.

Données recueillies

Les formules appliquées pour le calcul des performances à l’abattage ont été les suivantes :

Rendement de la carcasse commerciale (%) = (poids de la carcasse commerciale / poids vif avant abattage) x 100.

Rendement des pattes avant (%) = (poids des pattes avant / poids de la carcasse commerciale) x 100.

Rendement des cuisses (%) = (poids des cuisses / poids de la carcasse commerciale) x 100.

Rendement du râble (%) = (poids du râble / poids de la carcasse commerciale) x 100.

Ration muscle/os = (poids de la cuisse avant cuisson – poids de l’os après cuisson) / poids de l’os après cuisson.

Rendement en foie (%) = (poids du foie / poids de la carcasse commerciale) x 100.

Taux de gras (%) = (poids du gras / poids de la carcasse commerciale) x 100.

Analyses statistiques

Les données ont été saisies avec Excel 2007 et l’ensemble des variables ont été analysées statistiquement à l’aide du logiciel MedCalc version 15.2.1 - © 1993-2015 MedCalc Software Bvba en utilisant le test « t » de Student. Le seuil de signification statistique retenu a été de 0,05. Les résultats ont été formulés sous forme de moyenne ± écart-type et avec le degré de signification des différences.

Résultats et discussion

Performances de croissance des lapins

Les mesures relevées au cours de l’essai ont permis d’identifier un poids moyen initial de 412,1±84,2 g, une consommation alimentaire sur la période 28-77 jours de 89,4±14,4 g par lapin avec un indice de conversion global de 2,7 (Tableau 2).

Performances d’abattage

Les performances d’abattage des lapins de population locale sont rapportées dans le tableau 3.

Le poids vif moyen à l’abattage à l’âge de 77±1 jours enregistré a été de 1 995,5±483,5 g. Les poids de la carcasse chaude et de la carcasse froide ont été de 1 054,8±271,1 g et 1 037,5± 272,0 g respectivement. Lounaouci (2012) sur la population blanche annonce un poids vif moyen à l’abattage à l’âge de 11 semaines semblable à notre résultat. Mais concernant les poids de la carcasse chaude et de la carcasse froide, il y a un écart de 351 g et de 309 g en faveur de la population blanche respectivement. Cardinali R et al (2015) sur le Néozélandais blanc ont déclaré un poids moyen à l’abattage (80 jours d’âge) de 2 277±99 g alors que Tumova E et al (2014) dans un essai d’évaluation des différences dans la composition des carcasses de lapins de différentes tailles et différentes races ont enregistré un poids moyen à l’abattage (90 jours d’âge) de 1 827±304 g chez le lapin doré de population tchèque (petite taille) ce qui reste inférieur à notre résultat.

Chez le lapin, lors d’études portant sur les conséquences d’une sélection sur le poids vif à âge fixe sur les caractéristiques du muscle et de la viande, dans la mesure où le poids de la carcasse commercialisée reste constant, l’augmentation de la vitesse de croissance conduit à une réduction de l’âge d’abattage. Comme pour le poulet, le rajeunissement des animaux à l’abattage peut conduire à une dégradation de la qualité de la viande (Larzul et al 2003).

En revanche, si les animaux sont abattus au même âge pour produire des lapins plus lourds, il peut apparaître certains défauts sur la carcasse et sur la viande. Le rendement en carcasse reste néanmoins satisfaisant (55,1 %), comparé à la valeur prévisionnelle située entre 50 et 60% pour le lapin standard de format moyen (Ouhayoune, 1989) à l’âge d’abattage standard et pour d’autres souches de lapins hybrides (Pascual M et al 2014) qui obtiennent un rendement en carcasse compris entre 55,4 % et 57,6 %. Chez le lapin blanc de population locale tchèque, qui est aussi de format moyen, Volek Z et al (2014) ont enregistré des rendements variant de 59,4 à 60,6 %. Rotolo L et al (2014) ont annoncé un rendement en carcasse similaire à notre résultat chez le lapin Néozélandais blanc (56,4 vs 55 %).

On peut attribuer les rendements à l'abattage élevés à l'alimentation à volonté pratiquée dans l'élevage traditionnel local, puisque les travaux relatifs aux effets de la restriction alimentaire sur la croissance et la composition corporelle montrent selon Pla (2004), que les lapins soumis à une restriction alimentaire présentent des rendements d'abattage bas.

Le rendement moyen en carcasse, comme constaté par différents auteurs dépend de l’âge mais surtout du poids final à l’abattage (Ouhayoune, 1990 ; Roiron, 1992 ; Parigi-Bini, 1996) ; le poids à l’abattage a un effet important sur le rendement, mais aussi sur les qualités bouchères de la carcasse (rapport muscle/os, adiposité). Ce paramètre peut être amélioré par la diminution de la proportion du tractus digestif et de la peau, qui est une conséquence positive de la prolongation de l’engraissement (Trocino et al 2013). Sachant que la croissance du tractus digestif devient moins rapide que celle du corps à partir de 650 g et celle de la peau à partir de 850 g en fonction du poids corporel (Ouhayoune, 1990).

Dans notre étude, nos lapins présentent des rendements en pattes avant, en barons et en râbles de 14,9±1,7 % ; 24,3±3,1 % et 29,7±3,6 % respectivement. Nos résultats restent inférieurs à ceux enregistrés par Zslot et al (2009) sur le Pannon blanc et ceux de Cs Eiben et al (2012) sur le Néozélandais (25 %, 38,2 %, 34,2 % et 26,1 %, 35,5 %, 31, %).

Cette différence peut être expliquée par les conditions d’élevage (bâtiment et aliment), et les types génétiques. Selon G Xiccato et al (2013), la densité du peuplement et la taille du groupe affectent les performances d’abattage. Le rendement est plus faible, le rapport des parties de la carcasse, les dépôts de graisse et le ratio muscle/os sont affectés (Trocino et al 2004 ; Trocino et al 2005 et Jekkel, 2006 ; Xiccato et al 1999). Une étude de Maeguenda et al (2012) confirme les données de la littérature concernant l’effet d’une alimentation à base de fibres hautement digestibles ; donc le niveau et le type de fibre sont les principaux facteurs qui régulent la prise alimentaire et le temps moyen de rétention dans le caecum (de Blas et al 1999). Paci et al (2012) ont trouvé également un rendement en carcasse plus élevé dans la population locale pure par rapport à un hybride commercial. Ces données démontrent les différents degrés de maturité à l’abattage pour les races pures et hybrides commerciaux, ce qui a été décrit par Hernandez et al (2006), Metzger et al (2006), Szendro et al (2010). Leurs résultats sont similaires à ceux de Tumova et al (2013) et Chodova et al (2014). L’adiposité moyenne des carcasses des lapins représentée essentiellement par le gras périrénal rapportée au poids de la carcasse froide (Blasco et al 1992) est élevée (3,1 %) comparativement à celle relevée par Lounaouci (2012) chez le lapin blanc (1,1 %) et identique à celle enregistrée par Ouhayoune de 3 % (1990). Dans les conditions algériennes sur la population locale Kabyle, Berchiche et al (2000) Lakabi et al (2008) et Lounaouci et al (2009) ont rapporté une adiposité de 2,36 %, 1,9 % et 1,8 % à 12 semaines d’âge respectivement.

La graisse est un tissu de développement tardif et une teneur plus élevée (3 %) est observée dans les races à maturation précoce, ce qui était en accord avec nos résultats (Tumova E et al 2014). Metzger et al (2011) supposent qu’il y avait une corrélation négative entre les volumes de muscle et de graisse dans le corps qui a été mise en évidence par une partie postérieure proportionnellement plus grande de la carcasse et une adiposité inférieure.

Poore et Fowden (2004) ont établi quelques hypothèses sur l’appétit des lapins qui peut être programmé au début du développement ; un génotype «économe » peut avoir une efficacité accrue du stockage des graisses ; une autre raison possible est le changement dans l’environnement endocrinien. Selon Carla et al (2009), une teneur élevée en graisse chez les lapins de type californien élevés dans des cages est le résultat probablement d’une faible activité physique. Pour la proportion du gras interscapulaire/carcasse froide (%), elle est plus faible que la proportion précédente ; elle est de 1%. Petracci et al (1999) observent que les animaux les plus lourds d’une lignée sont les plus gras. A l’inverse, Piles et al (2000) notent une diminution de l’ensemble des dépôts adipeux apparents chez des lapins sélectionnés sur la vitesse de croissance par rapport à des animaux témoins. En outre, les souches lourdes ont généralement moins de dépôts adipeux que les souches plus légères à un même âge d’abattage (Ouhayoune, 1989 ; Pla et al 1996).

Les estimations de corrélation génétique entre poids corporel et adiposité sont encore rares. Dans notre étude, on a trouvé une corrélation positive faible entre vitesse de croissance et adiposité (R=0,22 à P=0,27) ce qui concorde avec les résultats de Larzul et al (2003). En ce qui concerne le foie, c'est un organe à croissance isométrique (Cantier et al 1969 ; Deltoro et Lopez ,1985 ; Lopez et al 1996), ainsi des pourcentages similaires doivent être observés quel que soit le degré de maturité physiologique des animaux étudiés (Pla et al 2004). Les reins sont aussi cités parmi les organes à croissance précoce. Mais, dans notre essai, on a enregistré des poids moyens du foie et des reins élevés (89,5±29,0 g et de 14,8±4,2 g), ce qui représente des pourcentages de 8,5 % et de 1,4 % du poids moyen de la carcasse froide. Ces valeurs sont à comparer aux valeurs indiquées par Zslot et al (2009) chez le Pannon blanc hongrois ; Gisella et al (2013) chez le lapin de population locale Italienne et Rotolo L et al (2014) chez le lapin Néozélandais blanc (4,96 % et 1,32 % ; 5,3 % et 0,13 %, 2,70 % et 0,58 % respectivement). Cette différence peut être expliquée par le faible poids final à l’abattage de nos lapins.

Le ratio muscle/os du membre postérieur qui nous permet d’estimer le poids des tissus musculaires et osseux de la carcasse (Blasco et al 1984 et 1992) est de 6,7±1,8. Notre résultat est proche des résultats de Lounaouci sur la population blanche (2012) qui est de 7,51±0,66 à 79 jours d’âge et de Xiccato G et al (2013) sur les lapins Hyplus croisés (7,53).

Les ratios muscle/os annoncés par Ouyed (2009) des lapins provenant des différents génotypes : (NZ× NZ), (Ca× Ca), (CH× CH), (NZ× Ca), (NZ× CH), (Ca× NZ), (Ca× CH), (CH× NZ), et (CH×Ca) sont comparables à notre résultat : 6,76 vs 5,04 à 6,58.

Selon Larzul et Gondret (2005), ce rapport est généralement en relation avec la maturité physiologique de l'animal à l'abattage. Larzul et al (2005) ont rapporté que le tissu musculaire croît plus rapidement que le corps jusqu'au poids de 2,4 kg ; ainsi à partir de ce poids le rapport muscle /os diminue. Ouhayoun et Cheriet (1983), ont noté que l'influence de l'alimentation sur le rapport muscle/os ne peut pas être séparée de celle qu'elle exerce sur la croissance corporelle.

Conclusion

Cette étude nous a permis d’évaluer la croissance et les caractéristiques de la carcasse de lapins de population locale élevée dans la région des Aurès, Algérie.

Nous avons noté pour la croissance :

• Un poids moyen au sevrage de 412±82 g et un poids vif moyen à l’abattage de 1 995,5±483 g réalisant un gain moyen quotidien de 32 g/j.
  
  
• Une consommation alimentaire moyenne de 89±14 g/j avec une conversion alimentaire de 2,7.
  
  
• Pour les performances d’abattage, on a noté:
  
  
• Un rendement en carcasse de 55,1±13,1 %.
  
  
• Un rendement en cuisses de 24,3±3,1 %.
  
  
• Un rendement en pattes avant de 14,9±1,7 %.
  
  
• Un rendement en râble de 29,7±3,6 %
  
  
• Une adiposité de 3,1±1,8 % et un ratio muscle /os de 6,7.
  
  
• En Algérie, l’un des principaux facteurs limitant le développement de la production du lapin reste l’absence d’un aliment équilibré disponible à un prix acceptable. Ces performances moyennes peuvent être augmentées par l’amélioration des conditions d’élevage. Il faudrait la prolongation de la durée d’étude et le suivi d’un échantillon de cette population dans des conditions plus contrôlées avant de se prononcer sur ces caractéristiques zootechniques.

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Received 30 May 2016; Accepted 25 July 2016; Published 1 October 2016

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