Livestock Research for Rural Development 26 (11) 2014 | Guide for preparation of papers | LRRD Newsletter | Citation of this paper |
Dans la ville de Dschang au Cameroun, l´abattoir est officiellement réservé à l´abattage du gros bétail. Des petits ruminants sont clandestinement abattus. Cette étude a été réalisée sur 12 mois dans un abattoir clandestin de petits ruminants. Elle a eu pour objectif d´évaluer les pertes de chevreaux ainsi que les pertes économiques dues à l´abattage de chèvres gravides.
Les résultats ont montré que l’abattage de chèvres gravides et de chèvres très jeunes constituaient de fortes contraintes à la production. Sur un effectif de 1051 caprins abattus, environ 94,6 % étaient des femelles parmi lesquelles 49 % étaient en état de gestation, surtout en début de gestation. Les pertes étant de l’ordre de 0,7 chevreau potentiel par chèvre abattue, les pertes économiques annuelles sont importantes et s’élèveraient à environ 630 162 000 francs CFA, avec des répercutions considérables sur la productivité totale du cheptel caprin, et donc sur le prix de la viande. Le taux de croissance du cheptel caprin pourrait s’élever à environ 3,22 % d’ici 10 ans si les chèvres en gestation étaient épargnées de l’abattage. Des mesures urgentes doivent donc être envisagées.
Mots-clés: abattoir, fœtus, perte économique
In the town of Dschang (Cameroon) abattoir is officially used for the slaughter of big cattle. Small ruminant are slaughtered clandestinely. This study was carried out for 12 months period at a clandestine abattoir of the small ruminants. The objective of the study was to evaluate the foetal waste due to slaughter of pregnant goat and also the financial losses.
The results of this study showed that the slaughter of pregnant and young goat constituted one of the main constraints to production. Out of 1051 slaughtered goat, 94.6 % were females of which 49 % were pregnant. The losses were about 0.7 potential kids per goat slaughtered.The annual financial losses are significant and would be approximately 630 162 000 FCFA. It should be added that these losses are reflected considerably on the overall productivity of goat livestock and on the price of meat on the market. The rate of increase in goat livestock could be 3, 22 % within 10 years if pregnant goat were saved from slaughter. Urgent measures should then be considered.
Keywords: abattoir, fetus, financial loss, slaughter house
Les petits ruminants en général et les caprins en particulier occupent une place importante dans le secteur des productions animales et l’ensemble de l’économie de nombreux pays en développement (Dedieu et al 2011; Faye et al 2002; Iniguez 2011). L’Afrique Subsaharienne possède 52,6% du cheptel mondial des petits ruminants, soit 29,2% des caprins (Tchouamo et al 2005). Leur élevage constitue l’une des principales sources de revenus des populations dont la consommation individuelle en produits carnés est en perpétuelle croissance (FAO 2005).
Au Cameroun, l´élevage des petits ruminants constitue l’une des principales activités des ménages ruraux (Manjeli et al 1996). Les caprins représentent 3,80 millions du cheptel avec une production de viande de chèvre estimée actuellement à 22 500 tonnes par an. Cette production devrait atteindre 30 000 tonnes par an pour pouvoir contribuer à satisfaire les besoins de la population en produits carnés (MINEPIA 2011). Cependant, malgré des efforts de développement et de recherche pour la promotion de cet élevage, on note un faible accroissement de la production du troupeau (2,39% par an) (MINEPIA 2011).
En effet, cette faible croissance est due aux principales contraintes de production dont, le climat, les maladies (endoparasites et ectoparasites), la mortalité des jeunes à la naissance et pendant la période post-sevrage (Duboeuf 2011), la difficulté d’accès à l’information, à la formation et aux intrants par les éleveurs (Bonfoh et Bassowa 2005 ; Ibrahim et Ololaku 2000). Outre ces contraintes il faut noter d’une part l´abattage des femelles en carrière de reproduction, entraînant ainsi la diminution continue du nombre de reproductrices et d’autre part, l’abattage de femelles gravides qui causent d’énormes pertes en petits potentiels, soit environ 0,6 chevreaux par femelle abattue (Manjeli et al 1996). Cette mortalité des chevreaux par abattage des femelles gravides qui, bien que discrètes, joue un rôle très important dans la productivité générale du troupeau.
C´est pourquoi l´objectif général de cette étude est de contribuer à l´amélioration de la production des petits ruminants en déterminant l´impact de l´abattage des chèvres gravides sur la production caprine. Spécifiquement, il s´agira de faire un diagnostic post-mortem de gestation chez les chèvres abattues et d´évaluer les pertes de chevreaux et les répercutions économiques.
Milieu d´étude
L´étude s´est déroulée de mars 2013 à mars 2014 dans la ville de Dschang (Figure 1), département de la Menoua, province de l´Ouest Cameroun. Le département de la Menoua est situé entre le 5ème et 6ème degré de latitude Nord et entre le 10ème et 11ème degré de longitude Est, avec une altitude qui varie entre 800 à 2669 m (Djou 2000).
Figure 1: Localisation de la ville de Dschang. |
L´abattoir de Dschang est destiné à l´abattage du gros bétail. Les petits ruminants sont abattus clandestinement. Ainsi, la collecte des données a été faite chez les caprins abattus clandestinement par les vendeurs de viande de chèvre. Toutes les opérations d´abattage se font manuellement. Les caprins sont immobilisés à l´aide de lassos et sont ensuite saignés par un musulman approprié (Mallam), à l´aide d´un couteau tranchant sans étourdissement préalable des animaux.
Les abattages sont quotidiens et le ravitaillement en animaux se fait les jours du marché et dans les marchés environnant. Les animaux sont abattus entre 6h30 et 8h sans inspection ante- mortem, ni des carcasses par une équipe d´infirmiers vétérinaires.
Après saignée et éviscération des animaux, les utérus ont été récoltés dans le cas des femelles, puis soumis à un examen systématique en vue de déterminer les utérus gravides. Les examens ont porté sur l’état de développement de l’utérus, la présence de liquides fœtaux dans l’utérus, la présence d’un ou plusieurs embryons. La longueur du fœtus a été mesurée à l´aide d´un mètre ruban. Nous avons également procédé à un examen de la dentition des animaux pour déterminer leur âge à partir d´une table dentaire, et la détermination du sexe a été faite par observation des organes génitaux externes de l´animal.
La durée de la gestation a été déterminée par la formule de Keller citée par Pitala et al 2012: L = X2 + 2X où L est la longueur du fœtus (en cm) comprise entre le sommet de l’articulation occipitale et la base de la queue, et X est l´âge du fœtus en mois. Ainsi, X = (-2 ±√∆) / 2 où ∆ = 4 + 4L. La valeur positive de X sera la seule retenue dans le calcul.
Le test de Khi deux a été utilisé pour les analyses statistiques au seuil de signification 5%. Les corrélations ont été faites par le test de Pearson. Le logiciel utilisé est SPSS 20.
A la fin des 12 mois d´étude, 994 chèvres ont été contrôlées sur un total de 1051 caprins abattus. Ce qui représente un taux d´abattage des femelles de 94,6%, plus élevé que celui des mâles (5,4%), (Tableau 1).
Tableau 1 : Répartition de caprins abattus en fonction du sexe |
|||
Animaux |
Mâle |
Femelle |
Total |
Effectifs |
57 |
994 |
1051 |
Pourcentage (%) |
5,4a |
94,6 b |
100 |
Les chiffres affectés de la même lettre ne sont pas significativement différents au seuil de signification 5%. |
Les chèvres abattues sont en majorité de jeunes femelles, en âge de reproduction (3 à 4 ans). Cependant les femelles de 2 ans et moins sont très peu abattues (Tableau 2).
Tableau 2 : Répartition de femelles abattues en fonction de l´âge |
|||||
Age femelle (Année) |
2 |
3 |
4 |
5 et plus |
Total |
Effectifs |
115 |
353 |
319 |
207 |
994 |
Pourcentage (%) |
11,6a |
35,5b |
32,1b |
20,8c |
100 |
Les chiffres affectés de la même lettre ne sont pas significativement différent au seuil de signification 5%. |
Parmi les mâles abattus, ceux de 4 ans sont majoritaires, suivi des mâles de 5 ans et plus. Les mâles de 3 ans et moins ne sont presque pas abattus comme l´illustre le Tableau 3.
Tableau 3 : Répartition des mâles abattus en fonction de l´âge |
||||
Age des mâles (Année) |
3 |
4 |
5 et plus |
Total |
Effectifs |
2 |
29 |
26 |
57 |
Pourcentage(%) |
3,5a |
50,9b |
45,6b |
100 |
Les chiffres affectés de la même lettre ne sont pas significativement différents au seuil de signification 5%. |
Parmi les 994 femelles abattues, 487 soit environ 49% étaient gravides. Ce taux qui correspond pratiquement à la moitié des femelles abattues, reste important et représente des pertes énormes.
Les chèvres gravides abattues sont en majorité entre 0 et 3 mois de gestation (Figure 2) avec des pertes de chevreaux énormes (Photo 1). Peu de femelles de 4 à 5 mois de gestation sont abattues (6,8%).
Figure 2: Répartition des chèvres gravides en fonction de la durée de la gestation |
Tableau 4 : Répartition des chèvres gravides en fonction de la durée de la gestation |
|||||
Tranche d’âge |
0-1 |
1-2 |
2-3 |
3-4 |
4-5 |
Effectifs |
114 |
105 |
136 |
99 |
33 |
Pourcentages |
23,4ac |
21,6ac |
27,9a |
20,3c |
6,8b |
Probabilités |
0,543 |
0,046 |
0,719 |
0,000 |
|
0,164 |
0,674
|
0,000 |
|||
Les chiffres affectés de la même lettre ne sont pas significativement différents au seuil de signification 5% |
Photo 1: Echantillon de chevreaux perdus par abattage des femelles classés par tranche d´âge |
La plus grande proportion de femelles gestantes abattues est porteuse de gestations simples (55,7%). Cependant le taux de femelle à gestation double abattues est non négligeable (44,3%) (Figure 3).
Figure 3: Taux de femelle gravide en fonction de la taille de la portée |
Tableau 5 : Taux de femelle gravide en fonction de la taille de la portée |
||||
Taille de la portée |
Gestation simple |
Gestation double |
Total |
Probabilité |
Femelles |
271 |
216 |
487 |
|
Pourcentage |
55,7b |
44,35a |
100 |
0,001 |
Les chiffres affectés de la même lettre ne sont pas significativement différents au seuil de signification 5% |
Les mâles abattus sont en majorité les males castrés (41 mâles soit 71,9%). Les mâles entiers sont très peu saignés et représentent une proportion de 28,1% (Figure 4)
Figure 4: Taux de mâles saignés en fonction de l´état des testicules |
Tableau 6 : Taux de mâles saignés en fonction de l´état des testicules |
||||
Type de male |
Castrés |
Entiers |
Total |
Probabilité |
Fréquence |
41 |
16 |
57 |
|
Pourcentage |
71,9b |
28,1a |
100 |
0,001 |
Les chiffres affectés de la même lettre ne sont pas significativement différents au seuil de signification 5% |
La Figure 5 nous montre la corrélation entre la longueur du fœtus et la durée de la gestation. Il en ressort que le coefficient de corrélation r = 0,99 est fortement positif avec une équation de régression y = 0,157x + 0,573.
Figure 5: Corrélation entre la longueur du fœtus et l´âge de la gestation |
Les résultats de notre étude montrent que le taux de chèvres gravides abattues à Dschang par un seul abattoir clandestin est très important : 49% des chèvres abattues soit 0,7 chevreau potentiel par chèvre abattue Ce taux est supérieur à celui observé par Manjeli et al (1996) dans les abattoirs de Garoua et Maroua (38,6%, avec 0,6 chevreau potentiel perdu par femelle abattu). Cependant, ce taux est inférieur à celui rapporté par Tchoumboué en 1988 à Yaoundé (55,7%) et très inférieur à celui obtenu par Pitala et al (2012) au Togo (80,1%) chez les brebis. Ce fort taux d´abattage des femelles gravides est fortement lié au taux élevé de femelles abattues (94,6%).
En effet, selon les vendeurs, le rendement carcasse des chèvres est relativement plus important que celui des boucs, ce qui fait d’elles des candidates de choix à l’abattage pour le commerce. Ceci a été d’ailleurs montré par Tamboura et Berté (1994) au Togo. Par ailleurs, les vendeurs affirment que la clientèle préfère les mâles castrés, ceci à cause de la qualité de la chair du mâle entier qui renferme une forte odeur des hormones testiculaires. Raison pour laquelle nous avons obtenu un fort taux d´abattage des mâles castrés (71,9%) comparé aux mâles entiers (28,1%).
Les chèvres saignées sont pour la plupart âgées de 3 à 4 ans. Ce résultat est comparable à celui observé par Addass et al (2010) chez les caprins au Nigeria, et Pitala et al (2012) chez la brebis. En effet, la situation financière médiocre des éleveurs joue un rôle prépondérant dans la vente prématurée des animaux (Pitala et al 2012). L´élevage des petits ruminants en général et des caprins en particulier constitue une épargne sur pied facilement mobilisable (ITRA 2005). En cas de besoin (dot, dépenses scolaires, mariage, dépenses liées aux autres activités agricoles, funérailles, cérémonie, etc.), l’éleveur vend son animal sans tenir compte de son âge ni de son état physiologique (Pitala et al 2012).
Par ailleurs les résultats de cette étude montrent que la majorité des femelles gravides abattues sont dans la première moitié de la gestation. Ces résultats sont comparables à ceux obtenus par Manjeli et al (1996) chez la chèvre à Garoua et Maroua; Pitala et al (2012) chez la brebis au Togo ; Daouda (2004) et Ardo et al (2013) chez les vaches respectivement à Dschang (Cameroun) et au Nigéria. Ceci laisse supposer que l´éleveur discrimine les animaux dont la gestation est suffisamment observable. Ainsi en s’attaquant aux femelles en carrière de reproduction et surtout aux femelles en gestation, l’homme attaque la reproduction à sa racine, en exterminant les futurs reproducteurs. La vente et l‘abattage des chèvres gravides pendant la première moitié de la gestation sont effectués dans l’ignorance, puisque les signes de la gravidité ne sont pas morphologiquement perceptibles et par conséquent le diagnostic est difficile aussi bien pour l’éleveur que pour l’abattant ou encore pour l’agent d’inspection vétérinaire qui ne dispose d´aucun outil pour le diagnostic de gestation. L’abattage des chèvres en gestation occasionne donc d’énormes pertes pour le cheptel et ceci constitue un manque à gagner pour les éleveurs et un handicap pour le pays.
Ainsi, les pertes observées sur une année dans un seul abattoir clandestin de petits ruminants dans la ville de Dschang au Cameroun, s’élèvent à 703 fœtus (gestation double (216 x 2) + 271 gestation simple). En considérant le taux d’avortement annuel estimé en élevage traditionnel en zones tropicales par CIRAD-EMVT (1991) à 2,3 %, le nombre de chevreaux à la naissance si toutes ces chèvres gravides étaient conduites à terme de leur gestation serait : 703 x (1 - 0,023) = 687 chevreaux qui seraient nés par an. La mortalité et les pertes des jeunes et adultes étant évaluées respectivement à 58 % et 16 % en élevage traditionnel (Bonfoh et Bassowa 2005), le nombre de jeunes après mortalité et pertes de jeune seraient de 687 x (1 – 0,58) = 288,54. Le nombre de chèvres adultes seraient de 288,54 x (1 – 0,16) =242,37. Ceci dans ce seul abattoir clandestin. Le Cameroun compte 52 départements et si nous estimons au minimum 2 abattoirs par département les pertes pendant cette période seraient de 241,37 x 104 = 25206,48 chèvres par an. Avec un prix moyen du caprin adulte sur les marchés du Cameroun estimé à 25 000 Frs CFA, les pertes seront d´environ 630 162 000 frs CFA par an. L’impact économique de l’abattage des chèvres gestantes n´est donc pas négligeable car un embryon ou un fœtus est une chèvre ou un bouc de demain susceptible d’assurer la pérennité de l’espèce par la reproduction.
D´autre part, si le taux de croissance des caprins est de 2,3 % et l’effectif actuel du cheptel caprin au Cameroun est de 3,8 millions (MINEPIA 2011), alors d’ici 10 ans on aurait : 3,8 x10 (1+0,023)10 = 4 770 236 têtes de caprins. Les pertes pendant cette période seraient 25 206,48 x 10 = 252 064,8 têtes. Si nous tenons donc compte de l’effectif des animaux perdus pendant cette même durée, l’effectif total s’élèverait à : 4 770 236 + 252064 = 5 022 300,8 têtes de caprin en dix ans. Le taux de croissance de la population caprine s’élèverait donc à (5 022 300,8 – 3,8 x106) / 3,8 x10 6 = 3,22%. Cette augmentation non négligeable prouve que l’abattage des chèvres gestantes handicape la productivité caprine. Ce taux de croissance est inférieur aux 5% obtenus par Pitala et al (2012) chez la brebis au Togo.
Plusieurs méthodes servent à l´estimation de l’âge des fœtus. Ces méthodes reposent sur différentes mesures telles que le développement de la vésicule embryonnaire, la longueur tête-croupe de l’embryon, les mesures céphaliques et plus particulièrement le diamètre bipariétal et la longueur occipito-nasale. (Gonzalez et al 1998). Cependant, les mesures les plus fiables et les plus faciles à obtenir pour déterminer l’âge de l’embryon ou du fœtus sont la taille du fœtus et le diamètre bipariétal (El-Amiri et al 2003). Le coefficient de corrélation obtenu dans notre étude entre la longueur du fœtus et l´âge de la gestation est élevé (R2= 0,97) et l’équation de la droite de régression est : y = 0,157x + 0,573, avec y qui est l´âge de la gestation en mois et x : la longueur du fœtus en centimètres. Ceci montre qu´ il y a une étroite relation entre la longueur du fœtus et le stade de la gestation, donc la longueur du fœtus augmente avec la durée de la gestation. Le coefficient de corrélation de notre étude est proche de celui obtenu par Pitala et al (2012) avec les mêmes paramètres chez la brebis (R2 = 0,95). Toutefois il faut préciser que la taille des fœtus pouvant être influencée par divers facteurs tels que l’hérédité, l’âge et la conformation de la mère, l’état de nutrition de celle-ci, l’environnement, l’importance de la portée, la position du fœtus in utero, le développement placentaire (Derivaux et Ectors 1980), ce modèle élaboré ne permet qu’une estimation approximative de l’âge des fœtus en mois.
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Received 25 September 2014; Accepted 18 October 2014; Published 3 November 2014