Livestock Research for Rural Development 25 (7) 2013 Guide for preparation of papers LRRD Newsletter

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Effet du stade de lactation sur la qualité physico-chimique du lait de vache Holstein élevée en région Est d’Algérie

Benyounes Abdelaziz, H E Bouriache et Lamrani Farida*

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre et de l’Univers, Université 8 mai 1945, Guelma - Algérie
benyounesaziz@yahoo.fr
* Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences et Technologie, Houari Boumediene, Bab Ezzouar, Alger - Algérie

Résumé

L’étude a évalué l’effet du stade de lactation sur la production laitière et la qualité physico-chimique du lait de vache Holstein. Elle a été réalisée dans la région semi-aride de Guelma, Est de l’Algérie -36° 28’ latitude Nord ; 7° 28’ longitude Est- entre le 6 mars et le 6 avril 2013. Un effectif de 15 vaches laitières Holstein a été utilisé. Elles ont été équitablement réparties selon leurs stades de production : début, milieu et fin de lactation. Les animaux conduits en intensif, ont été alimentés à base de foin d’avoine, de concentré et d’eau. Les échantillons de lait ont été prélevés deux fois par semaine lors de la traite du matin, réalisée mécaniquement. Après la traite de chaque vache, sa production laitière a été quantifiée, et un échantillon de lait a été prélevé. Les 150 échantillons ainsi préparés dans des flacons identifiés de 50 ml, et aussitôt placés dans une glacière, ont été transférés au laboratoire, pour être analysés au moyen d’un Lactoscan Milk Analyzer. L’analyse physico-chimique réalisée en duplicate, a concerné la densité, le point de congélation, la matière grasse, la matière protéique, le lactose et la matière minérale.

La production laitière a été plus élevée au début (12,241), intermédiaire au milieu (10,7 l), mais plus faible en fin de lactation (7,871) (P<0,001). Ainsi le stade de lactation a eu un effet sur la quantité de lait produite, laquelle s’est trouvée généralement corrélée négativement avec la qualité physico-chimique du lait.

Mots-clés: matière grasse, matière protéique, production laitière, région semi-aride, stade de lactation



Effect of stage of lactation on the physical-chemical quality of milk from Holstein cows in the eastern region of Algeria

Abstract

The study evaluated the effect of stage of lactation on milk production and physicochemical quality of the Holstein cows milk. It was conducted in the semi-arid region Guelma, Eastern part of Algeria -36° 28 ' North latitude; 7° 28 ' East longitude- between March 6 and April 6 2013. A total of 15 Holstein dairy cows was used. They were equitably distributed according to their stages of production: early, middle and late lactation. Animals conducted intensively, were fed a diet consisting of oat hay, concentrate and water. Milk samples were collected twice a week during the morning milking. After milking each cow, milk production was quantified, and a sample was taken. The 150 samples prepared in 50 ml bottles identified, and immediately placed in a cooler, were transferred to the laboratory for analysis using a Lactoscan Milk Analyzer. The physicochemical analysis conducted in duplicate, concerned the density, the freezing point, the fat, the protein content, lactose and mineral.

Milk production was higher at the beginning (12.241), intermediate in the middle (10.71), but lower in late lactation (7.871) (P <0.001). Thus, the stage of lactation had an effect on the amount of milk produced, which is usually found negatively correlated with the physicochemical quality of milk.

Keywords: dairy production, fat, protein material, semi-arid region, stage of lactation


Introduction

Le lait, produit universel, constitue un aliment de base dans le modèle de consommation humain au monde. Cependant sa qualité nutritionnelle, peut être influencée par plusieurs facteurs tels que la race, le numéro de mise bas, le stade de lactation, la saison, l’alimentation ou les conditions de traite (Rémond 1987, Agabriel et al 1990, Schultz et al 1990). Ainsi l’objectif de l’étude a été d’évaluer, l’effet du stade de lactation sur la qualité physico-chimique du lait cru de vache Holstein, élevée dans la région Est de l’Algérie. Ce travail a été motivé par plusieurs raisons, tant pour l’éleveur, pour l’amélioration génétique du cheptel laitier et le paiement du lait à la qualité ; comme pour le transformateur, pour la connaissance de la matière première du lait, l’estimation du rendement en beurre et en fromage, et donc le paiement du lait à la qualité ; et pour le consommateur, pour avoir sur le marché un lait et des produits dérivés de lait à meilleur rapport qualité/prix.


Matériel et méthodes

Animaux et zone expérimentale 

L’étude a été réalisée dans la région semi-aride de Guelma, partie Est de l’Algérie -36° 28’ latitude Nord ; 7° 28’ longitude Est- au niveau de la Ferme Laitière Gherib, entre le 6 mars et le 6 avril 2013. Elle a concerné 15 vaches laitières Holstein choisies au hasard, réparties équitablement selon leur stade de production : début, milieu et fin de lactation. Les animaux ont été conduits en intensif. Leur alimentation distribuée à l’auge selon leurs besoins, est composée de foin d’avoine, de concentré formulé et préparé au niveau de la ferme, et d’eau d’abreuvement.

 
Rythme de prélèvement et analyse des échantillons de lait    

Les échantillons de lait ont été prélevés deux fois par semaine. Ils ont concerné la traite du matin, réalisée mécaniquement à la même heure (à 3 h 30 mn). Durant tout l’essai, un total de 150 mesures de la quantité de lait a été opéré et autant d’échantillons de lait ont été prélevés (15 x 2 x 5). Ces derniers ont été préparés dans des flacons identifiés de 50 ml, et aussitôt transférés dans une glacière, jusqu’au lieu d’analyse, distant de 20 km du lieu d’élevage. L’analyse physico-chimique des échantillons de lait, réalisés en duplicate (150 x 2), a été effectuée au niveau du laboratoire de la laiterie El Safia, au moyen du Lactoscan Milk Analyzer (série n° 5798). Elle a concerné la densité, le point de congélation, la matière grasse, la matière protéique, le lactose et la matière minérale.

 

Analyse statistique  

L’analyse statistique des résultats a été effectuée avec la procédure du modèle linéaire généralisé (GLM) du logiciel SPSS (version 19.0, 2010). La semaine de la traite et le stade de lactation ont été considérés comme les principaux facteurs de variation. Les résultats de corrélation ont été calculés par le test de Pearson. Toutes les moyennes des résultats ont été calculées avec leur écart-type. La différence statistique a été déclarée à P<0,05.


Résultats

Le contrôle de la production et l’analyse physico-chimique du lait issu de la traite du matin, ont produit des résultats généralement différents entre les trois stades de lactation (Tableau 1).

Tableau 1 : Niveau de production et composition moyenne de la traite matinale du lait de vache selon les stades de lactation (moyenne±écart type).

 Nombre

de mesures

Stade de

lactation

et quantité

Densité

(g/kg)

Matières

grasses

(g/kg)

Matières

protéiques

(g/kg)

 Lactose

(g/kg)

Matières

minérales

(g/kg)

Point de congélation

(°C)

 

50

Début

12,24 a

±2,77 litres

 1030 a

±0,51

 39,8 a

±3,51

 32,4 a

±1,20

 42,1 a

±1,09

 6,47 a

±0,19

 -0,49 a

±0,02

 

50

Milieu

10,07 b

±1,96 litres

1031 b

±0,68

 38,7 a

±4,92

 32,9 a

±1,51

43,3 a b

±1,75

 6,64 b

±0,31

 -0,50 a

±0,03

 

50

Fin

7,87 c

±1,91 litres

 1031 b

±0,72

 41,9 b

±5,58

 34,2 b

±1,44

 44,7 b

±1,89

 6,86 c

±0,27

 -0,52 b

±0,03

Valeurs avec lettres différentes sur la même colonne sont significativement différentes entre elles.   

La production laitière a été plus élevée au début, intermédiaire au milieu, mais plus faible en fin de lactation (P<0,001). La densité a été faible au début (P<0,01), pendant que le point de congélation a régressé linéairement depuis le début jusqu’à la fin de lactation (P<0,001). Les niveaux de matières grasses et de protéines ont été plus élevés en fin de lactation (P<0,01) comme ceux du lactose (P<0,001) et de la matière minérale (P<0,05). Ils ont évolué d’une manière linéaire entre le début, le milieu et la fin de lactation. Indépendamment du lactose (r = -0,01), les teneurs en matière grasse, protéines et minéraux, ainsi que la densité, ont été inversement proportionnelles à la quantité de lait produite (r = -0,24 ; -0,43 ; -0,40 ; -0,28 respectivement). Pendant que le point de congélation a évolué dans le même sens que cette dernière (r = +0,45). Par conséquent, le stade de lactation a eu un effet sur la quantité de lait produite, laquelle s’est trouvée négativement corrélée avec la qualité physico-chimique du lait.

Cependant, les quantités de matières nobles développées par les vaches laitières lors de la traite matinale, ont été plus importantes au début par rapport au milieu (P<0,01) et surtout à la fin de la lactation (P<0,0001) (Tableau 2). Elles ont été positivement corrélées avec les quantités de lait produites, avec lesquelles ont évolué proportionnellement (r =  +0,88 pour la matière grasse et r = +0,98 pour les matières protéiques et minérales ainsi que le lactose). 

Tableau 2 : Quantités de matières nobles de la traite matinale du lait de vache selon les stades de lactation en gramme (g) (moyenne±écart type).

Stade de lactation

Matières grasses (g)

Matières protéiques (g)

Lactose (g)

Matières minérales (g)

Début

501,8±120,80 a

408,5±89,25 a

530,8±120,65 a

81,6±18,28 a

Milieu

401,8±31,99 b

341,6±61,38 b

449,5±79,95 b

68,9±12,56 b

Fin

340,0±94,55 b

277,5±61,41 c

362,7±80,60 c

55,7±12,48 c

Valeurs avec lettres différentes sur la même colonne sont significativement différentes entre elles.   

C’est ainsi que leur comparaison avec les niveaux obtenus au début de lactation, fait ressortir que leurs proportions n’étaient comprises qu’entre 80,1 et 84,7 % pour le milieu et entre 67,8 et 68,3 % pour la fin de lactation. Il en est de même pour les quantités de lait produites, dont leurs proportions sont respectivement de  82,3 et 64,3 % (Tableau 3). 

Tableau 3 : Quantités de lait et de matières nobles de la traite matinale du lait de vache selon les stades de lactation en pourcentage (%) du début de lactation.

Stade de lactation

Quantité  de lait (%)

Matières grasses (%)

Matières protéiques (%)

 Lactose (%)

Matières minérales (%)

Début

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

Milieu

82,3

80,1

83,6

84,7

84,4

Fin

64,3

67,8

67,9

68,3

68,2


Discussion

L’effet marqué du stade de lactation sur la production laitière, est en accord avec l’évolution de la courbe théorique de lactation. Cette dernière après s’être déclenchée juste après le vêlage, commence par s’accroître, jusqu’à atteindre son maximum, puis décroît plus ou moins lentement, jusqu’au tarissement (Soltner 1993). Ce dernier intervient à la fin du 10ème mois de lactation, correspondant au 7ème mois de gestation. En effet, la production laitière diminue au bout de 4 mois de gestation, sous l’effet des œstrogènes placentaires et leur inhibition à la sécrétion de la prolactine (Bocquier 1985, Tucker 1985, Soltner 1993). Au-delà, il y a concurrence entre le fœtus et le lait, diminuant encore la production laitière (Soltner 1993). La densité a été conforme à celle indiquée dans la littérature (Larousse agricole 1981, Cherfaoui 2003, Kadi et al 2011). Sa faiblesse en début de lactation peut être expliquée par l’importance de la quantité de lait produite pendant ce stade. Le point de congélation, en inadéquation avec les autres paramètres testés, a évolué proportionnellement à la production laitière. En effet l’abaissement du point de congélation est en relation directe avec la concentration en solutés du lait. Ainsi notre résultat ne peut être expliqué que par la faiblesse des teneurs en extrait sec total au début et au milieu par rapport à la fin de lactation (120,76±4,54 et 121,65±6,77 vs 127,72±8,11 g/kg respectivement) (P<0,0001). Autrement dit, tout se passe comme si le lait avait été plus ou moins dilué au début et au milieu par rapport à la fin de lactation. Ce qui est confirmé par les proportions respectives en eau obtenues (87,92 et 87,84 vs 87,23 %). Dans l’ensemble, nos résultats ont été très proches de ceux rapportés dans la littérature (Larousse Agricole 1981, Packard et Ginn 1990). Ils ont été même meilleurs que ceux signalés pour le lait de mélange des régions du centre Algérois (1,662 et 1,725 °C), dont le niveau de mouillage est très élevé (Kadi et al 2011). Les niveaux de matières grasse et protéique, ont été généralement inversement proportionnels à ceux de la production laitière, comme soulignés par plusieurs auteurs (Agabriel et al 1990, Schultz et al 1990, Soltner, 1993, Belhadi et Amrane 2011). Tout se passe comme si un lait abondant était plus dilué (Soltner 1993). Ainsi la corrélation négative entre la matière grasse et la production laitière, rend la sélection des vaches pour la haute production et un haut taux de matière grasse très difficile (Wattiaux 1998). La taille relativement importante des globules gras au niveau de la mamelle fait que l’augmentation de la pression à l’intérieur des acini diminue leur sécrétion (Soltner 1993). Ce serait l’une des raisons, en plus de celle de l’avancement de la gestation, de la corrélation négative entre la quantité de lait et ses taux butyreux et protéique. Ainsi pour une race donnée, il existe une liaison génétique forte positive entre les taux butyrique et protéique (Bonaiti 1985). Cependant, quel que soit le stade de lactation, les résultats de matières grasse et protéique enregistrés ont été satisfaisants. Ils ont été supérieurs à ceux des élevages du centre Algérois (Cherfaoui 2003, Kadi et al 2011). L’évolution de la teneur en lactose, principal indicateur de la qualité du sucre du lait a été similaire à celles des matières grasse et protéique. Les résultats ont été un peu faibles par rapport à celui d’un lait normal (Mathieu 1998). La matière minérale a été également un peu faible (Alais 1984), bien que son évolution inversement proportionnelle avec la production laitière, a été conforme (Guéguen et Journet 1961). 

Par ailleurs, selon les quantités de matières nobles produites par les vaches laitières, il en résulte que pour le paiement du lait à la qualité, l’augmentation des taux de matières nobles au cours de la lactation associés à la quantité de lait produite, ne compense que légèrement celle-ci. Le prix payé par traite sera inférieur au début de lactation. Mais le prix payé par traite sera supérieur, au prix payé sans paiement à la qualité, tenant compte uniquement de la quantité de lait produite. Ainsi comme perspective, la production de lait pour 1/3 d’effectif de vaches laitières par stade de lactation, très possible par groupage des vêlages, et sa commercialisation sous forme de lait de mélange, serait sans doute la solution idéale. Elle est facile à mettre en œuvre techniquement, et se voit être performante économiquement, à celle de la séparation de la production selon les stades de lactation. De même sur le plan social, le lait de mélange est bien accepté, et reste actuellement le plus consommé dans le monde. Il permettra d’atténuer les différences et de corriger les insuffisances de qualité du lait entre les stades de lactation, et même entre les individus.


Conclusion


Remerciements

Les auteurs remercient vivement Messieurs Gherib Amar et Belabidi Karim, respectivement directeur de la ferme laitière Gherib (FGVL) et PDG de la SARL El Safia, wilaya de Guelma, Algérie, pour leurs collaboration et soutien matériel à la réalisation de cet essai.


Références bibliographiques

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Belhadi N et Amrane R 2011 Etude de quelques facteurs de variation de la production et la qualité du lait de vache au niveau de six élevages dans la wilaya de Tizi-Ouzou, Algérie. Le premier séminaire national : le lait et ses dérivés : entre réalité de production et réalités de transformation et de consommation. Université 8 mai 1945 de Guelma, Algérie, 4 et 5 octobre.   

Bocquier F 1985 Effets du stade physiologique et de la saison sur la composition chimique du lait de vache et ses caractéristiques technologiques (aptitude à la coagulation, lipolyse). INRA Production  Animale, 219-228. 

Bonaiti, B 1985 Composition du lait et sélection laitière chez les bovins. Bulletin Technique, CRZV Theix, INRA, 59,51-61.  

Cherfaoui A 2003 Essai de diagnostic stratégique d’une entreprise publique en phase de transition. Cas de la LFB, Algérie. Thèse de Master of Science du CIHEAM, Montpellier, France, n° 62, 111 p. 

Guéguen L et Journet M 1961. In : Lait, nutrition et santé. Debry G., 2006. Ed : tec. et doc. Lavoisier Paris. 566 p.   

Kadi S.A, Sid S et Djellal F 2011 Qualité physico-chimique du lait de vache au niveau des régions de Boumerdes et Tizi-Ouzou, Algérie. Le premier séminaire national : le lait et ses dérivés : entre réalité de production et réalités de transformation et de consommation. Université 8 mai 1945 de Guelma, Algérie, 4 et 5 octobre.   

Larousse Agricole 1981 Librairie Larousse, Paris, France, 1207p. 

Mathieu J 1998  Initiation à la physicochimie du lait,  Lavoisier Tec., & Doc., Paris, 220 p. 

Packard Vand Ginn R 1990 An evaluation of freezing point changes in raw milk analyzed by Dairy Quality. Dairy, food and environmental sanitation, 10 (6) : 347-351. 

Rémond, B 1987 Influence du stade de lactation et de l’âge sur la composition chimique du lait. In : Effets du stade physiologique et de la saison sur la composition chimique du lait de vache et ses caractéristiques technologiques (aptitude à la coagulation, lipolyse). INRA Production, Animale, 4 (3) : 219-228. 

Schultz M.M, Hansen L.B, Steuernagel G.R and Kuck A.L 1990 Variation of milk, fat, protein and somatic cells for dairy cattle. Journal Dairy Science, 73 : 484-493 

Soltner D 1993 La reproduction des animaux domestiques d’élevage. Zootechnie générale, Tome 1, deuxième Edition, collection sciences et technique agricole, 232 p.     

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Wattiaux M.A 1998 Les buts de sélection : reproduction et sélection génétique. Institut Babcock. http://babckock. Cals. Wisc.edu/french/de/dairy_research.html.


Received 10 June 2013; Accepted 26 June 2013; Published 1 July 2013

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