Livestock Research for Rural Development 24 (8) 2012 Guide for preparation of papers LRRD Newsletter

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Quelle huile végétale de production artisanale doit-on utiliser en supplément pour l’alimentation des porcelets? Résultats préliminaires

Koffi G Somenutse*, Sodjinin K Ekoue et Balabadi B Dao

Institut Togolais de Recherche Agronomique - Station de Recherche en Elevage de porc
* Faculté des Sciences, Département de Physiologie Animale. Université de Lomé.
ITRA / CRAL BP 2318 Lomé TOGO
eddie_som@yahoo.fr

Résumé

Un essai portant sur l’identification de l’huile artisanale de consommation la mieux appréciée par des porcelets a été conduit à la station de recherche en élevage de porc de Glidji. 36 porcelets  12 mâles entiers, 12 mâles castrés et 12 femelles issus des croisements  Verrat (♂Large white x ♀Land race) X Truie locale de poids moyen  6,5 - 7  kg, répartis en trois lots (PA, PT et CO) de 6 sujets (2 mâles castrés +2 mâles entiers + 2 femelles) avec répétition ont été utilisé. Ils sont nourris dans les mêmes conditions avec un aliment standard premier âge pendant 60jours et supplémentés avec l’une des huiles les plus couramment rencontrées dans la zone: palme (PA), palmiste (PT) et coprah (CO) dans les mêmes proportions.

Globalement, les porcelets du lot PT ont consommé plus rapidement leur ration comparativement aux porcelets des autres lots (p<0,05) ; l’analyse des observations liées à l’état des déjections a montré que celles du lot PT sont plus proches de la présentation en état normal. Le gain de poids a été meilleur pour le lot PT par rapport aux lots PA et CO soit respectivement 197 Vs 100  et 144 (p<0,01) de même que  l’indice de consommation soit 4,14 Vs 5,92 et 6,08. L’huile de palmiste serait la  mieux appréciée par les porcelets en post sevrage. Cependant, la supplémentation de l’huile n’a montré aucune incidence sur la croissance en fonction du sexe des animaux.

Mots clés: croît, huile de coprah, huile de palme, huile de palmiste, porcelet



Which vegetable oil produced by artisan method should be used to supplement the diet of piglets? Preliminary results

Abstract

A trial  on  identifying which vegetable oil was best appreciated by piglets was carried out at  the pig research centre  of Glidji. Thirty-six piglets (12 males, 12 castrated  males and 12 females) resulting from the crossing with crossbred boar (♂Large white x ♀Land race) X local Sow of body weight 6.5 - 7 kg were assigned to one of three treatments consisting of vegetable oils from palm (PA), palm kernel (PT) and copra (CO). They were divided into three batches  of 6 subjects (2 castrated males +2 whole males + 2 females) with two repetitions of each. They were fed with the same pig starter  diet  during 60days and were supplemented with one of the three oils, traditionally found in the survey zone.

The piglets allocated to PT more quickly consumed their ration compared to piglets of the other batches (p<0,05); the analysis of the observations related to the state of the faeces indicated that those from  treatment  PT were closest normal state. The average daily gain of weight was better for pigs on Pt compared to those on Pa and CO,  respectively197, 100 and 144 g/day (p<0,01);  the feed conversion was also better for PT.  Thus the palm kernel oil was the one most appreciated  by piglets in the post weaning stage.

Key words: average daily gain, coprah oil, palm kernel oil, palm oil, piglet


Introduction

L’élevage du porc est une activité qui occupe de plus en plus les populations aussi bien dans les zones rurales que péri urbaines car   intervenant comme source de protéine d’origine animale dans leur alimentation  et ou comme source de revenus. Cependant, cet élevage est confronté à de nombreux problèmes qui se résument le plus souvent en la conduite de l’élevage et principalement l’alimentation.

En effet, la production porcine est toujours conditionnée par la disponibilité de matières premières qui doivent servir d’aliment aux porcs. Bien que le porc soit considéré comme un omnivore, son alimentation est élaborée en fonction de la destination et de l’état physiologique de l’animal c’est-à-dire  l’âge, le sexe, la destination,  etc. (Serres, 1989). Les matières premières utilisées et par conséquence les caractéristiques nutritionnelles sont donc les principales différences qui existent entre ces types d’aliments. Cependant, si presque tous les contours de l’alimentation des porcs sont fouillés dans les pays développés, cette situation se présente  encore à l’état préliminaire dans la majorité des pays tropicaux. (Mémento 2002).

Les problèmes rencontrés  avant, pendant  et après les mises bas  (avortement, mortinatalité et mortalité pré – sevrage) malgré les soins  nécessaires apportés, sont des entraves à la croissance numérique au sein des troupeaux ce qui constitue également une perte économique non  négligeable pour les éleveurs qui espèrent tirer profit de leurs activités.

Il est à remarquer que le bénéfice de l’hyper prolificité ne se retrouve pas complètement au sevrage en raison de l’augmentation des pertes observées en maternité ; ainsi, d’après Kountinhouin (2008), l’amélioration du mode d’élevage des truies gestantes augmente la taille et le poids de la portée à la naissance  et au sevrage et réduit  le taux de mortalité.  Une augmentation des apports d’aliments à la truie en fin de gestation permet d’améliorer la survie des porcelets à la naissance. Par ailleurs, l’apport de lipides à partir du 2ème mois de gestation permet également de réduire le taux de mortalité et les pertes après la mise bas, Quiniou et al (2005, 2006). L’apport de matières grasses dans l’aliment de la truie après la mise bas permet d’améliorer la vitesse de croissance des porcelets en maternité (Quiniou et al 2000) et parfois le statut nutritionnel de la truie (Renaudeau et al 2001). La distribution d’un aliment enrichi en lipides avant la mise bas permet  aussi d’améliorer la survie des porcelets à travers l’augmentation de la teneur en lipides du colostrum ; ceci suppose que la distribution de l’aliment enrichi en lipides débute tôt avant la mise bas afin de permettre la mise en place des adaptations digestives et métaboliques, indispensables d’une part à l’absorption d’une quantité importante de lipides et d’autre part, à son transfert vers la mamelle (Pettigrew 1981).

La zone dans laquelle l’essai est réalisé  au Togo,  l’huile de palme, l’huile de palmiste et l’huile de coprah sont les huiles végétales comestibles  extraites de façon artisanale qui  sont les plus courantes.

C’est dans le but de pouvoir sélectionner dans un premier temps, une huile parmi ces trois principales que ce test est réalisé sur des porcelets et ensuite l’effet de son incorporation sur la croissance en fonction du sexe, avant son apport en supplément dans l’aliment des truies gestantes dans un deuxième temps que cet essai a été conduit à la station de Glidji.


Matériel et Méthodes

Animaux  

L’essai a été conduit  sur un effectif de 36 porcelets issus des croisements  Verrat (♂Large white x ♀Land race) X Truie locale de poids moyen  6,5 - 7  kg  répartis en trois (03) lots  Palme (PA), Palmiste (PT) et Coprah (CO) avec  répétition. Les lots sont constitués après un sevrage à 45 jours d’âge.  Chaque  lot est composé de six (06) sujets soit 2 mâles entiers, 2 mâles castrés et 2 femelles  avec une répétition.

2 mâles sont castrés par castration  sanglante dans chaque lot juste après le sevrage. Une période de 15 jours, sépare le sevrage du début de l’essai : c’est la période du post sevrage pendant laquelle les porcelets sevrés se remettent du stress causé par la séparation avec leur nourrice et la cicatrisation des plaies.

Les porcelets ont subi divers traitements sur le plan sanitaire au cours de cette période; ce sont :

Etant donné que le test est ciblé sur la sélection d’une huile, il était jugé inopportun d’avoir un lot témoin qui ne reçoive pas d’huile.

Aliments expérimentaux

L’essai a effectivement commencé à 60 jours d’âge des porcelets. Un aliment porcelet 1er âge (Tableau 1) a été utilisé pour l’essai. L’aliment est présenté sous forme de farine. Chacun des lots a reçu de l’huile en supplément à l’aliment de base des porcelets. L’essai a duré au total 60 jours mais l’ajout de l’huile  s’est faite pendant 28 jours soit une semaine (07 jours) d’apport  alternant avec une semaine de non application.

Une quantité de 100 ml de chacune des huiles  est ajoutée respectivement aux lots PA, PT et CO quotidiennement chaque  matin pendant la semaine d’application. L’huile est mélangée à l’aliment de manière à obtenir un composé homogène afin d’éviter le tri que les animaux pourraient effectuer.  Au cours de la semaine de non application, l’aliment est mouillé avec de l’eau dans la proportion de 3 :1 (3 litres d’eau pour 1 kg d’aliment).

L’aliment est rationné suivant les besoins en fonction des phases de croissance selon le Russian Academy of Agricultural Science (1995)  qui stipule que les quantités d’aliment servies doivent être ajustées chaque quinzaine proportionnellement à 4,5 % du poids vif afin d’éviter le gaspillage. 

L’eau pour l’abreuvement est servie ad libitum.

Les huiles sont toutes obtenues auprès des transformatrices traditionnelles. 

Collecte des données et Mesures réalisés sur les animaux

La consistance des déchets des porcelets a été jugée les matins avant le nettoyage suivant les phases de l’essai : avant,  pendant et après  l’ajout de l’huile. La notation est faite en fonction de l’échelle présentée comme suit : Diarrhée 1 – Pâteux 2 -  Normales 3 – Moulées 4 – Billes 5, en se référant à la classification de Quiniou et al (2006). 

Les pesées  sont réalisées très tôt le matin juste après le nettoyage des cellules avant de servir l’aliment. Elles sont faites au début de l’essai et régulièrement chaque quinzaine du début à la fin du test soit 5 séances de pesées au total (J0, J15, J30, J45 et J60). Les pesées constituent donc les principales mesures.

La durée moyenne de consommation de la quantité d’aliment servie a été aussi chronométrée suivant les différentes phases de l’essai pour chaque lot.

Analyses statistiques

Les pesées ont permis de calculer le gain moyen quotidien (GMQ) par porcelet et pour le lot de même que l’Indice de consommation  (IC). Les données individuelles obtenues sur les porcelets étudiés en post sevrage sont analysées avec pour effets principaux, le traitement, le sexe et l’interaction Traitement X Sexe. L’analyse de la variance ANOVA a été réalisée à l’aide du logiciel Statistica version 5.5. Le test de Newman – Keuls  été utilisé là où les différences significatives sont observées.


Résultats et Discussion

L’alimentation

Les caractéristiques de l’aliment  servi aux porcelets montrent qu’il est moins riche en source de protéines soit 17 au lieu de 21. Les porcelets sevrés ont aussi besoin d’environ 3000 Kcal/Kg d’énergie digestible (Mémento 2006) alors que les résultats montrent que cet aliment titre un peu plus de 2400. Il  ressort donc que les besoins des porcelets ne sont pas   satisfaits  aussi bien sur le plan protéique que énergétique. Ceci s’explique par le fait que cet essai est effectué pour répondre plus à la pratique de l’élevage porcin en milieu paysan. En effet  selon Holnes (1991),  les besoins des porcs élevés suivant le mode traditionnel sont toujours inférieurs aux normes requises pour une meilleure croissance des animaux.

Table 1 : Composition de l’aliment  utilisé

Ingrédient

Quantité (%)

Son de riz

40

Son de blé

25

Maïs

10

Drèche de bière

13

Soja grille

5

Farine de poisson

5

CMV*

1

Sel

1

Total

100

Caractéristiques nutritionnelles**

Matières  azotées totales (%)

 17,7

Matières grasses (%)

60,6

Celluloses brutes (%)

11,3

Energie digestible (Kcal/Kg)

2418,7

*Complément Minéral Vitaminé. Type  LNB  Layer / Grower Premix 0.25%. Code 2903 AUA.

Composition:  Vit A: 8.000.000 IE, Vit D3: 3.000.000 IE, Vit E: 8.000 mg, Vit K3: 2.000 mg, Vit B1 : 1.000 mg, Vit B2 : 2.500 mg, Vit B12 : 5.000 mcg, Niacine : 10.000 mg, Anti oxydant : 50.000 mg, Arome, Acide pantothénique : 5.000 mg, Acide folique : 500 mg, Chlorure de choline : 150.000 mg, Fer : 20.000 mg, Manganèse : 80.000 mg, Cuivre : 8.000 mg, Zinc : 50.000 mg, Cobalt : 225 mg, Iode : 2.000 mg, Sélénium : 100 mg.

** Calculées à partir des valeurs bromatologiques des matières premières (Mémento de l’Agronome, 2006)

 

Les performances
Les paramètres du poids

La formation des lots au début de l’essai a permis d’obtenir des lots plus ou moins homogènes en termes de poids. Ceci est confirmé par une différence  non significative entre les poids des animaux en début d’expérimentation. Cependant, à la fin de l’essai, l’huile de palmiste (PT) a donné un meilleur rendement comparativement  aux  lots PA et CO.

Les porcelets se sont développés différemment en fonction du type d’huile ajoutée à l’aliment ; ainsi, les porcelets du lot PT ont, sur toute la durée de l’expérimentation gagné plus de poids (p<0,01).

Cependant, cette croissance  n’est pas uniforme tout le long de l’expérimentation. Les GMQ  observés chez tous les animaux sont manifestement plus élevés à partir de la deuxième quinzaine jusqu’à la fin. Mais il est observé une mauvaise croissance dans le CO, (Figure 1).

Les différences de performances peuvent s’expliquer par une perturbation de la muqueuse intestinale traduite par une diminution ou un  arrêt de la multiplication cellulaire (Bouhet et al 2005), par une rupture de l’intégrité de l’épithélium intestinal (Ramasamy et al,1995), et par une perturbation métabolique suite à une modification de l’activité cardiaque et pulmonaire (Haschek et al 2001) suite à l’ajout de l’huile à l’aliment qui a modifié l’aspect de l’aliment.

Figure 1 : Courbe de croît des porcelets par période

Pendant la croissance, la quantité d’aliment à apporter à l’animal dépend de sa teneur en énergie et des besoins de l’animal qui dépendent eux-mêmes des objectifs de gain de poids et de l’activité physique ; c’est ainsi que la littérature indique qu’en général, l’enrichissement de l’aliment en lipide conduit à un niveau d’ingestion énergétique légèrement supérieur  malgré la moindre quantité d’aliment ingérée. (Boyd et al 1978 ; Dourmad 1987 ; Schoenherr et al 1989). A cet effet, les GMQ meilleurs observés chez  les porcelets du lot PT seraient aussi liés à  sa teneur plus élevée en acides gras libres (AGL) qui dépassent 15% (Burr et al 1930). Il est montré que les AGL jouent un rôle très important dans la vie et la mort des cellules cardiaques et sont très essentiels pour la fourniture de l’énergie pour les activités électriques et mécaniques du cœur. Les lipides sont digérés par l’organisme animal sous la forme d’acides gras libres au niveau des villosités, c’est pour cette raison que l’huile de palmiste a donc donné  un meilleur rendement comparativement aux huiles de palme et de coprah. Des auteurs ont montré que les propriétés de l’huile de   palmiste sont très similaires à celles de l'huile de palme et que sa stabilité est proche de celle de l'huile de coprah  ce qui signifie que l’huile de palmiste renferme à la fois les propriétés de l’huile de palme et de coprah.

 

L’analyse du croît n’a pas montré de différence significative en fonction du sexe. Ceci signifie que les porcelets de cette expérience ont transformé  l’aliment avec les huiles sans aucune différence qui pourrait être liée à leur sexe soit p=0,71 pour mâle entier Vs mâle castré et p=0,77 pour mâle castré Vs femelle. Ceci serait lié au fait que tous les porcelets subissent à cet âge les mêmes lois du développement de l’organisme sans distinction et que les différences de croissance ne commencent à apparaître qu’après l’étape de porc en croissance où  le tissu adipeux tend à se substitué au tissu musculaire. (Serres 1989). 

Globalement, les indices de conversion alimentaire ont varié de 4,14 (PT) à 6,08 (CO) avec des valeurs intermédiaires en fonction des périodes. (Figure 2). Cependant, l’analyse montre que les porcelets du lot PT qui ont semblé mieux convertir l’aliment n’est pas statistiquement vérifié donc non significatif.


Figure 2 : Courbe des IC suivant les périodes

La durée d’alimentation

Cette durée a varié en fonction de l’huile. Les porcelets du lot PT ont consommé plus rapidement l’aliment qui leur est servi avec p<0,01. (Tableau 2). L’apport de ces differents types d’huiles aurait changé le goût de l’aliment : l’huile de palmiste aurait amélioré le goût  et serait confondu à l’aliment tandis que l’huile de palme aurait altérée la présentation de l’aliment. L’huile de coprah qui est bien appréciée par les hommes dans la zone de l’étude, a plutôt une incidence négative sur la consommation de l’aliment chez  les porcelets ; elle est la moins appétée par les animaux qui ont très mal appréciés l’odeur et le goût de cette huile comparativement aux deux autres.

 

Table 2 : Durée moyenne de la consommation de l’aliment

Lot

PA

PT

CO

Durée moyenne (min)

93,8a

79b

102c

 a, b, c => différence significative (p< 0,05)

L’état des déjections

L’analyse des notations des fecès des porcelets qui sont enrégistrées suivant les différentes périodes (avant – pendant – après)   ont montré que les fèces des porcelets qui ont reçu l’huile de palmiste en complément ont été plus normaux comparativement à ceux des lots PA et CO. Ceci montre que l’huile de palmiste est mieux assimilée par les porcelets car les animaux ont reçu les mêmes types d’aliment et les mêmes quantités  d’huile. 


Figure 3 : Présentation de l’état des déjections

L’état des déjections n’est que la résultante des transformations subies par les aliments dans le tube digestif, ainsi l’incorporation des différentes huiles dans la ration aurait modifié le transit digestif aboutissant aux différentes présentations des fèces. Divers auteurs ont montré que les effets des traitements alimentaires sur la fonctionnalité de l’intestin s’observent surtout dans les jours après le changement de ration période pendant laquelle on observe une susceptibilité accrue aux troubles digestifs et aux diarrhées, (Le Dividich et Sève 2000 ; Nofrarias et al 2006). Le changement de substrat alimentaire entraîne également des modifications importantes de la fonctionnalité de l’intestin affectant l’utilisation des nutriments, le métabolisme voire la synthèse de protéines, (Lallès et al 2004) d’où les déjections sous forme de diarrhées ou de pâtes molles observées chez les individus du lot PA comparativement aux déjections sous forme de bille chez les individus du lot CO.


Conclusion


Références

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Received 29 October 2011; Accepted 14 June 2012; Published 1 August 2012

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