Livestock Research for Rural Development 24 (10) 2012 | Guide for preparation of papers | LRRD Newsletter | Citation of this paper |
L’insémination artificielle (IA) est considérée comme l’une des biotechnologies de la reproduction animale les plus pratiquées à travers le monde. Pour évaluer les résultats de cette biotechnologie, pratiquée depuis des années dans les élevages bovins en Algérie, un ensemble de critères de reproduction a été analysé, notamment : l’intervalle vêlage-vêlage (IV-V), l’intervalle vêlage- première insémination (IV-1èreIA), l’intervalle vêlage-insémination fécondante (IV-IF), le taux de réussite en première IA (TRIA1), le pourcentage des femelles nécessitant 3 IA et plus et l’indice coïtal. L’étude a été réalisée de 2002 à2008 sur cinq campagnes successives.
A la lumière des résultats obtenus, il s’avère que : l’IV-V est de 461± 16,1 jours, l’IV-1ère IA est de 106± 85,4 jours, l’IV-IF est de 185± 137 jours, un TRIA1 de 41,1% et le taux des vaches nécessitants 3 IA et plus est de 39,3%. A ce mauvais pourcentage, vient s’ajouter un indice coital de 2,47. Ces mauvais résultats d’IA sont la conséquence d'une part, de la non maîtrise par les intervenants dans l’élevage de la gestion de la reproduction, d'autre part, l'inadéquation entre ration alimentaire et état physiologique de la femelle.
Mots clés: Biotechnologie animale, paramètres, reproduction, vaches
In light of the results obtained, it appears that: DC-C is 461 ± 16.1 days (d), DC-1STAI is106 ± 85.4 d, days from calving to conception are185 ± 137 d, the RCAI1 is 41.1% and the percentage of females requiring 3 AI or more is 39.3%. Too bad percentage is added an index coital of 2.47. These poor results of AI are the consequence in part to the lack of control by stakeholders in the livestock breeding management, on other part linked to the mismatch between food intake and physiological state of the female.
Keywords: Animal biotechnology, cows, parameters, reproduction
L’insémination artificielle (IA) est l’une des biotechnologies de reproduction les plus largement utilisées dans le monde. Coté historique, l’on apprendra que l’avènement de cette pratique remonte aux années 1960 et qu’elle est introduite en Algérie au début des années 1970. A partir de 1998, on a envisagé la généralisation progressive de l’insémination artificielle. Considérée comme l’un des outils de diffusion de matériel génétique performant, elle est appliquée principalement pour assurer l’amélioration génétique rapide et sure des performances des animaux domestiques. Cependant, depuis quelques années on assiste à une dégradation des résultats de celle-ci dans la plupart des pays à travers le monde (Seegers et Malher 1996), qu’en est-il en Algérie ? Que sont ces résultats et comment ont-ils évolué ces dernières années au centre de l’Algérie ?
Pour répondre à ces questions, un ensemble de critères d’évaluation de l’insémination artificielle a été analysé, notamment : l’intervalle vêlage-vêlage (IV-V), l’intervalle vêlage- première insémination (IV-1èreIA), l’intervalle vêlage-insémination fécondante (IV-IF), le taux de réussite en insémination artificielle (TRIA), le pourcentage des femelles nécessitant 3 inséminations et plus et l’indice coïtal (services par conception).
L’étude a été réalisée dans une wilaya située au centre Algérien, c'est une zone tempérée considérée comme bassin laitier et caractérisée par un climat de type méditerranéen, avec une saison sec et chaude en été et une saison pluvieuse et froide en hiver.
L’alimentation des animaux est basée sur l’exploitation du pâturage naturel et amélioré dont la composition et l’évolution de la valeur fourragère ont varié en fonction de la pluviométrie et de la végétation. Elle est distribuée quotidiennement sans tenir compte de l'état physiologique de la vache. La complémentation minérale (sel et pierre à lécher) a été permanente et l’abreuvement à volonté.
Cette enquête a porté sur un cheptel de vaches laitières de race Holstein canadienne pendant cinq campagnes agricoles successives ; la taille de ce cheptel a varié de la manière suivante : 34 pour la campagne 2002/2003,43 pour la campagne 2003/2004, 62 pour la campagne 2004/2005, 58 vaches pour la campagne 2005/2006, 78 vaches pour la campagne 2006/2007.
Les animaux sont menés en stabulation libre. La surveillance par les vachers pour détecter les vaches présentant des signes évidents de chaleurs, n’est pas toujours possible ; la fécondation des vaches se fait par insémination artificielle. Le non-retour des chaleurs et/ou palpation trans-rectale sont les moyens pour faire le diagnostic de gestation.
Les performances de reproduction du troupeau, à savoir la fécondité et la fertilité, ont été appréciées en analysant les paramètres suivants: l’intervalle vêlage-vêlage, l’intervalle vêlage-première insémination, l’intervalle vêlage-insémination fécondante, le taux de réussite en première et en deuxième insémination, le nombre de vaches nécessitant trois saillies et plus ou repeat breeders et l’indice coïtal.
Les résultats ainsi obtenus ont été analysés par le test de l’analyse de la variance à un facteur et confrontés aux grilles conventionnelles d'appréciation des paramètres de la reproduction. Les différentes moyennes sont données avec les écarts types, les minima et maxima sont aussi signalés.
Ainsi, une probabilité inférieure à 5% est retenue comme seuil de significativité. Cette analyse a été réalisée à l’aide du logiciel STATISTICA V.6 ANOVA.
Sur les cinq campagnes, ce paramètre reste supérieur aux normes référentielles (460 j, 454 j, 443 j, 462 j, 487 j vs 365 j à 400 j si la fécondation a eu lieu avant 110 jours post-partum et la durée de gestation est de 275 à 290 j) (Hagen et al 2000). Toutefois, une réduction de cet intervalle de 17 jours est relevée entre la première et la troisième campagne (460 j vs 443 j) (p<0,0001) (Tableau 1). A partir de la troisième campagne jusqu’à la cinquième campagne, il y a eu une augmentation de cet intervalle.
Tableau 1. Evolution de l'IV-V lors des cinq campagnes agricoles |
||||||||||
Campagnes |
Campagne 1 IV1V2 |
Campagne 2 IV2V3 |
Campagne 3 IV3V4 |
Campagne 4 IV4V5 |
Campagne 5 IV5V6 |
|||||
Moyenne (j) |
460± 138 (N=34) |
454±168 (N=43) |
443±127 (N=62) |
462±152 (N=58) |
487±151 (N=78) |
|||||
IVV |
Vaches |
% |
Vaches |
% |
Vaches |
% |
Vaches |
% |
Vaches |
% |
- 330 j |
4 |
11,70% |
4 |
9,30% |
4 |
6,40% |
3 |
5,10% |
4 |
5,10% |
330-370 j |
1 |
2,90% |
9 |
20,90% |
14 |
22,50% |
13 |
22,40% |
16 |
20,50% |
370-400 j |
12 |
35,20% |
8 |
18,60% |
15 |
24,10% |
13 |
22,40% |
11 |
14,10% |
+ 400 j |
17 |
50,00% |
22 |
51,10% |
29 |
46,70% |
29 |
50,00% |
47 |
60,20% |
Total |
34 |
100% |
43 |
100% |
62 |
100% |
58 |
100% |
78 |
100% |
Maximum (j) |
947 |
1258 |
980 |
980 |
958 |
|||||
Minimum (j) |
257 |
207 |
260 |
260 |
311 |
L'observation de ce paramètre lors des quatre campagnes montre que ce dernier est relativement en dehors des normes admises et ceci quelle que soit l’année (en moyenne : 106 ± 85 vs 70 j) (Etherington et al 1991; Hagen et Gayrard 2005). Il exprime une aggravation progressive d’une campagne à l’autre sauf pour la dernière campagne (p<0,0001) (Tableau 2).
Tableau 2. Evolution de l'intervalle vêlage-première insémination artificielle (IV-1 ère IA) lors des quatre campagnes agricoles |
||||||||
Campagnes |
Campagne 1 (2004/20005) |
Campagne 2 (2005/2006) |
Campagne 3 (2006/2007) |
Campagne 4 (2007/2008) |
||||
IV-1èreIA |
Vaches |
% |
Vaches |
% |
Vache |
% |
Vache |
% |
- 40 j |
14 |
13,0% |
17 |
17,3% |
7 |
15,5% |
12 |
16,9% |
40-70 j |
34 |
31,7% |
25 |
25,5% |
12 |
26,6% |
31 |
43,6% |
70-90 j |
24 |
22,4% |
14 |
14,3% |
1 |
2,2% |
6 |
08,4% |
+ 90 j |
35 |
32,7% |
42 |
42,9% |
25 |
55,5% |
22 |
30,9% |
Total |
107 |
100% |
98 |
100% |
45 |
100% |
71 |
100% |
Moyenne (j) |
86,8±60,4 j |
101±85,9 |
124±91,8 |
113±103 |
||||
Maximum (j) |
402 |
464 |
332 |
725 |
||||
Minimum (j) |
17 |
18 |
9 |
25 |
Ce critère est largement en dehors des normes admises (142±100 j, 173±118 j, 241±174 j, 182±156 j respectivement pour les quatre dernières campagnes vs 85 j (Bouazza 1999) (p<0,0001) ou 90 jours (Hagen et Gayrard 2005). Toutefois, une diminution de cet intervalle est observée entre l’avant dernière et la dernière campagne (Tableau 3).
Tableau 3. Evolution de l'intervalle vêlage-insémination fécondante lors des quatre campagnes agricoles |
||||||||
Campagnes |
Campagne 1 (2004/2005) |
Campagne 2 (2005/2006) |
Campagne 3 (2006/2007) |
Campagne 4 (2007/2008) |
||||
IV-IF |
Vaches |
% |
Vaches |
% |
Vaches |
% |
Vaches |
% |
- 40 j |
3 |
02,9% |
4 |
04,0% |
2 |
04,4% |
4 |
05,6% |
40 -110 j |
46 |
45,1% |
32 |
32,6% |
11 |
24,4% |
25 |
35,2% |
+ 110 j |
53 |
51,9% |
62 |
63,2% |
32 |
71,1% |
42 |
59,1% |
Total des vaches |
102 |
100% |
98 |
100% |
45 |
100% |
71 |
100% |
Moyenne (j) |
142±100 j |
173±118j |
241±174 |
182±156 |
||||
Maximum (j) |
506 |
513 |
765 |
725 |
||||
Minimum (j) |
30 |
18 |
17 |
26 |
Niveau de fertilité : Le niveau de fertilité s’apprécie par l’intermédiaire du:
Des taux bas sont enregistrés lors de ces quatre campagnes comparativement aux valeurs habituellement admises avec une valeur moyenne de 31,4%. Une nette aggravation de ce taux est observée lorsqu'on passe d'une campagne à autre.
Quant aux vaches nécessitant trois inséminations et plus, elles affichent des résultats très éloignés des normes admises (15%) ; cette tendance est confortée par un indice coïtal élevé (2,46 ±1,4 vs < 1,7) (Hagen et Gayrard 2005 ; Wattiaux 2006) (Tableau 4).
Tableau 4. Appréciation des niveaux de fertilité lors des quatre campagnes agricoles |
||||||||
Campagnes |
Campagne 1 (2004/2005) |
Campagne 2 (2005/2006) |
Campagne 3 (2006/2007) |
Campagne 4 (2007/2008) |
||||
Nbre d'IA pour IF |
Vache |
% |
Vache |
% |
Vache |
% |
Vache |
% |
1 seule IA |
44 |
41,1% |
30 |
30,6% |
13 |
28,8% |
18 |
25,3% |
2 IA |
39 |
36,4% |
34 |
34,6% |
9 |
20,0% |
18 |
25,3% |
3 IA et + |
24 |
22,4% |
34 |
34,6% |
23 |
51,1% |
35 |
49,3% |
Total des vaches |
107 |
100% |
98 |
100% |
45 |
100% |
71 |
100% |
Moyenne |
1,98±1,11 |
2,4±1,41 |
2,8±1,7 |
2,68±1,39 |
||||
d’IA/gestation |
||||||||
Maximum d’IA/gestation |
5 |
6 |
7 |
6 |
||||
Minimum |
1 |
1 |
1 |
1 |
||||
d’IA/gestation |
L’ensemble de ces quatre campagnes exprime des résultats d’insémination mauvais. Il faut signaler que, le nombre d’inséminations par conception devient un problème sérieux s’il dépasse 2,5.
L’approche réalisée a permis de décrire synthétiquement l’évolution des résultats d’insémination artificielle en Algérie en prenant comme échantillon une population de femelles bovines laitières pérenne sur 6 ans.
Les paramètres de description élémentaire utilisés prennent en compte les principaux points importants dans l’évaluation des résultats d’insémination: le taux de réussite en 1ère et 2ème insémination, le pourcentage des femelles repeat-breeders et le nombre de services par conception. Les paramètres sont exprimés en % de séquences à problèmes et non en moyenne d’un intervalle en jours, ce qui fournit une lisibilité plus directe pour l’éleveur de la fraction touchée parmi les vaches exposées au risque. Statistiquement parlant, si on se base sur le calcule de la moyenne, plusieurs choses et vérités seront cachées et donc, plusieurs animaux à risque et même probablement à problèmes ne sont pas détectés si on s’est basé uniquement sur le calcul de cette valeur. Le fait de partager les paramètres calculés en % de séquences à problèmes, cela nous permet de faire sortir facilement les animaux à problèmes parmi ceux qui sont exposés au risque et sur lesquels nous devons intervenir.
Afin d’avoir un veau par vache et par an, il faut que les vaches soient gestantes entre 85 et 110 jours après le vêlage (Wattiaux 2006). Il est admis que cet intervalle ne peut guère dépasser 12,5-13 mois (à peu près 400 jours pour l'IV-V) (Wattiaux 2006).
A la lumière des résultats obtenus lors de notre enquête, nous pouvons tirer quelques conclusions quant à la gestion de la reproduction de nos élevages. En effet, des résultats très médiocres sont constatés lors de l’appréciation des résultats d’insémination. Lorsqu’on procède à l’analyse des critères de la reproduction l’on constate que l’intervalle entre vêlages est largement au dessus des normes admises. Les valeurs trouvées se rapprochent de celles de Bouazza (1999) qui donne des valeurs moyennes de 440 jours et 476 jours pour des fermes situées dans le nord-est Algérien. Zineddine et al (2010) rapportent des intervalles entre vêlages de 470±111 jour pour les fermes situées dans l’Ouest Algérien.
Les intervalles vêlages première insémination montrent des scores qui dépassent légèrement les normes habituellement admises. En effet, la première insémination après la mise bas ne saurait dépasser 65-70 jours, à l’exception des vaches à haut potentiel où l’on peut se permettre un mois de plus (Etherington et al 1991).
Comparativement aux normes admises, l’intervalle vêlage insémination fécondante est loin des seuils admis.
Bosio (2006) considère qu’un taux de réussite en première insémination de 55 à 60 % (objectif 70%) pour un IV-IF de 80 jours peut être considéré comme satisfaisant lors de la première tentative d’insémination alors que, dans le cas de notre étude la valeur la plus élevée est de 41,1%. D’autres auteurs comme, Bouzebda et al (2006) ont trouvé des résultats similaires avec une valeur de 31,4% (à l’Est algérien).
Dans un élevage, le taux des vaches nécessitants 3 inséminations et plus (c’est-à-dire les cas de repeat breeders) ne doit pas dépasser 15% (Hagen et Gayrard 2005) à 20% (Zinzius 2002), alors que dans notre étude, nous avons retrouvé des valeurs très au dessus de ce qui est admis. En effet, celles-ci expriment un pourcentage moyen (quatre campagnes successives) de 39,38%, en revanche Bouzebda et al (2006) ont trouvé un pourcentage plus faible (sur trois campagnes successives, l 32,4% des vaches nécessitant trois inséminations et plus).
De plus à ce mauvais pourcentage vient s’ajouter une moyenne du nombre d'inséminations sur quatre campagnes successives pour avoir une fécondation de 2,47. Bouzebda et al (2006) ont trouvé un nombre plus faible (lors de deux campagnes) de 2,10 inséminations pour avoir une fécondation. Ces valeurs sont nettement supérieures à celles recommandées. En effet, il faut signaler que le nombre de services par conception doit être inférieur à 1,7 (Wattiaux 2006 ; Hagen et Gayrard 2005).
L’évaluation des résultats d’insémination par ces différents paramètres montre que, l’infertilité constatée pourrait être le résultat de problèmes de détection des chaleurs et du moment de l’insémination par rapport à la détection des chaleurs. Comme elle peut être liée à d’autres facteurs tels que, la nutrition (Badinand 1983; Ducker et al 1985) essentiellement au cours de la période de tarissement. En effet, Disenhaus et al (2005) ont montré que, l'accroissement des apports nutritifs n'améliore pas les performances de reproduction mais profite surtout à la production laitière.
Enfin, des faibles performances de reproduction chez les vaches laitières ont pour origine la mauvaise gestion de la reproduction. Elle est mise en évidence par une mauvaise politique de réforme, de mise à la reproduction, de contrôle de gestation et de détection de chaleurs.
Le constat que nous avons relevé sur la gestion de nos élevages est loin d'être optimum, la reproduction dans nos élevages n'est pas maîtrisée, malgré une légère amélioration à la 4e campagne par rapport aux 3 premières qui se sont dégradées. En effet, il n’est pas possible de prétendre faire de l’élevage laitier bovin économiquement rentable avec les performances que nous avons enregistrées sur les vaches, objet de notre enquête.
A l’instar de cette enquête, nous pouvons dire que la région centre de l’Algérie n’est pas épargnée par les mauvais résultats d’inséminations artificielles enregistrés a travers le monde, au moins pour ce qui est de l’échantillon, objet de notre étude : il y a eu une dégradation des résultats d’insémination artificielle surtout au cours de ces dernières années au centre de l’Algérie.
A la lumière de ces résultats, uncertain nombre de recommandations peuvent être proposées:
Une meilleure détection des chaleurs,
Un meilleur enregistrement de toutes les observations liées à la reproduction,
La prise en compte de la note d’état corporel à différents stades physiologiques des femelles bovines,
La maîtrise des explorations rectales, la pratique de la synchronisation des chaleurs et la généralisation de l’insémination artificielle au sein des élevages,
La maîtrise de l’alimentation.
Enfin, il est possible qu’il existe des différences entre exploitations ce qui laisse supposer l'intervention d'autres facteurs .
De plus, divers facteurs d'interprétation des résultats doivent être pris en considération. Ils concernent l’amélioration de la qualité de la détection des chaleurs, l'adaptation de l'alimentation en fonction du stade physiologique de la vache, voire le changement d'inséminateur. Ces principes généraux de base seront idéalement intégrés à un programme de gestion d'élevage. Basé sur des examens réguliers et précoces des animaux, il offre la possibilité au praticien de détecter et donc de traiter rapidement les animaux à problèmes et de renforcer l'observation des animaux par l'éleveur.
Badinand F 1983 Relations fertilité-niveau de production- alimentation. Bulletin de Technologie, C.R.Z.V. Theix, I.N.R.A., 53, 73-77.
Bosio L 2006 Relations entre fertilité et évolution de l’état corporel chez la vache laitière : Le point sur la bibliographie, (thèse de docteur vétérinaire), Ecole Nationale Vétérinaire, Lyon, 110 p.
Bouazza D 1999 Etude critique des élevages bovins laitiers dans les Wilaya d’El-Tarf et d’Annaba, (Mémoire d’ingénieur en Agronomie), Algérie, 99 p.
Bouzebda Z, Bouzebda F, Guellati MA et Grain F, 2006 Évaluation des paramètres de la gestion de la reproduction dans un élevage bovin du nord-est algérien, Algérie, Sciences & Technologie, C – N°24, 13-16.
Disenhaus C, Grimard B, Trou G et Delaby L 2005 De la vache au système : s'adapter aux différents objectifs de reproduction en élevage laitier. Rencontres de la Recherche sur les Ruminants, 12, 125 – 136. http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2005_reproduction_01_disenhaus.pdf
Ducker M J, Morant S V, Fisher W J and Rosemary H 1985 Nutrition and reproductive performance first lactation dairy heifers subjected to controlled nutritional regimes. Animal Production, 41, 13-22.
Etherington W G, Marsh W E, Fetrow J, Weaver L D, Seguin B E and Rawson C L 1991 ” Dairy herd reproductive health management: evaluating dairy herd reproductive performance”-part I. Compendium on Continuing Education for the Practicing Veterinarian, 13(9), 1491–1503.
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Seegers H et Malher X 1996 Analyse des résultats de reproduction d’un troupeau laitier. Le Point Vétérinaire, 28(Numéro spécial), 971-679.
Wattiaux M A 2006 Reproduction et sélection génétique : Détection des chaleurs, saillie naturelle et insémination artificielle. Institut Babcock pour la Recherche et le Développement International du Secteur Laitier Essentiels laitiers (Université du Wisconsin à Madison Institut Babcock), Publication: DE-RG-2-011996-F, 1 - 4 p. http://144.92.37.209/sites/default/files/de/fr/de_09.fr.pdf
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Received 5 June 2012; Accepted 27 August 2012; Published 1 October 2012