Livestock Research for Rural Development 23 (4) 2011 | Notes to Authors | LRRD Newsletter | Citation of this paper |
L’objectif du présent travail a été
d’étudier la prévalence des mammites dans les élevages de bovins laitiers
dans le Nord-Est algérien. L’étude a été réalisée
pendant deux années sur 450 vaches laitières
en lactation de race Holstein suivi régulièrement dans 4 fermes de bovins
laitiers. Le
California mastitis test (CMT) à été utilisé pour analyser des échantillons de
lait prélevés mensuellement. La positivité du test est indiquée par la
modification de la consistance du mélange lait réactif sur une cupule.
L’examen clinique a révélé une atteinte de 15,1 % de mammites cliniques qui augmentent avec le rang de lactation. Le California Mastitis Test a mis en évidence un taux de 29,7 % de mammites subcliniques sans symptômes apparents qui régressent progressivement avec le stade et le rang de lactation. Ainsi, l’atteinte globale par les mammites a été de l’ordre de 44,8 %.
Mots-clés: California mastitis test, Examen clinique, Mammite clinique, Mammite subclinique, vache laitière
The objective of the present study was to assess the prevalence of mastitis in bovine dairy farms in the North-East of Algeria. The survey was performed on 450 lactating cattle during two years in four dairy farms. Milk samples were analyzed monthly by the California mastitis test (CMT).Gel formation in wells indicate a positive reaction between milk and reagent.
The clinical examination showed 15.1 % clinical mastitis which increases with the rank of milking .The samples tested by the Californian Mastitis Test (CMT) showed 29.7% sub-clinical mastitis which deceases progressively with the stage and the rank of milking period. So the global prevalence of the mastitis was 44.8%.
Key words: California Mastitis test, Clinical examination, Clinical mastitis, Subclinical mastitis, dairy herds
Les mammites sont depuis l’apparition de la traite mécanique, sources de pertes économiques en élevage bovin laitier dues essentiellement au coût du traitement, aux réformes de vaches incurables et aux pertes de production laitière (Bouaziz et al 2002, Tisserand et Février 1989). L’Algérie se place au troisième rang mondial en matière d’importation de lait et de produits laitiers. En 2006 plus de 500 millions de dollars ont été dépensés pour l’importation de lait en poudre (Mouffok 2007, Rahal et al 2009). Ces importations sont justifiées pour récupérer le déficit de production qui ne couvre que 40 % des besoins de la population.
La mammite est
une inflammation de la glande mammaire d’origine infectieuse. Ainsi, suite à
l’envahissement des quartiers par les micro-organismes, les cellules
phagocytaires ou leucocytes polynucléaires et neutrophiles affluent dans la
mamelle. L’infection se traduit parfois par des signes
cliniques locaux tels que la présence de grumeaux dans le lait ou un quartier
dur, gonflé et douloureux. Parfois aussi, des signes généraux tels que la fièvre,
l’abattement et l’anorexie peuvent apparaître. Ces mammites sont dites
mammites cliniques, mais le plus souvent l’infection passe inaperçue et les
mammites sont dites subcliniques ; elles sont alors détectées lors du contrôle
laitier par le comptage cellulaire (Fetrow
1988).
Le but de notre étude qui s’est déroulée dans le Nord Est algérien, zone réputée par sa densité de l’élevage bovin laitier, est de détecter l’apparition précoce des mammites subcliniques pour estimer leur prévalence et agir contre leur dissémination et évolution vers des mammites cliniques et éviter ainsi les pertes économiques consécutives à la baisse de production du lait, la faible qualité des produits laitiers ainsi que la répercussion sur la reproduction et la longévité des animaux.
La région de notre étude occupe une position stratégique dans la zone extrême nord-est du pays, frontalière à la Tunisie. Naturellement elle est constituée de deux grands ensembles homogènes bien distincts :
La pluviométrie moyenne enregistrée varie entre 600 et 800 mm/an. La période humide s’étale de septembre à mai ; elle représente 95 % de la pluviométrie annuelle. La pluviométrie est variable et les précipitations sont irrégulières : le long du littoral une moyenne de 600 mm est enregistrée en basses plaines et 1200 mm dans les montagnes ; dans la partie sud, elle varie entre 900 et 1500 mm. Les températures journalières moyennes varient de 11°C en hiver à 25°C en été ; les températures les plus basses sont enregistrées au mois de janvier ; le maximum apparaît en juillet et août. L’humidité relative journalière moyenne varie entre 71 et 79 %, le minimum se situe entre 43 et 53 % et le maximum entre 92 et 96 %. Les vents ont une vitesse plus ou moins constante et ce depuis le quaternaire ; pendant la saison froide, les vents en direction nord-ouest prédominent alors qu’en saison chaude, ce sont les vents du nord-est qui soufflent, entraînant une brise de mer importante (Seltzer 1946).
C’est une région à vocation agricole (polyculture, élevage) ; elle occupe une superficie de 300 000 hectares dont la surface agricole est de 81 000 hectares. Les principales activités agricoles sont la céréaliculture (blé dur, blé tendre…), l’oléiculture, les cultures industrielles, les légumes secs (lentilles, pois chiches, fèves, etc.), les fourrages naturels (la vesce avoine, l'orge, le maïs fourrager, le sorgho fourrager, la luzerne, le trèfle), la viticulture et l’arboriculture.
La région compte près de 90 000 têtes de bovins ; les vaches laitières représentent 42 500 têtes réparties en 2 500 bovins laitiers modernes (BLM), et 40 000 bovins laitiers améliorés (BLA) qui constituent l’élevage des fermes à destination laitière.La race locale compte près de 33 500 têtes ; cette dernière a un faible potentiel productif et constitue l’essentiel des élevages familiaux.
Notre étude s’est déroulée dans 4 fermes issues d’un protocole d’accord entre le ministère de l’agriculture de l’Algérie et celui des États-Unis d’Amérique en 1987. Le troupeau bovin est composé essentiellement de race Holstein pie noir exploitée pour la production laitière (Effectif : Tableau 1).
Tableau 1. Effectifs des différentes catégories de bovins dans les fermes d’étude |
||||
Effectif. (Mois de février 2009) |
Ferme BenHamada F1 |
Ferme Sedraya F2 |
Ferme Helali Aissa F3 |
Ferme Bendriss F4 |
Vaches présentes |
202 |
20 |
79 |
149 |
Vaches en lactation |
148 |
15 |
56 |
127 |
Vaches taries |
54 |
5 |
23 |
22 |
Génisses (+ de 12 mois pleines) |
47 |
8 |
32 |
76 |
Mâles (0 – 3 mois) |
26 |
7 |
24 |
33 |
Femelles (0 – 3 mois) |
43 |
7 |
33 |
25 |
Mâles (3 – 12 mois) |
16 |
4 |
7 |
7 |
Femelles (3 – 12 mois) |
20 |
8 |
12 |
9 |
Taurillons (12- 18 mois) |
2 |
1 |
4 |
2 |
Taureaux |
3 |
2 |
4 |
6 |
Effectif total |
359 |
57 |
195 |
307 |
Ces fermes pratiquent un élevage en stabulation libre avec logette.
L’abreuvement est automatique.
La traite est mécanique.
Aucun lavage des trayons n’est pratiqué avant la traite.
Le mode de reproduction est assuré par la saillie naturelle surtout et l’insémination artificielle (environ 40 %).
L’alimentation est constituée principalement d’herbe verte ou de trèfle, de concentré, de résidu de tomate, de foin et d’ensilage. Un dépistage mensuel des mammites a été réalisé sur 450 vaches laitières en lactation pendant 02 années (du 01/02/2008 au 05/02/2009).
Un résultat supérieur ou égal à 700 000 cellules /ml est considéré comme positif (Schalm et Noorlander 1957, Schalm et al 1971, Fontaine 1987, Marshall et al 1993, Dingwell et al 2003) ; le Leucocytest ND a été utilisé.
Les résultats positifs ont été notifiés selon les prescriptions du fabricant (Synbiotics Corporation) (Tableau 2). Les résultats du CMT codés 2 ou 3 (+ ou ++) ont été considérés comme correspondant à des mammites subcliniques.
Tableau 2. Interprétation du California Mastitis Test (CMT) |
||||
Gel |
NTC/ml |
Code |
Inflammation |
Interprétation |
Aucun floculat |
30 000 à 250 000 |
0 (-) |
Nulle |
Mamelle saine ou infection latente. |
Léger floculat après 10 agitations du plateau |
250.000 à 500.000 |
1 (±) |
Légère |
Normale après 5 lactations ou en fin de lactation. Anormale : légère mammite traumatique ou infectieuse. |
Floculat persistant |
500.000 à 1.000.000 |
2 (+) |
Traumatique ou infectieuse |
Normale sur vaches âgées. Pathologique : mammite subclinique. |
Floculat épais adhérent au centre de la coupelle |
1.000.000 à 5.000.000 |
3 (+ +) |
Discrète |
Mammite subclinique infectieuse bien installée. |
Floculat type “blanc d’œuf” adhérant au fond de la coupelle |
5.000.000 à 50.000.000 |
4 (+ + +) |
Étendue et intense |
Mammite subclinique et clinique. |
Les mammites cliniques révélées par l’examen clinique étaient de 15,1 %. Le CMT a révélé un taux de 29,7 % de mammites subcliniques (Tableau 3). La prévalence globale des mammites est élevée (44,8 %), chiffre important signifiant qu'environ 50 % des femelles laitières sont affectées ; ceci est en accord avec les résultats de Kossaibati et Esslemont (1997), Niar et al (2000) et Sischo et al (1990). Cette prévalence élevée s’explique par la mauvaise hygiène générale des locaux d’élevage.
Avec prédominance des mammites subcliniques (29,7 %) (Tableau 4) pour lesquelles le CMT est considéré comme le meilleur test de dépistage (Ruegg et Reiman 2002, Traore et al 2004). La prévalence des mammites cliniques (15,1 %) est inférieure à celles rapportée par Bouaziz et al (2002) et par Niar et al (2000) en Algérie avec respectivement 32,6 % et 42,2 % ; elle est aussi très faible par rapport à celle rapportée au Maroc par Rahmouni-Alami et Mazouz (2003) et en France par Poutrel et al (1980) avec respectivement 30 % et 31,7 %. Les traitements symptomatiques des mammites cliniques ainsi que les conditions d'hygiène peuvent expliquer en partie ces différences.
Tableau 3. Résultats du dépistage au niveau des exploitations |
|||||||||
Exploitations |
Vaches en lactation |
Vaches atteintes de mammites cliniques |
Vaches cliniquement saines Dépistées |
Nombre de trayons dépistés |
Notation du CMT / vache |
Vaches atteintes de mammites subcliniques |
|||
O |
1 |
2 |
>3 |
||||||
F1 |
202 |
26 |
176 |
682 |
109 |
11 |
20 |
36 |
67 |
F2 |
20 |
7 |
13 |
46 |
10 |
0 |
0 |
3 |
3 |
F3 |
79 |
12 |
67 |
243 |
45 |
4 |
7 |
11 |
22 |
F4 |
149 |
23 |
126 |
496 |
84 |
7 |
10 |
25 |
42 |
61 trayons sont non fonctionnels; 4,88% de cas douteux.
Tableau 4. Nombre de cas de mammites cliniques et de mammites subcliniques par rang et stade de lactation |
|||
|
M. cliniques |
M. subcliniques |
Total |
Stade de lactation |
|
|
|
1ier mois |
34 |
68 |
102 |
2ème mois |
15 |
27 |
42 |
3ème mois |
11 |
22 |
33 |
4ème mois |
5 |
12 |
17 |
5ème mois et plus |
3 |
5 |
8 |
Rang de Lactation |
|
|
|
I |
2 |
65 |
67 |
II |
6 |
26 |
32 |
III |
9 |
23 |
32 |
IV |
24 |
14 |
38 |
V et plus |
27 |
06 |
33 |
Mammites |
68 |
134 |
202 |
Pourcentage |
15,1 |
29,7 |
44,8 |
La répartition des cas de mammites en fonction du stade de lactation et du rang de lactation, indique une prévalence élevée des mammites juste après le vêlage ensuite la décroissance est régulière (Figure 1 et 2). Au début de lactation (Figure 1), la fréquence des mammites subcliniques est plus élevée (15,11 %), en accord avec les résultats de plusieurs études (Elbers et al 1998, Rahmouni Alami et Mazouz 2003), soulignant l’importance de la prévention durant cette période et au tarissement. Les animaux présentent une grande sensibilité en début de lactation, ceci est dû à la baisse de l’immunité quelques jours après le vêlage, rendant ainsi la glande mammaire plus sensible, ce qui entraîne une baisse des polynucléaires neutrophiles circulants et une baisse des lymphocytes dans la mamelle (Jasper et al 1975, Oliver et Sordillo 1988) rendant ainsi le début de lactation une période à risques pour les mammites. Ce taux est largement inférieur aux 50 % observés au Maroc par Heleili (2002), 64 % en Inde (Saxena et al 1993) et 62 % en Ethiopie (Dego et Tareke, 2003) ou un nombre de plus 500.000 NTC/ml est révélateur d’une mammite subclinique.
Par ailleurs on note une augmentation de la prévalence des mammites cliniques avec le rang de lactation alors que les mammites subcliniques sont en régression (Figure 2) ; cette augmentation plus marquée chez les vaches âgées, est corroborée par d'autres recherches (Heleili 2002, Morse et al 1987, Sargeant et al 1998). Ceci s’explique par des facteurs qui accompagnent le vieillissement des animaux, notamment les lésions des trayons qui deviennent plus allongés ce qui les rapproche du sol, ainsi qu’à la perte d’élasticité du sphincter et l’augmentation de sa perméabilité ce qui favorise les contaminations extérieures (Poutrel et al 1980). Avec l’âge il y a souvent installations de nouvelles infections à symptômes apparents et les mammites cachées ont le temps de se développer et de laisser apparaître des signes cliniques évidents.
Figure 1. Prevalence des mammites en fonction du stade de lactation |
Figure 2. Prevalence des mammites en fonction du rang de lactation |
Notre étude, basée sur l’examen clinique et le test CMT pour le dépistage des mammites,nous a permis de détecter une atteinte de 50 % environ des femelles laitières avec des infections subcliniques plus fréquentes que les infections cliniques, qui présentent une persistance plus élevée et passent parfois à l'état clinique et à la chronicité, constituant ainsi un risque de contagion pour les quartiers sains.
La lutte contre les mammites consiste à limiter de nouvelles infections et à réduire le taux des infections existantes en les soignant.
En Algérie, il n’existe pas de plan national de lutte contre les mammites. On ne peut donc conseiller aux éleveurs qu’un ensemble de mesures prophylactiques qui pour être efficaces, devront être adaptées sans exceptions.
Pour dépister les mammites, il faut d’abord apprendre à reconnaître les symptômes des mammites, parmi les principaux points à retenir sont :
Observation du lait et de la mamelle
Palpation du pis
D’une manière générale la lutte contre cette affection peut être maîtrisée à l’aide d’un programme de gestion comprenant :
Un environnement propre et sans stress.
L’utilisation et l’entretien appropriés du matériel de traite.
Des méthodes de traites adéquates, la traite commençant par celle des vaches indemnes de mammites et s’accompagnant de la désinfection systématique du pis.
Le traitement pendant le tarissement des vaches atteintes de mammites subcliniques.
Un programme d’inspection de la santé du pis.
Le traitement rapide des mammites cliniques. Si possible, la séparation des vaches atteintes. L’élimination du lait de mammite.
La réforme des vaches atteintes de mammites incurables (Meyer et Denis, 1999)
La prévention des mammites nécessite que le producteur s’engage quotidiennement à s’atteler à un programme qui lui permettrait de réduire les causes de contamination, par un niveau élevé d’hygiène ; à prévenir aussi les risques de traumatismes aux trayons ou d’affaiblissement de l’animal et à respecter les techniques de lutte.
Un dépistage précoce et collectif pour fixer les exploitations à problèmes et détecter les cas de mammites cliniques et subcliniques.
Contrôle des conditions d’élevage et de l’efficacité du matériel de traite.
Assurer une bonne conduite d’élevage du troupeau : logement, renouvellement et réforme.
Le contrôle permanent de l’efficacité des mesures grâce à des tests de CMT individuels et sur le lait de mélange.
La lutte contre les mammites nécessite des efforts de la part des éleveurs mais aussi une mobilisation considérable des administrations et des techniciens chargés d’en assurer la mise en œuvre et le suivi.
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Received 24 March 2010; Accepted 6 February 2011; Published 1 April 2011